Ses doigts pour pincer l'arrête de son nez lorsqu'il lit les messages. Putain putain putain. Les flash de ce soir là qui reviennent, la pression des mains de Darren autour de la gorge de Cecil. Merde. Cecil au sol inconscient. MERDE PUTAIN. Il le savait. Alors pourquoi il a rien fait ? Oh il a veillé bien sûr, des heures et des jours -le lendemain, le surlendemain. Cecil ne sortait pas alors il en profitait et ce soir, ce soir c'était pareil non ? Bordel de merde. Les doigts qui tremblent sur l'écran tactile, il répond, se trompe, se reprend. Il s'énerve. Claque un poing sur la table en bois si fort qu'il en renverse son verre avant de s'en aller rapidement en bredouillant une brève excuse.
Pourquoi y a t-il fallut que ce soit ce soir hein ? Pourquoi y a t-il fallut que ça se réalise pour de vrai c'est vraiment n'importe quoi. Darren putain mais quel enfoiré. T'es mort.
Alors il court Karna, il court à en perdre haleine jusqu'au pensionnat, freine comme un malade devant l'entrée pour ne pas se prendre la porte et monte quatre à quatre les marches jusqu'aux dortoirs. Lorsque la porte de leur chambre claque, il ne respire plus mais s'en fiche bien -c'est pas grave qu'il meurt pas vrai ? Il ne manquera à personne, pas même à lui-même c'est dire. Et puis il y a plus important présentement. Un regard pour Cecil qui semble plutôt bien se porter. L'autre, bien plus enragé est pour Darren duquel il s'approche après avoir prit une grande inspiration. Il ignore son esprit qui tangue pour s'accrocher au peu de raison qu'il possède ce soir, à sa rage si grande. Putain Darren tu l'as vraiment fait.
— Espèce d'enfoiré.
Tandis qu'il l'empoigne brutalement par le col pour lui foutre un poing en plein visage. Il en oublie les amitiés quand ça concerne Cecil. Il l'a vu et n'a rien fait.
Karna Desrosiers
Darren Craig
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Le bruit assourdissant des pas lourds qui viennent rompre le silence ambiant, mon corps qui se redresse, et quand la gueule de Karna se montre à la porte, j’ai juste un coup d’œil vif vers Cecil, à peine le temps de me lever que déjà je suis chopé au col, et servi d’un poing.
Cecil. Petit bâtard. Mon regard vers Karna alors que je loge mon poing dans son estomac.
— Bah alors bébé, ça me fait des faux plans pour aller se battre au bar et après ça vient me dérouiller dans la chambre.
Rire à mes lèvres, prépare à paré le prochain coup.
— Calme toi quand même, on est pas seul, faudrait pas choquer Cecil de tes ardeurs.
A tous les coups ça va le rendre encore bien plus vener qu’il ne l’est. Mais j’ai jamais été très doué pour calmer les choses. Et c’est pas prêt de s’arranger. Parce qu’après ce début de soirée, j’ai toutes les pires idées qui me passent en tête.
Mon front que je viens fracasser contre le tien pour te forcer à lâcher, recule d’un pas.
— Si j’avais su que tu serais jaloux de mon date avec Cecil, je t’aurai proposé de date avant bébé. Après qui sait, Cecil tu veux pas d'un plan à trois ? C'est l'occaz.
Clin d’œil, sourire en coin, provocant. Prêt à frapper si Karna avance.
by Flore
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Cecil de Monaco
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Mar 24 Aoû - 22:58
Tu lâches ton téléphone, attends paisiblement (pas trop non) sous la couette alors que tu fixes le mur. T'as pas besoin de lutter pour ne pas t'endormir, t'as l'esprit trop conquérant pour baisser les armes. De longues minutes passent dans le silence et tu ronges ton frein d'impatience. Qu'est-ce qu'il fiche, bordel ? Il est censé être dans sa chambre. Non ? NON ? Les pas dans le couloir, tu dresses l'oreille et te redresses délicatement. La porte s'ouvre et tu t'empresses d'allumer la lumière de la table de nuit. Tes yeux pétillent, ton sourire s'agrandit. Kara est là, ton coeur s'accélère et tu trépignes. Jubiles de voir Darren se faire casser la gueule.
