La volonté de se surpasser pour élan, Lohan les cents pas dans le gymnase la balle par-ci et la belle par-là, bien haut dans les gradins. Il se plaît entre deux passes, à la zieuter un instant - se rend-il même compte qu’il la contemple ?
Cependant droit dans ses bottes, il n’oublie ni ne délaisse l’entraînement, bien au contraire. L’euphorie qui contracte ses muscles le pousse même à se donner plus que les jours précédents ; et jamais personne ne se trouvera à l’épuiser. C’est même lui qui fatigue les autres, avec ses bonds euphoriques dignes de grands matchs. Mais définitivement, Lohan mais beaucoup trop d’énergie pour un entraînement comme il y en a des centaines.

En réalité c’est plus fort que lui, il ne peut pas s’empêcher de donner le meilleur de lui-même, il préfère profiter de ces instants d’enthousiasme pour faire ce en quoi il excelle le mieux. Alors, quand la balle tombe enfin au sol et que l’entraînement se termine, Lohan ne perd aucunement la moindre once d’énergie - il semble presque épanoui dans une fatigue qui lui est inconnue mentalement mais que son corps lui supplie d’accepter. Alors il bondit, après quelques sourires vers ses coéquipiers - et part la rejoindre aussitôt comme happé par les mélodies enchanteresses des sirènes.

D’un bond vif millimétré, Lohan la barre limitant les gradins du terrain est facilement surpassée alors qu’il s’empresse de venir cueillir son offre - à laquelle il sourit sincèrement.

— Woow tu penses vraiment à tout ! Surtout qu’il s’agit de choses auxquelles il ne pense pas, et s’hydrater est censé être nécessaire. Ça ne doit pas faire partie de ses priorités et pourtant, il boit aussitôt une grande gorgée et réagit comme s’il n’aurait jamais pensé que cela puisse aussi rapidement le mettre sur pied. Avec toi, ça me fait ou double dose d’adrénaline teehee. Clin d’œil taquin, alors qu’il n’a qu’un remerciement particulier aux lèvres.
La vérité, c’est qu’il l’affectionne peut-être un peu trop sans s’en rendre compte ; mais comme c’est naturel alors il n’en prend pas compte. Et puis, elle a l’air de ne pas trop s’en soucier alors - il ne se pose pas plus de questions et se délaisse alors, pour quelques instants, à boire un peu. Il avait peut être oublié à quel point c’était nécessaire de s’hydrater mais ses orbes sont plutôt désireuses de ce visage qu’il contemple sans même s’en rendre compte.

— Purée pourquoi on m’a jamais dis que ça rendait autant d’énergie ce truc ! C’est drôle parce qu’il ne s’agit que d’une bouteille d’eau et pourtant, il laisse trôner l’éventualité de s’exprimer à son sujet avant le sien. Il ne se rend probablement pas compte de son ambiguïté - mais il aime jouer sur les mots.

Dernière gorgée et Lohan lentement dépose la bouteille pour s’apprêter à la regarder un peu plus naturellement - c’est qu’il n’a même pas entendu les autres derrière lui ni le reste. Lohan lorsqu’il se dévoue un instant à quelqu’un n’y met pas que du sien et tout le monde s’y est presque habitué alors peu importe, il se soucie peu du reste.
Puis l’engouement de la populaire est contagieux, et Lohan se plaît à sourire de nouveau à ses mots. J’y penserai la prochaine fois ! Parce que c’est bien beau de se dépasser mais encore mieux de faire quelques pauses pour se poser, il l’oublie bien assez.

Alors quand elle papillonne des cils vers lui, l’air éthéré qui se dégage de son charme naturel fait tiquer Lohan. Il se trouve à rester bête un instant sans trop savoir comment réagir. C’est peut-être son aura qui est si enchanteresse - et Lohan est loin d’être le seul à y avoir succombé. Les autres joueurs éparpillés ça et là, regardent eux aussi la jeune femme d’un air ébahi.

Mais s’il était bouché bée pour si peu, comment définir alors sa réaction à ses mots ? Lohan étant Lohan, il n’a pas instantanément réagi, l’esprit peut-être trop pur pour comprendre les détours de la question ; mais les autres l’ont sans doute très bien compris pour s’écailler presqu’aussitôt aux alentours du terrain ou du gymnase.
Alors le sourire qui étire les lèvres sans grande gêne - Lohan se demande si c’est un désir de voir ce dont il est capable qu’elle a là. À priori, il a mal compris ; ou alors il ne se trompe pas.

