Ce ne fut pas difficile de trouver le responsable de cet affreux drame, il lui avait suffit de suivre les rumeurs et d'enquêter légèrement pour avoir l'identité du responsable. Aphrodite attend patiemment à la sortie de l'hôpital, dans une partie calme et tranquille, là où personne ne viendrait la déranger. Elle est furieuse, Aphreuse.
On s'en est pris à une amie de son idole, et ça, ça ne passe pas. Vivre à travers le regard d'autrui, vouloir se sentir acceptée et aimée... Aphrodite, elle veut pas faire de mal. Elle veut juste aider son groupe mais d'abord, elle doit confronter seule l'adversaire.
Elle s'imagine déjà revenir triomphalement pour propager l'horrible vérité concernant Evan et les démons de ce dernier. Douce vengeance, elle sourit malicieusement en le voyant sortir de l'établissement.
- Evaaaan ! Qu'elle l'interpelle en lui faisant un signe de main amical, lui indiquant de se rapprocher.
L'esquisse d'un rictus sur ses lippes, Aphrodite l'analyse du regard. Comme ça, il aurait presque l'air innocent. Il cache bien son jeu, le misérable.
- Alors, tu rend visite à ta propre victime ? C'est un nouveau niveau de sadisme ça, hm ?
Aphrodite V. Maltais
Evan Anderson
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Classe : G + Médecine
Pouvoir : Phobokinésie
Type : Psychologique
Position : Président du club d'athlétisme, joueur de triangle (pro) du club de musique
Evan vient de passer une de ses pires matinées, et ce n’est pas la faute d’une gueule de bois. Ce n’est pas la faute d’un.e amant.e délaissé.e et enragé.e. Non. Il a frappé Lucrecia. Lucrecia à l’hôpital. Bordel de merde. IL A FRAPPE LUCRECIA !
Il s’en veut, c’est abominable. Il a envie de se flinguer, de se terminer. Elle a beau le consoler, elle a beau le rassurer, Evan flippe. Il est terrifié. Putain, il l’a frappée. Cette fille qu’il adore, cette fille pour qui il pourrait presque tuer. Il l’a frappée.
En sortant de l’hôpital, Lucrecia à son bras, Evan ne peut pas s’empêcher de baliser. Il se hait. Il comprend pas. Alors il ressasse, il revit la soirée, il veut se souvenir. Il veut se rappeler. Putain, mais alors c’est nouveau, l’alcool le fait disjoncter ?! Il a déjà eu des black-out, mais celui-ci est le pire.
C’est alors qu’il l’entend. Il lève la tête, surpris par l’appel. Aphrodite. Il la connaît de nom, car elle traîne souvent autour d’Arsene et de quelques-uns de ses amis. Elle veut lui parler, et Evan ne sait pas quoi penser. Maintenant ? Et qu’est-ce qu’elle fiche là ?
Il regarde Lucrecia, lui offre un sourire contrit. C’est tout ce qu’il a en stock, depuis ce matin.
- Je reviens.
Il glisse un baiser sur sa joue, empli de remords. Torturé. Mais putain qu’il l’aime. Fidèle à elle-même.
Il s’écarte du groupe, rejoint la populaire aux cheveux roses. Son sourcil se dresse, à peine, quand il note l’expression de son sourire. Et ses mots. Qui l’achèvent.
- …
C’est rare, qu’Evan ne sache pas quoi dire. Il la fixe, cherche à comprendre ce qu’elle veut dire. Si elle le sait, alors c’est que c'est vrai ? Il l’a frappée.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, finit-il par souffler.
Car ils ont convenu de ne rien dire. Ils ont convenu d’en faire leur secret.
- On a trop bu cette nuit, dit-il avec un regard bref mais anxieux en direction de son amie. Lucrecia est tombée.
Il souffle une phrase mensongère, Aphrodite hausse un sourcil, faisant une moue dubitative. La rose ne le croit pas, il pue la peur et la culpabilité. Elle est douée pour sentir ce genre de choses, son instinct et son pouvoir ne lui mentent jamais. Regard anxieux d'Evan en direction de Lucrecia, elle croise les bras, d'un air accusateur.
- Tu peux te mentir à toi-même, Evan. Mais, les rumeurs circulent déjà. Je n'ai eu qu'à les suivre pour te retrouver, tu ferais mieux d'assumer avant que l'on te dénonce.
Elle a un sourire satisfait aux lèvres, pourtant, elle bouillonne de l'intérieur. On a frappée Lucrecia, on a frappée les populaires, on a indirectement frappé Arsene. Et ça, elle ne le tolère pas. C'est enfin l'occasion pour lui prouver qu'elle est digne, une fière membre de son groupe.