Bim. Tu sais quoi dire pour mettre Karna en colère et apparemment il ne se contrôle plus. Le poing part dans le visage de Darren et tu tires la couette pour sortir du lit.
— « Karna ! »
Tu t'arrêtes. Comment ça un faux plan ? De quoi Darren parle ? Regard vers Karna qui n'a d'yeux que pour sa proie. Tu plisses les yeux pour la fusiller du regard, cette sale lavette. Il fracasse Karna au visage et tu te surprends à l'appeler encore.
— « Karna ! »
Tu te précipites vers lui. Tu n'as pas de réelle compassion quand tu poses ta main dans son dos. Tu veux le pousser à se battre ; encore encore encore. Ecarquilles les yeux quand Darren provoque, qu'il parle de plan à trois. Manques de t'étouffer, outré, choqué par ces insinuations.
— « Quoi ? »
Tu te caches derrière ton garde du corps.
— « Fais lui regretter ses paroles. Fais lui fermer sa grande gueule ! »
Le démon à la gueule d'ange.
Cecil de Monaco
Karna Desrosiers
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Mar 24 Aoû - 23:45
vendetta
Un gémissement étouffé au poing de Darren dans son ventre, il recule à peine et grogne en l'écoutant. La ferme Darren. C'est qu'il n'est même pas sûr de savoir de quoi tu parles et à vrai dire il s'en branle, vraiment.
— Ta gueule.
Trop défoncé et enragé pour prêter attention à tout ce qu'il se dit, il n'est pas difficile de parer son prochain coup. Un poing encore que Darren dévie sûrement avec facilité, destiné en réalité à lui choper les poignets. Les deux entre ses doigts qu'il serre avec force sans le quitter des yeux. La violence dans les iris, sans réagir aux appels de Cecil derrière lui il inspire. Une grande inspiration lente et bruyante par le nez pour tenter de retrouver sa raison sans vraiment y parvenir.
N'a pas le temps de penser que déjà Darren le cogne en plein visage -sûrement le coup qu'il déteste le plus chez lui parce que c'est celui qui lui fait le plus mal. Alors Karna lâche ses poignets, titube en reculant et manque de chuter lamentablement au sol. À la place rencontre la main de Cecil dans son dos, tandis qu'il en porte une à son front, sonné, avant de lancer un nouveau regard noir à Darren. Quel enfoiré putain.
Un date ? Un plan à trois ?
— Putain..
C'est prononcé tout bas, presque gémit tandis qu'il se redresse. Il ne comprend plus rien, refuse de comprendre en réalité parce qu'ils parlent trop. Trop trop trop et tout ça n'a aucun sens pour son esprit perturbé. Qu'ils se taisent.
Taisez-vous. Taisez-vous bordel.
— Putain la ferme !
Dis comme ça on pourrait croire qu'il ne s'adresse qu'à Cecil. Ce n'est pas vrai mais c'est vers lui pourtant qu'il se tourne, complètement dépassé, gesticule des bras avec amplitude tandis que ses derniers filtres se rompent.
— Pourquoi tu l'as suivi toi aussi, hein ?
Parce que ça ne pouvait être que ça pas vrai ? Et maintenant que le mal est fait c'est lui qu'on appelle.
Mauvaise idée.
Il se retourne pour faire face de nouveau à Darren. S'approche rapidement, sur ses gardes prêt à parer d'éventuels coups, avant de le pousser pour lui faire perdre en stabilité et lui asséner un violent coup de genoux dans l'estomac.
— Et toi qu'est-ce que tu cherches, pourquoi t'as fais ça ? Pourquoi je n'étais pas là pour t'en empêcher ?