— Après cette remise en forme, j’oserai sûrement pas te dire non ! Sourit toujours, songe un instant aux autres endroits du gymnase et aux balles qu’il doit ranger avant de faire un tour aux vestiaires. T’as un endroit en tête ? À moins que le gymnase te convienne, on a fini l’entraînement en plus. Il dit, l’œil qui scrute aux alentours ; il se dit que dans l’adrénaline il pourrait faire quatre ou cinq tours de terrain s’il le voulait mais ça serait peut-être ennuyeux pour elle n’est-ce pas ? Ou alors a-t’elle quelque chose en tête ?

Lohan fidèle à lui-même, n’a peut-être pas complètement compris où elle venait en venir mais peu importe, dans le moindre cas - il affectionnera sa présence.

Quelques uns de ses mots le font tiquer - quand elle dit ce genre d’exercice, elle parle bien de sport ? Lohan a presque hésité en l’écoutant, un sourcil relevé. Mais il s’est rapidement fait à l’idée de ce que son esprit voulait comprendre et s’est lui-même apprêté à ses démonstrations. C’est enfantin et presque futile, mais ça le faisait rire, d’avoir l’air stupide comme ça - à courir autour du terrain pour s’entraîner, et lui qui court beaucoup n’a pas été trop dérouté d’un peu plus d’efforts.
Surtout quand elle scandait son nom, ça le faisait sourire doucement, il avait l’impression d’être important. Alors il bondit presque de nouveau au dessus de la rambarde pour la retrouver.

— Ouais, je me surprends moi-même ! Ou presque, parce que tout le monde connaît Lohan pour son énergie inépuisable, il court jusqu’à ce qu’on le stoppe, il bondit jusqu’à toucher le soleil. Il ricane jusqu’à manquer d’air - une pile électrique que certains ont du mal à suivre, mais peu importe. Car Aphrodite regarde et adule, c’est suffisant. Elle est une présence agréable.

Peut-être un peu trop, lorsqu’elle vient déposer un tendre baiser sur sa joue. Lohan se trouve à fleurir instantanément - peut-être trop réactif de ce genre d’affections qui sont pourtant innées chez lui. Il enlace, serre et câline sans se poser de questions, mais se perd pour un simple baiser qui se veut récompense.
Et lui à l’inverse, se veut fier et sourit, l’air gêné quand ses pommettes remontent des extrémités de son visage. Ahhh je méritais une aussi délicate récompense ? Gêne dans le regard qui dévie alors que son sourire se veut communicatif.
Il aimerait bien lui proposer quelque chose en retour, mais sa timidité à ce sujet aura raison de lui. C’est toi aussi qui m’a aidé, j’devrais te récompenser aussi non ?

Penché vers elle le regard qui détaille les courbes de son visage, il ne sait pas Lohan quel chemin il emprunte, mais il est persuadé qu’il ne se blessera pas, s’il en sillonne les courbes quelques instants, n’est-ce-pas ?

Il sourit grand Lohan - la courbe vivement étiré alors qu’il l’observe plus longtemps qu’il ne devrait. Il la trouve douce, à sa façon et sa compagnie lui plaît, alors il ne peut que se perdre un peu plus dans des songes qu’il explore depuis quelques temps sans trop savoir où elles risquent de le mener.
C’est un jeu qui lui est presqu’inconnu, alors il se gausse bien d’être celui qui cède en premier. Mais aussi déroutant que cela puisse paraître, la sentence arrive sans qu’il n’ai quoi que ce soit à faire.

— Ah oui ? Il l’observe quelques secondes de plus, observateur autant qu’interrogateur - et se laisse aller aux mélodies de sa voix. Il sent son sang pulser fort quand ses doigts dansent et serpentent sur son torse ; il sait Lohan, que certains paieraient pour être à sa place. Le nom d’Aphrodite, il l’entend de tous, elle adulée - et il se sent bien trop chanceux d’être à cette place à cet instant. Quelque peu novice dans le domaine, c’est sans doute ce qui cause sa réaction déroutée quand ses lèvres doucement viennent effleurer les siennes. Faute d’expérience, plutôt gauche dans les mouvements ou dans les pensées, il se laisse pourtant aller à l’opium navrant dont elle se sied et les arômes parfumés de ses lèvres viennent effleurer son palais.
Il se surprend presque surpris d’un contact trop court pour ceux qui apprécient ce genre d’attentions ; et plutôt que d’en redemander, s’éprend d’un sourire mi-surpris mi-gêné. Si c’était ça, tu aurais pu me le demander directement, tu sais ? Ricanement en sa direction. Je me serais fait un plaisir de te l’offrir. Il lui rend son clin d’oeil, un poil joueur alors que la suite des évènements n’était clairement pas au programme.