- Je sais que tu l'as frapper. Cesse de jouer les innocents. Et ce n'est pas la première fois que tu frappes quelqu'un, n'est-ce pas ? On a des problèmes de gestion de la colère ? Tu veux en parler ? Qu'elle lui dit, d'un ton particulièrement moqueur et dédaigneux.
Elle joue avec le feu, Aphrodite.
Elle s'en rend pas compte.
Aphrodite V. Maltais
Evan Anderson
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Il l’observe, interdit. Elle a l’air d’y prendre plaisir, à frapper cet homme déjà à terre. Elle a l’air de s’en délecter. Elle lui demande d’assumer, mais comment assumer quelque chose dont on ne peut pas se rappeler ? Comment faire amende, s’il n’a même pas les souvenirs pour le torturer ? C’est peut-être mieux ainsi. C’est peut-être pire. Putain. Il l’a frappée.
Evan s’apprête à parler, entrouvre les lèvres, mais déjà Aphrodite enchaîne. Elle lui parle d’autres histoires, de colères. Elle se moque, et, silencieusement, le menace. S’il n’assume pas, elle ira tout dire à sa place ? C’est bien ça qu’elle veut lui faire comprendre ? Mais pour dire quoi, finalement ? Qu’il boit trop et perd parfois la mémoire ? Qu’il se bat dans les bars, avec Darren, et qu’il prend tellement cher qu’il ne s’en souvient pas ? Tu crois vraiment que c’est ça ?
Ses poings se serrent le long de son corps. Il inspire, expire. Dans son esprit, quand il observe sa face angélique, il la voit s’étrangler. Il la voit lutter, le visage terrifié, tandis que l’eau s’engouffre douloureusement dans ses poumons. Dans sa gorge. L’empêche de respirer. Il reprend contenance. Lui aussi, il a des armes. Des armes dont il ne veut pas user, mais toujours des armes.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, répète-t-il avec plus d’aplombs. Raconte ce que tu veux, personne ne te croira.
Sauf lui, il la croit. Il en parlera à la psy, lors de leur prochaine séance. Des problèmes de gestion de la colère, est-ce que ça pourrait être ça ? Dans sa tête, c’est comme si une voix riait, doucement. Cherche encore.
- Après tout, tu es connue pour raconter des mensonges, ajoute-t-il. Tu devrais te mêler de tes affaires.
Un peu plus sec, sur ses dernières paroles. Mais comment réagir ? Evan n’est pas du genre à s’énerver, ni à frapper ou menacer. Généralement on ne lui cherche pas de noises, il est beaucoup trop posé pour ça.
Il s’apprête à partir, amorce son demi-tour. Il n’a plus rien à lui dire. Mais son poing se serre. Il se mord l’intérieur de la joue, lui fait face à nouveau.
- … Ne dis rien. Il se passe une main dans les cheveux, tire sur les racines. Ce sont des conneries, tu ferais plus de mal que de bien.
Haussement de sourcil quand à la défense de l'accusé, la rose sent la colère monter monter monter en elle. Personne ne la croirait, vraiment ? Qu'il est naïf, ou désespéré de ne pas reconnaître la vérité. Cela la ferait presque rire si elle n'était pas enragée, alors elle serre les poings d'un air rageur. Et puis, il rajoute cette petite phrase. Elle ferait plus de mal que de bien... Vraiment ? Avec son fichu sourire, Evan insère le doute en elle pendant un bref instant.
Doute qu'elle balaie d'un geste de la main en souriant, essayant de ne pas montrer ça à l'agresseur de Lucrecia. Elle ne ferait pas de mal, hormis le sien. Il le mérite, pour avoir manquer de respect aux populaires et par conséquent, à Arsene lui-même. Un tel acte ne peut rester impuni, alors elle prend la parole.
- Premièrement, ce sont mes affaires. Deuxièmement, cela ne causerait que ton mal alors pourquoi je ne devrai rien divulguer ?
Passant une main dans ses cheveux roses, jouant avec les racines, elle continue.
- Je suis sûre que toute l'île meure d'envie de savoir que tu te bats un peu trop souvent, que tu es un danger sur patte.
Aphrodite V. Maltais
Evan Anderson
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Rien ne semble raisonner la furie. Il l’observe, voyant bien qu’elle ne change pas d’avis. Evan est le méchant de son histoire, et qui pourrait l’en blâmer ? Certainement pas lui. Car c’est aussi ce qu’il pense, malgré tous les mots que Lucrecia a soufflé pour le rassurer.
Il l’a frappée. Putain, il peut pas se sortir ces mots de la tête. C’était pas toi. Alors qui ?
Son sourire se meurt. Son visage se ferait presque triste. Fatigué.