Ses mains pour le pousser contre le lit dans la volonté de l'y faire tomber.
— C'est quoi ton problème Darren ?
Le problème c'est que vous êtes fous. Tous les trois.
Karna Desrosiers
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Karna qui sert mes poignets comme si il voulait les briser, mes iris dans les siennes, la haine, la violence, et la façon dont il ignore Cecil. Ouais. Ce regard je le connais. Parce que je l’ai déjà vu avec je suis sur, mais surtout parce que je me suis déjà vu avec. Mon coup de tête pour le faire lâcher, ça fonctionne, presque qu’il titube, ça fait mal putain, mais faut ce qu’il faut pas vrai.
Cecil qui se répète. Dans le vide. Mes iris qui se lèvent au ciel pour revenir à lui. Ah De Monaco, toujours le mot pour rendre fou.
— Ouaf Ouaf aussi. Putain à faire de lui un chien de salo…
Le La Ferme, pour effectivement me faire fermer ma gueule. Surprise à mes iris, parce que je suis pas persuadé qu’il m’est destiné celui-là. Wait. Il se retourne contre Cecil là ? Il vient de lui foutre le blâme alors que clairement je transpire tous les torts. Même sous coke j’aurais pas cru ça possible.
Ah. Ça revient à ma gueule. Come on Babe.
Karna pousse, pousse contre le lit, et je réponds pas tout de suite à sa question, pas le temps, finit par choir en l’embarquant dans ma chute. Fauche les jambes, tire les bras, pour le faire tomber sur moi, mes bras pour entourer le corps, putain il est lourd ce con, bloquer, serrer. Frère tu vas pas te relever. Souffle un peu hâché.
— Mon problème ? Vraiment Karna ? Parce que tu crois que y’en a qu’un ?
Un peu de mélodrame « svp ». Je le fais rouler sur le lit pour reprendre l’avantage, à tout moment il me fait rouler dans l’autre sens et on s’éclate comme deux cons au sol.
— Qu’est ce que t’as pris pour être autant une brèle pour te battre ce soir hein ? Coke ? Alcool ? Marijuana ? Fallait partager.
Mon visage que j’approche au sien, pas masse amplitude pour un coup de boule. Pas le meilleur plan. Par contre moment crucial si je veux tenter de l'embrasser voir si il frise.
— Tu sais très bien ce que je cherche. La merde, la merde et encore la merde putain. Ça te saute aux yeux que là ? Mon problème, mais putain, tout est mon problème. Et tu devrais le savoir, parce que putain t’es exactement pareil. Ça se voit à deux milles.
J’ai oublié comment on désamorce un type en colère déjà ? Yolo hein. Mes lèvres que je plonge aux siennes, si il frise, j'aurais juste à le repousser, sinon oh well.
— C'est bon t'as pris ton pied, tu te calme ?
Mes iris qui roulent à Cecil, sourire mauvais.
— Cecil j’espère tu jubiles, c’est full spectacle ce soir.
Pourquoi je m’auto déconcentre en fait ?
by Flore
Darren Craig
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Mer 25 Aoû - 12:41
Hausses un sourcil quand tu as l'impression qu'il te dit de la fermer. Tu dévisages Darren qui pense surement que c'est le cas mais c'est faux. Karna n'oserait jamais te parler sur ce ton - même sous l'emprise de n'importe lequel stupéfiant, même sous la colère. Tu accumules alors Cecil, tu prends sur toi pour rester calme mais la situation commence à tourner au vinaigre. Darren n'arrête pas ses provocations et Karna monte sous pression, s'en prend même à toi alors qu'il remet en question tes choix de la soirée. Tu ne réponds pas, restes au-dessus de cette bassesse d'esprit que tu puniras plus tard.
C'est déjà trop difficile de supporter Darren et ce qu'il débite à la minute. Tu espères sincèrement que Karna prendra le dessus sur ce règlement de compte, car même si l'image créative de leurs deux corps couvert de sang te fait frissonner ; tu ne veux pas avoir à terminer le travail toi-même.