Il se trouve - se laisse aller à ses orbes enchanteresses et ses serres se resserrent pour le renfermer sous ses charmes. Il se laisse Lohan, volontiers prisonnier - se fait presqu’une raison sur ces chevaux qui piaffent à l’intérieur de lui.
— Tu crois que tu me déranges ? Rires qui éclatent alors qu’il passe par chance ou par malchance l’un de ses bras autour de sa taille. Peut-être qu’il grille des étapes, peut-être qu’il fait toujours les choses trop vite, mais il s’en fiche pas mal ; tout ce qui l’intéresse c’est qu’il n’y a pas de lutte de sa part et qu’elle accepte peut-être volontiers le plus de contact.
Il tique Lohan, chipote sur quelques détails. Enfin, moi ça me dérange pas qu’on soit ensemble. Ici et maintenant, peut-être. Ça lui permet de se rendre compte que vivre au jour le jour, c’est presque comme vivre sans regret, et il l’aurait peut-être regretté plus tard, s’il lui avait simplement dit de s’en aller - en plus, il ne le voulait franchement pas.
Mais plus il songe aux éventualités plus il se heurte à des pensées qu’il préfère contourner. C’est ridicule peut-être ; Dis-moi, il y a quelque chose qui te fait envie, là tout de suite ?

Il se demande, peut-être qu’il pourra lui offrir. C’est ce qu’il veut après tout, peu importe de quoi il s’agit.

Il lui a demandé puis elle a répondu ; tout simplement et Lohan n’a pas eu besoin de plus pour s’emballer, se soustraire à ce jeu dont il s’offrait déjà même bin avant qu’il ne commence. Charmeuse, enchanteresse ; il y a bien des raisons pour lesquelles on évite de se laisser aller aux chants sirupeux des sirènes dévastatrices.
Et Aphrodite, l’un d’entre elles, sait parfaitement sur quelles cordes de sa lyre jouer pour l’envoûter plus encore et les filets se resserrent, peu importe ô combien il lutte entre les mailles - il chérit volontiers ce baiser offert et joue aussi, en pulsions ardentes qui ne se posent plus de questions, en notes de concupiscence contre les siennes.
Et il sourit un instant épris des charmes dont elle se sied si bien, sourit et se laisse ivre de ses mots ; Ah oui ? Ricanement alors qu’il délaisse l’incertitude sur le banc pour s’engouffrer dans la réserve, où il pose presque instantanément son regard sur elle.

Il succombe encore, l’opium des aimants contre le derme qui roule sous sa taille. Quand elle le provoque, c’est instantané et son sang ne fait qu’un tour car fidèle à lui-même, l’on ne laisse pas des provocations ainsi bâties. Il joint ses mains, caresse latente contre sa taille et remonte le long de son dos - peut-être se songerait-il un peu gauche mais adroit finalement. Dans la finalité, il ne fait que la constater un peu plus, pour s’assurer que tout demeure à sa convenance.
Et les phalanges glissent dans la cascade rosée, s’éprennent de sa douceur pour ne leur infliger qu’une torture plus douce encore.
— Je pense que c’est ton jour de chance, alors. Malice luisante dans les orbes et il ricane, s’écoule rapidement et succombe à son cou, aussitôt dépose l’indécence de satin en baisers papillons qui crépitent sous sa chair et ses lèvres frémissent, comblées de cette peine qu’il commence simplement à lui infliger.

Priape discret, laisse les chevaux piaffer quand le corps s’éveille aux sentiments nouveaux, et c’est sans doute déjà trop tôt pour quelqu’un qui apprécie ce genre de prémices - mais il se sent déjà bordé par les effluves des amoureux des chairs.
Les phalanges qui glissent contre sa taille et sous la jupe, adroits viennent se prêter à quelques approches amènes contre sa peau, il s’éprend Lohan de ce que la sirène peut bien lui offrir, même s’il doit se noyer au fin fond des abysses, alors, ça lui suffira. Il le croit bien.