« comprehension animale. »

La ville offrait une meilleure opportunité, une liberté qu’il recherchait par moments, cette envie de voir au-delà des murs, de pouvoir vivre normalement. C’était important pour Iruka de se détacher de sa vie d’étudiant, de s’éloigner de ce cercle qui ne cessait de tourner en boucle dans son esprit, d’être ce garçon qu’on parvenait à observer au-delà de sa véritable nature. Bien que l’île offrait de grandes opportunités et de découverte, il a tenté de combler les attentes des autres jusqu’à présent, il faisait ce qu'on lui suggérait de faire, il suivait son quotidien sans trop se préoccuper du reste, mais Iruka avait particulièrement envie de se libérer le temps d’une journée.


Personne ne l’empêchait de quitter le campus, il savait très bien les risques et gardait en mémoire les règles, il demeurait un élève exemplaire. Jusqu’à présent, son envie de s’éloigner ne lui a jamais traversé l’esprit, tant qu’il pouvait demeurer près de son élément, de son envie de se laisser aller à travers la nage ou encore se perdre dans son monde musical encore trop chaotique pour bien apprécier ce moment. Un T-shirt, un pantalon ample, voilà ce qui constituait son style vestimentaire du moment, une texture et des couleurs qui s'accordent avec sa manière de penser et son désir du moment. Iruka était aussi vêtue d’un sweat à capuche en cas de rafale de vent par ce temps radieux, la plupart de ses vêtements résisté à ses pouvoirs aquatiques, bien que son élément ne le gênait pas vraiment dans de telles conditions. Iruka finit par quitter le campus d’un pas lent et calme, il voulait profiter un maximum de ce que le temps lui proposait, il appréciait la brise matinale déjà bien établie dans le ciel.


Il se laissa porter par une destination inconnue, Iruka appréciait les endroits particulièrement tranquilles, il se laissa donc transporter par les vibrations frénétiques de ses jambes. Iruka trouva rapidement la destination, son regard observa un instant le paysage, il marchait depuis un bon moment lorsque son regard fut captivé par un sentier entrecoupé par une multitude d'arbres dont l’immensité des lieux n’était plus à définir. Iruka se laissa transporter à travers la passerelle en bois massif, joliment entretenu, marchant durant plusieurs minutes avant de s’arrêter devant l’emplacement voulu, une sorte de petite clairière surplombée par un paysage naturel d’eau et de roche. L’ambiance des lieux se voulait paradisiaque, l’architecture naturelle des lieux était apaisante et le calme continua son chemin.


Iruka aurait été charmé par une faune si l’endroit ne se montrait pas aussi sauvage et solitaire, quelques oiseaux et petits rongeurs venaient à sa rencontre avant de continuer son chemin, il finit par se poser sur un banc près de lui.

Kibara sur Epicode.

« comprehension animale. »

Quitté l’immensité de la foule pour laisser place à la tranquillité de la solitude, ce lieu n’avait rien à envier au reste de l’île, Iruka appréciait cet environnement. S’isolé loin du monde était pour lui un bon moyen de se concentrer, de faire le point sur tout ce qui lui arrivait. Son quotidien ne lui donnait pas l’occasion de respirer, entre les cours et les clubs, il avait moins de temps de se consacré à son moment artistique. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas parcouru une tel distance, il avait ses habitudes, mais en ce moment, il sortait de sa zone de confort.

Alors cette balade en forêt s’avérait très instructive, elle lui donnait la force nécessaire pour apprécier les choses, même les plus simple. Son regard se perdait dans l‘observation de ce qui l’entourait, il trouva rapidement refuge à travers un sentier isolé. Son regard se posa en direction de certains petit animaux, leur curiosité qui s’empara de leur regard, cette audace qu’il avait de venir jusqu’à lui. Toutefois, un simple mouvement brusque suffit au silence de reprendre son droit, quelques branche bougeaient ici et là, le vent qui vient caresser son visage.

Finalement, son regard se posa en direction de la silhouette qui se présentait à lui, Iruka semblait reconnaître la jeune fille, puis il comprit qu’il s’agissait d’une étudiante du pensionnat. Il avait suivi cette voix qui s’animait dans un symphonie merveilleuse, un tourbillon traversa son esprit et son regard se posait sur celle qui venait d’interpréter une douce mélodie. Iruka laissa la jeune fille terminer son récital, son esprit fut transporté à travers des image tout simplement sublime, cela lui donnait la force nécessaire à l’inspiration.

Kibara sur Epicode.