— « Ça suffit. » Siffles-tu à l'encontre de ton garde du corps. « Termine le. Maintenant ! Est-ce que tu vas te remuer ou c'est moi qui vais devoir m'en charger ? »
Cette attente te rend hystérique, la tension entre eux qu'impose l'autre guignol également. Tu le vois dans ses yeux. Tu n'es pas devin mais surement le plus à même des trois à avoir suffisamment observé pour comprendre. Tu serres les dents et les poings, le défie une demi-seconde lorsque vos regards se croisent d'oser le faire. D'oser souiller le peu d'honneur que tu cultives.
Et... Ses lèvres sur les siennes, son corps sur le sien. Ça t'apporte la réponse à cette question que tu t'es posé toute la soirée : pourquoi t'a t-il embrassé toi ? Aucune raison, ce déchet embrasse tout ce qui passe. Cecil, j'espère que tu jubiles.
Tu t'es figé, devenu prince de cire. L'expression aussi écoeurée que vide. Tu les domines de ta hauteur (eux qui ne sont bons qu'à bouffer le sol) et respires silencieusement. Tu enfonces lentement le bout de tes ongles dans ta paume, jusqu'à faire couler le sang. Plaies qui se referment presque automatiquement. Qu'on te laisse saigner, qu'on te laisse souffrir ! Qu'on plaigne et panse tes blessures ouvertes. Non non non, le destin préfère les nier...
— « Allez crever, tous les deux. »
C'est dit à voix basse. Tu tournes les talons et sors de la chambre en claquant la porte. Tu crois avoir mal au coeur mais c'est plus fort que toi. Tu n'es pas certain d'ne avoir un. C'est plus une compression de l'esprit, une jalousie excessive et maladive qui t'assène de coups de couteau.
Non, ce n'est pas à toi de partir. Tu rentres de nouveau quelques secondes après, et d'une démarche mécanique tu te précipites vers la table de nuit, décroches la lampe en arrachant la prise au passage. Fonds sur Darren pour lui éclater brutalement sur le crâne, faisant exploser en milliers de petits morceaux l'ampoule un peu chaude.
Cecil de Monaco
Karna Desrosiers
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Sam 28 Aoû - 19:34
vendetta
Darren qui fauche ses jambes pour l'embarquer avec lui. Bloqué entre son torse et ses bras Karna lâche un soupir d'agacement tandis que les paroles de Cecil résonnent dans ses oreilles. Ça suffit. Ouai ça suffit, mais ce n'est pas comme s'il ne se débattait pas, comme s'il ne cognait pas pour tenter de reprendre l'ascendant. Ses iris encrées dans les siennes comme s'il pouvait l'assassiner rien qu'en le regardant, il écoute. Il écoute Darren, grogne, s'énerve tout en se laissant basculer. En profite pour libérer ses mains qui viennent cogner son visage avant de finir plaquées sur les draps.
La merde, la merde et encore la merde putain. Et tu devrais le savoir, parce que putain t’es exactement pareil.
C'est vrai. Seulement les aveux ça n'a jamais été son fort, encore moins drogué et dans de telles conditions. Mais c'est bien pour ça qu'ils avaient pu se rapprocher ces dernières années. Un peu, jamais trop parce qu'il a toujours été méfiant Karna. Méfiant mais pas assez vigilant et voilà ou tout ça les menaient aujourd'hui. C'est de sa faute, la sienne seule, encore. Parce qu'il n'a pas réussi à empêcher ça. Cecil doit avoir tellement honte.. Même lui est devenu difficile à approcher ces derniers temps. Ce doit être pour ça, parce que Karna n'est pas là.
Il échoue encore encore encore. Il ne sert plus à rien -sauf à ça; des chances données au hasard qu'il ne voit pas venir. Qu'il loupe, souvent, comme le bon à rien qu'il est. Merde. Sa mâchoire qui se crispe à cette seule pensée. Il ne veut plus décevoir Cecil, plus jamais.