- Que mon mal ? Tu penses à Lucrecia ? Divulguer des mensonges sur l’un de ses amis ne peut pas lui faire de bien, la détrompe-t-il.
Il y parvient, à tenir le fil. Continuer de dire que ce n’était pas lui. Ce n’est pas son genre, mais ils se sont mis d’accord. Ne rien dire, pas tant qu’ils n’ont pas compris. Tant pis pour ses remords, tant pis pour sa tête qui menace d’exploser.
Son regard se fait vague, à l’idée d’être un danger. Après tout, est-ce que ce n’est pas déjà ce qu’il est ? Bagarreur ou pas, son pouvoir non maîtrisé est un souci. Le reste… Le reste elle n’a pas besoin de le savoir.
- Qui n’est pas dangereux, ici ? philosophe-t-il avec un sourire morne. Je le suis peut-être plus que les autres, je viens à peine d’arriver, mais j’ai au moins le mérite d’essayer de ne pas faire de mal. Il la lorgne de haut en bas. Contrairement à d’autres.
Aussitôt, il penche la tête en arrière. Inspire, expire. C’est tellement pas lui. Mais il comprend pas, Evan, pourquoi cette fille cherche tant à le médire.
- C’est quoi, le souci ? Il baisse les yeux sur elle. Qu’est-ce que t’es v’nue chercher ? Tu veux que je m’énerve, que je te cogne, que je te donne raison ?
Lucrecia ? Pfff, sont-ils vraiment amis finalement ? Il l’a frappé, l’a envoyé à l’hôpital, comment peut-elle lui pardonner un acte aussi violent et impardonnable ? Aphrodite roule des yeux en faisant mine de bailler face aux justifications du fautif, et puis, il la menace. La rose hausse un sourcil dédaigneux, le toisant du regard.
- Tu veux me frapper maintenant ? Je savais que tu étais taré et dangereux, tu confirmes juste mes pensées. Tu dis ne pas vouloir faire de mal et pourtant, tu viens de me menacer, tss.
Elle le jauge une nouvelle fois, l’analysant sous toutes les coutures, un sourire – faussement – triste aux lèvres. Elle repasse une main dans ses cheveux, jouant avec les mèches qu’elle enroule autour de son doigt, reprenant la parole d’une voix aux intonations bien cruelles.
- Tu sais, c’est à cause de personnes comme toi que le reste du monde nous perçoit si mal. J’étais venu pour te dire ça à la base, réfléchis la prochaine fois avant de frapper ta soi-disant amie, ça ne fait pas que du mal à elle mais à l’entièreté de notre communauté.
Ricanant intérieurement de cette mesquinerie, elle se surprend elle-même d’avoir fait ce coup-bas. Qu’importe, l’important est qu’il comprenne le message. Autrement, eh bien, elle devrait bien trouver quelques rumeurs juteuses à dévoiler au journal, n’est-ce pas ? Il ne paie rien pour attendre, Evan.
Aphrodite V. Maltais
Lucrecia Muñoz Flores
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Lun 30 Aoû - 23:11
confrontation
C'est difficile de faire comme si tout allait bien, et pourtant c'est ce qu'elle fait, Lucrecia. Entourée lorsqu'elle sort de l'hôpital, elle fait semblant. Comme si Noah n'était jamais passé avant qu'Arsene et Darren ne viennent, comme si, presque, elle n'avait jamais mit les pieds ici. Royale jusqu'au bout des ongles, une esquisse à ses lèvres plus vraie que nature elle laisse Evan s'éloigner pour rejoindre Aphrodite qui l'interpelle sans prendre la peine de se demander pourquoi lui et pas elle, pas eux ? Elle n'a pas envie de se demander, préfère de loin rester avec les autres tout en envoyant quelques messages à Andrea.
Si au début elle ne prête pas grande attention à la conversation qui se tient bassement plus loin, elle perçoit, après l'impatience de son attente, quelques bribes qui s'élèvent à peine plus. Des mots qui lui font tourner un visage perplexe dans leur direction, et puis des gestes et des expressions qui ne font aucun doute. Evan même de dos ne semble pas bien, et Aphrodite si belle qu'elle est en jubilerait presque. Fière populaire, digne de se tenir en proche d'Arsene, le sourire se fait plus amer cette fois. Plus fatigué aussi, à peine une seconde tandis qu'elle fait quelques pas discrets pour se rapprocher un peu, elle et les autres. Juste assez pour mieux percevoir sans éveiller les soupçons.
Faire comme si de rien était avant de céder finalement, dans un soupir bruyant. S'excuser auprès des autres pour se rendre auprès d'eux poser une main réconfortante dans le dos d'Evan et un regard ennuyé à Aphrodite malgré le sourire presque bienveillant. S'il ne l'est pas il est amical, en tout cas.
