Tout va trop vite pour Charles. Il n'a pas le temps de soulever le poignet pour brailler sur Drystan que la pluie s'abat sur eux. Elle déferle et s'acharne et lui, ne peut que râler derrière la tête blonde qui s'empare des deux filles.
C'est lui qui porte la robe ici merde !
Alors il suit, puis c'est lorsqu'il trébuche et que la boue s'infiltre à travers le tissu de sa chaussette qu'il se rend compte. Il n'a plus qu'une godasse. Et si la saleté n'a jamais vraiment dérangé le jeune homme, perdre une basket neuve, ça le fait chier ouai.
Ses yeux cherchent Kenzo, mais il ne le voit pas. Jusqu'à qu'il apparaisse enfin ! Comme un ange déguisé en Mario.
Alors il sourit, le laisse faire son manège et pénètre dans cet espèce de chalet, de cabane trop grande. Quelque chose du genre. Il sent le bois humide jusqu'ici Charles. Son goût du luxe, son habitude des choses bien faites et correcte le laisse pantois.
Vous voyez. C'est l'esprit du prof mort. Il est en colère parce que vous ne m'avez pas cru bande d'ignares. Je vous laisse faire le feu. Faut que j'enlève cette foutue robe.Puis son regard suit les bras de Kenzo qui remuent à chaque pas qu'il fait. La rondeur de son échine lorsqu'à son pied, il remet la pantoufle. Puis il sourit Charles. Bombe le torse et recule en riant.
Merci mon gueux. On se retrouve dans cinq minutes. Y aura peut-être un teeshirt sec.Ses sourcils remuent, il lance un regard à Drystan puis s'éloigne du groupe, la robe soulevé par le bas entre le bout de ses doigts, qu'il pince parce que ça glisse, ça colle.
À l'aide de son coude, il essaie d'ouvrir les pièces. Mais c'est toujours pareil.
Ça glisse.