— T'es vraiment qu'une merde.
Juste avant que Darren ne vienne l'embrasser par surprise, et alors ce n'est plus seulement sa mâchoire mais son corps entier qui se contracte sous la stupeur. Un moment de latence durant lequel ses pupilles s'agrandissent et son souffle se coupe. Dure encore quelques secondes après qu'il se soit retiré. Tu te calmes ? Tourné vers Cecil. C'est full spectacle ce soir.
MERDE !
Sans remarquer tout à fait Cecil qui s'éclipse, dégoûté, Karna lève par réflexe son genoux pour venir cogner violemment l'entrejambe de cet abruti de Darren. Profite de la faiblesse du sportif pour se dégager en lui donnant un second coup dans le ventre (plus faible vu sa position) afin de lui faire perdre l'équilibre et lâcher la prise sur ses bras. Un râle de colère qu'il lâche en lui décrochant un direct du droit dans la mâchoire et se redresser rapidement.
— Putain t'as cru faire quoi là !?
Juste avant que Cecil ne réapparaisse pour lui briser une lampe sur la tête.
— Qu'est-ce que-
Son regard qui oscille de Darren dans les vapes aux mains du Prince tenant toujours le pied. Remontent sur son visage sans qu'il n'ose trop bouger. Parce qu'il sait à quel point c'est mauvais lorsque Cecil est dans cet état là, bien qu'il n'en connaisse pas les raisons. L'avantage, c'est que ça aura eu le mérite de le calmer drastiquement malgré son taux d'alcool et drogue dans le sang.
Un soupir qu'il retient comme il peut avant de fixer de nouveau le corps de Darren. Il sent ses mains trembler alors il étire ses doigts longuement. Ouvre puis ferme, plusieurs fois.
— Je l'avais.
Le pire c'est que ce n'était pas si faux. Enfin.
S'approche de Darren pour se mettre à sa hauteur avant de saisir son menton et d'examiner son visage. Il se rassure sur son état et veille en même temps, du mieux qu'il peut cette fois, à ce qu'il ne puisse plus attaquer. Prêt à cogner donc (et demain à l'éviter), les yeux pourtant baissés de honte tandis que sa voix s'élève pour s'adresser à Cecil qu'il ne regarde pas.
— Je savais qu'il t'étranglerait. Je l'ai vu. Mais je n'ai rien pu faire.
Pour changer.
Karna Desrosiers
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T’es vraiment qu’une merde que Karna dit. Je me demande s’il le réalise que maintenant que j’en suis une, et je pousse, pousse, pousse encore les limites, le genoux dans les parties, puis dans le ventre, ça fait mal. Je lâche un juron, me plie, automatisme, comme mon rire qui vient filtrer. C’est con pas vrai, tellement con, de rire quand on a mal, je sais même pas pourquoi je fais ça. Cecil qui part. Tout gagné pas vrai ?
Le direct du droit dans la mâchoire, une de mes dents qui se déchausse un peu, ça saigne, j’en crache un peu, et avant que j’ai pu dire une saloperie de plus, je sens un poids lourds sur le coin de ma tête, comme si j’étais tombé dans des ronces, je sens ma vue qui se brouille, je fais un malaise là ? Ouais je crois.
Bruit aigue à mes oreilles, assourdissant alors que j’entends plus rien de ce qui se passe autour de moi. Je pourrais dormir là, dormir, oui, depuis combien de temps j’ai pas fait ça.
Mon regard qui se porte sur les éclats, tapis d’étoiles. Est-ce que je meurs ? Est-ce que je vais mourir là ?
Je sens vaguement ma dent qui se remets en place, le pouvoir de Cecil, mais quelle merde putain, non je veux avoir mal, arrache mon artefact pour empêcher la régénération de se mettre en place. Je sais pas si ça marche, mais je veux pas que ça guérisse, pas maintenant, pas encore, je veux rester comme ça, comme à chaque fois après les soirs où j’ai fini au sol. Soupir à mes lèvres, ma bouche âpre, je veux parler mais j’arrive pas, je veux pas, je sais pas.