— Aphrodite ma belle, mais qu'est-ce que tu fais ici ?
La question est rhétorique, bien sûr qu'elle en devine les raisons de cette perfide présence. Elle enchaîne alors, le ton innocent.
— Je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre quelques morceaux de cette conversation, tu m'excuses hein ? Comme si elle avait le choix. Mais il fallait que j'intervienne parce que je ne peux pas te laisser dire n'importe quoi, mi guapa.
Un silence.
— Evan ne m'a rien fait.
Ses iris qui captent ceux de la rose à cet instant, elle est sérieuse Lucrecia. Tellement qu'on ne peut qu'y croire. Sa main quitte le dos d'Evan tandis qu'elle s'avance un peu plus vers Aphrodite. Ses doigts pour s'enrouler autour de sa couette, son pouvoir de confusion qu'elle active juste assez pour la troubler et l'empêcher de trop penser.
— Ce que tu discernes ne sont que des rumeurs, Aphro. Les rumeurs ne sont pas la vérité, tu le sais pourtant non ?
C'est sa spécialité de propager n'importe quoi après tout.
— Et je ne veux pas que tu racontes un mensonge sur ce qu'il s'est passé hier. Tu n'étais pas là.
Heureusement.
— Je suis mal tombée, j'étais bourrée.
Lucrecia Muñoz Flores
Evan Anderson
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A peine les mots sont sortis de sa bouche qu’Evan sait qu’il n’aurait pas dû céder. Il n’aurait pas dû répondre, car cela ne peut que conforter Aphrodite dans des pensées sur lui qui sont déjà erronées. Car elles le sont, n’est-ce pas ? Ou peut-être pas. Oublie-la, c’est pas toi.
Distrait, comme souvent car c’est un moyen inconscient de s’échapper, ses yeux captent du mouvement tout en l’écoutant. Il les observe, ces personnes qui se mouvent allègrement avec dans les bras un nouveau-né. Il les oublie, juste un instant, ces paroles cruelles qui lui sont destinées. L’ombre d’un sourire se dessine sur son visage, éclaire ses yeux cernés.
Puis son attention lui revient. Sur elle. Il fixe son sourire, un sourire tellement faux que c’en serait presque risible. Muettement, Evan la regarde enrouler ses doigts autour de ses belles mèches aux couleurs de printemps. Il l’observe, de haut en bas, les lèvres entrouvertes sur sa réflexion. Puis c’est d’un ton empli d’une sincère sollicitude qu’il répond :
- Ta vie doit être bien triste pour avoir besoin de descendre les autres de cette façon.
Et si Aphrodite le souhaitait, même après toutes ces méchancetés balancées, Evan serait là pour parler. Car il peut comprendre aussi bien que quiconque le poids d’un passé.
Ses yeux sont sur elle, il a oublié ses mots ou ne les a pas écoutés, incapable donc d’y répondre. C’est alors qu’il la sent. Cette main rassurante, il la reconnait immédiatement. Du coin de l’œil, il observe Lucrecia désormais à ses côtés. Putain. Putain. Putain, il l’a frappée. Angoisse qui remonte, mais rien qui ne transparait. Juste une déglutition, un regard plus triste, quand elle s’avance pour menacer. Evan l’aime, il l’aime tellement de prendre sa défense. Il l’aime tellement d’être si forte, du moins en apparence. Parce qu’il sait.
Merci de le sauver.
- C’est pas grave, Lu’, glisse-t-il d’une voix un peu rauque. Il se racle la gorge, reprend d’un ton plus doux. C’est normal qu’elle s’inquiète, elle a l’air de t’apprécier.
Etire son sourire, se force, car putain ce que ça fait mal de te revoir dans ce lit. Et dans sa tête, pour ne rien arranger, se mêlent maintenant leurs deux terreurs combinées. Des corps qui s’étouffent, qui plongent dans les eaux noires d’une solitude infinie de l’espace. Evan ferme les yeux, se pince l’arête du nez. Le manque de sommeil, l’inquiétude, la honte envers lui-même… il a du mal à tout encaisser. Mais de peur de conduire l’une d’elles dans un cauchemar éveillé, Evan garde ses mains avec lui, s’empêche de les toucher pour les calmer.
- Lu’, il faut que tu te reposes, ajoute-t-il finalement après un coup d’œil en direction d’Arsène et Darren. On va te ramener, ok ?
Plonge ses yeux dans ceux d’Aphrodite. Il aimerait pouvoir la dissuader, il aimerait pouvoir tout avouer, aussi.
A la place, avec chaleur, il sourit.
- J’espère qu’on pourra discuter plus… posément, la prochaine fois.
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Ven 20 Aoû - 10:59