— Et maintenant…Cecil
Ma voix me semble murmure, étouffé, mes doigts pour venir lentement toucher l’endroit où ma tête a reçu l’impact, un peu mouillé, douloureux, je crois.
— Est- ce que tu veux … me tuer ?
Jusqu’où je peux pousser. Est-ce que la limite est déjà franchi ? Je vois Karna s’abaisser, c’est lui je crois. Mon menton, dérobe mon regard aux étoiles que sur mon lit quelqu’un a parsemé. Il a le regard bas Karna, la honte. Putain mais déteste moi bordel. Au lieu de détester. Je t’ai filé toutes les raisons pour ça
— Ai la haine,…pas la honte…putain.
Mes yeux qui se ferment doucement. Je veux dormir. Juste dormir. Vous faites chier.
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Darren Craig
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Mar 31 Aoû - 20:48
Je l'avais. Tu restes interdit, et lentement fermes les yeux pour inspirer profondément. L'air remplit tes poumons et ta cage thoracique se soulève. Souffles par la bouche pour te calmer, tes poings se desserrent, la traces des ongles incrustés dans la paume (peau). Voir Darren sonné au sol ne t'apporte aucune satisfaction et l'imaginer souffrir aucune empathie, ne perçoit dans le visage de Karna aucune sympathie. Tu es vide Cecil, nourri par une adrénaline qui se puise dans une détresse émotionnelle et une incompréhension des codes qui régissent les liens.
Karna confesse la vision prémonitoire qu'il a eu et tu réprimes un ricanement sardonique. Fais craquer les articulations de tes doigts nerveusement, t'amuses à les tordre et à les déboiter pour les sentir se remettre en place.
— « Evidemment que tu as vu. »
Tu baisses tes yeux vers lui, l'expression dénuée de sourire. Tu le juges trop sévèrement dans l'intensité de ta neutralité. Il l'a surement deviné, tu n'as pas toujours besoin d'être brutal pour être violent, pas besoin d'être méchant pour être insultant.
— « Tu vois souvent. »
Et tu ne fais jamais rien.
Darren papillonnes des cils, ouvres les paupières alors qu'il arrache son artefact. Imbécile ! Tu pestes mais en tires une certaine satisfaction. Qu'il souffre, ce clochard. Bonheur amoindri quand Karna l'examine et que Darren reprend totalement conscience de lui-même à ce moment là. Le voir le toucher, ça te dégoute Cecil. Il n'y a que toi qui en a le droit - et cet argument vaut pour eux deux. La possessivité maladive te prend aux tripes. Tu ne sais pas de qui tu es le plus jaloux.
— « Non. Pas te tuer. Mais à partir de maintenant je vais simplement t'ignorer. »
Tu le toises de haut, après avoir fait quelques pas dans leur direction, écrasant les éclats de verre sous ta chaussure.
— « Tu crèves de mon attention. Je ne t'en accorderai plus. Je m'abstiendrai de raconter à tout le monde que Darren Craig est une grosse pute qui fourre sa langue n'importe où. Tu ne mérites même pas ça. »
Tu tournes les talons.
— « Karna, on y va. Je dors dans ton lit ce soir. »
Cecil de Monaco
Karna Desrosiers
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Dim 5 Sep - 1:55
vendetta
Évidemment que tu as vu. Ah, c'est précisément ce qu'il redoutait. Les reproches sans sourire, le ton neutre et les mots qui touchent pourtant. Les mots qui tranchent, parce qu'il en devine la suite, il la pense, la connaît par coeur à force d'échouer. Tu vois souvent et tu ne fais jamais rien. C'est vrai. Sûrement est-ce pour ça qu'il ne répond pas.
Le regard bas et las, fatigué de lutter encore mais incapable de se fermer pour autant se relève sur Darren lorsqu'il arrache sa boucle d'oreille sans douceur. Karna ne fait rien pour l'en empêcher, au contraire même en profite pour récupérer et glisser l'artefact dans la poche de son jean discrètement. Ou pas. Peu importe. Reporte ensuite son attention sur ses doigts crispés qu'il étire toujours lentement. Sa mâchoire lui fait mal aussi, un mal de chien. Il veut gerber.
— La ferme Darren.
Léger tremblement de sa voix causé par sa mâchoire en partie paralysée de tout ce qu'il n'arrive pas à sortir. De la honte, de la peur, de la tristesse, de la jalousie, de l'envie. De la colère présente, puissante, partie puis revenue pour finalement rester bloquée. Darren lui inspire tant de pitié, jamais autant qu'il ne s'en inspire lui-même cependant, qu'il n'a même plus envie de le combattre. ((des deux pourtant tout le monde sait que le presque mort est le plus digne))
Tu crèves de mon attention. Et il n'est pas le seul, Cecil. ((jalousie))
Darren est loin d'être le seul à en crever et c'est bien là tout le problème. La surprise pour venir chasser la rage, le silence et les idées noires lorsque Cecil parle de dormir dans son lit. Il aurait dû s'y attendre, incapable de réfléchir convenablement pourtant Karna ne peut que s'en étonner. Se retenir de demander tu vas le laisser comme ça ? Oui. Parce qu'il le mérite pas vrai ? Il le mérite.
Se relever, les poings fermés qui tremblent à en faire s'effondrer les montagnes (aussi immobiles qu'un rocher à l'œil nu cependant), pour adresser un regard à son Prince, le toiser de haut en bas comme pour le défier, plein de colère et de respect (de soulagement) avant de s'éloigner jusque l'entrée de la chambre en silence, le pas chancelant.
L'adrénaline qui retombe, sûrement. Il a vraiment envie de gerber.
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Les mots qui sortent de la bouche de Cecil, l’ignorance, c’est bien tout ce que j’exècre que le plus, et je sais amer à quel point il excelle là dedans, ne l’a-t-il pas fait pendant des années ? Mes iris vissées à le regarder, j’inspire, une grosse pute oui, mais ça Cecil t’as de toute façon pas besoin de le raconter tout le monde le sait déjà. Et comme le poison dont je ne me défait pas, la jalousie, est-ce que je suis jaloux, les mots explosent à ma bouche sans que j’ai le temps d’y penser.
—Toi dans le lit de Karna, je me demande qui est la pute.
Envie. Jalousie. Insupportable déraison. Alors que je l'aime bien Karna en vrai. Il a pas de bol. C'est tout. Est-ce que je ne peux pas en avoir rien à foutre et fermer la gueule ? Tout seul, voilà comment je vais finir. Tout seul. Et je préfère qu’on me crève que de finir comme ça. Parce qu’au moins si on me tue, y’aura quelqu’un jusqu’à la fin. Pas la personne la plus appréciable mais quelqu’un.
Mes iris qui oscille à l’un à l’autre. La porte qui s’ouvre, était-elle déjà ouverte ? Putain je sais plus, je m’en fous. Je les regarde partir et putain ça me fait chier. Mais je l’ai voulu pas vrai. A toujours pousser le bouchon.
Mes doigts sur mon portable, est-ce que j’appelle Andrea ? Ou Livy ? Andrea me prendra surement moins la tête. Je scroll de mon index, mon visage contre le drap plein de verre, je reste quelques minutes, et de rage je balance mon téléphone. Ni l'une ni l'autre.
Ta race putain.
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Lun 6 Sep - 20:36
Tu restes de marbre, avant de finalement presque flancher. Les traits de ton visage se crispent en l'entendant t'insulter : Je me demande qui est la pute. Tu gonfles le torse et le fusilles du regard. Te pinces l'arrête du nez alors que tu fais claquer ta langue sur ton palais. Tu ne sais pas quoi répondre, d'habitude tu sais toujours. Ce soir, tes lèvres se sont scellées en un silence mutique et contemplatif. Karna te toises et tu lui rends son sale regard, les rides des pommettes se creusant dans une grimace crispée.
Tu entraines ton garde du corps, chopes son poignet tel un serpent s'enroulant autour de sa proie. Tu le pousses presque dehors pour être le dernier à sortir. Alors que tu escomptais partir sans rien ajouter, emmurer la solitude de Darren d'un silence glaçant, tu t'arrêtes sur le pas de la porte. Tournes la tete pour le fixer par dessus ton épaule.
— « C'est toi. »
Les yeux brillent de malveillance, se baignent dans les larmes salées qui pointent timidement le bout de leur nez au fond des orbites.
— « La grosse pute. »
Et claques la porte. Tu témoignes à Karna un désintérêt soudain, mais le suit tout de même jusqu'à sa chambre. Une fois arrivé, tu déboutonnes ta chemise et sans lui demander permission, tu tires la couette pour prendre place dans son lit. Qu'il dorme avec toi ou par terre ne changera rien à la manière dont tu vas t'endormir : meurtri.
Murmures.
— « Viens. »
Cecil de Monaco
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Sam 11 Sep - 15:19
vendetta
C'est difficile de ne pas réagir au quart de tour en entendant les dernières paroles de Darren, impossible. Alors il a ce mouvement un peu trop brutal quand il se retourne vivement vers lui, ce même mouvement qu'il arrête brusquement en posant les yeux sur Cecil au dernier moment. C'est infernal de te voir comme ça. Infernal de ne pas pouvoir réagir parce qu'il est trop con, trop défoncé et que déjà le Prince le pousse en dehors de la pièce. Ça l'emmerde si fort qu'il recommencera demain, parce qu'il est con Karna, tellement con que même quand il sait que ça va pas il continue de s'enfoncer. Par habitude sûrement, malgré sa volonté de bien faire, par besoin aussi parce qu'il est définitivement accroc à sa propre déchéance -Darren avait raison (Darren a souvent raison de toute façon) ils sont pareils.
Ce n'est pas vrai. Impossible, parce que si c'était vrai Cecil le regarderait pas vrai ? Là, maintenant il le regarderait mais ce n'est pas ce qu'il fait et il les a vu, Karna, ses yeux presque mouillés après qu'il se soit adressé à Darren. Furtivement, juste assez pour qu'il puisse penser avoir rêvé (peut-être finalement ?) mais il se persuade qu'il ne se trompe pas. Esquisse un sourire désabusé en passant devant, guide le Prince jusque sa chambre dans laquelle Tomie dort tranquillement.
Ils ne sont pas pareils. Ils ne seront jamais pareils.
Viens. Un regard pour Cecil déjà couché quand lui est resté planté près de l'entrée. Regarde-moi. À la lumière de son téléphone se dirige vers son armoire juste à côté pour attraper le premier caleçon qu'il trouve avant de baisser la tête vers lui.
— Je vais me doucher.
Parce qu'il est crade, qu'il a besoin de se remettre les idées en place et que Cecil ne mérite pas ça. Lui non plus ? Lui sûrement, mais pas Cecil alors il va faire un effort. Un petit, encore.
— T'en va pas. S'il te plaît.
C'est inconscient lorsque ça sort, qu'il le murmure avant de se tourner pour rejoindre la salle de bain. Ne pars pas.
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Mar 24 Aoû - 20:40
Tu lâches ton téléphone, attends paisiblement (pas trop non) sous la couette alors que tu fixes le mur. T'as pas besoin de lutter pour ne pas t'endormir, t'as l'esprit trop conquérant pour baisser les armes. De longues minutes passent dans le silence et tu ronges ton frein d'impatience. Qu'est-ce qu'il fiche, bordel ? Il est censé être dans sa chambre. Non ? NON ?