Sms envoyé, t'es un démon Arsene. Rire sardonique alors que tu enfonces ton téléphone dans ta poche - prêt à la recevoir comme il se doit. T'as appris il y a quelques années que t'avais une soeur. Mêmes parents, même nom de famille : t'as jamais pu encadrer l'idée. Apprendre que tes connards de géniteur s'étaient reproduis après t'avoir abandonné. Ces fils de pute.

Alors oui c'est peut-être pas sa faute mais Sylvestre existe et quelqu'un doit payer pour cette réalité, cette fatalité. Si encore elle faisait quelque chose de sa vie, te donnait une raison de la détester en te faisant de l'ombre... mais non. La miss est chez les geeks, chez ses rats cachés derrière leur téléphone ou leur ordinateur. Un manque cruel de raffinement et ça te fait péter les plombs. T'es bête Arsene et quand tu le montres c'est en étant méchant gratuitement.

La voilà qui arrive la queue entre les jambes, t'es entouré de Noah, Icare et d'autres. Fais exprès de l'ignorer alors qu'elle t'interpelle. Laisses planer le doute jusqu'au bout.
Finalement, on te donne un coup d'épaule pour que tu te retournes : frère, y'a ta soeur qu'est là je crois. tu daignes finalement entendre sa voix, et lentement tu pivotes pour la toiser de toute ta hauteur.

— « Tu veux quoi ? Tu vois pas que je suis occupé ? »

Etires un rictus malveillant alors que tu regardes un à un chacun de tes amis, avant de reporter ton attention sur elle.

— « A moins que tu veuilles me dire un truc en particulier, viens on t'écoute. »

note à @Icare Alveston et  @Noah Pierce ; juste pour vous prévenir que vos persos sont là et que du coup ils vont assister à une séance de bully envers Sylvestre (à vous de voir si plus tard vous voudrez intervenir pour l'arrêter ou si vous regardez en mode passif) mais voilà pas d'obligation c juste pour vous prévenir que vos persos ont assisté au rp hihi love.

Elle s'excuse direct, et tu perds ton sourire. Cette fois c'est plus de la malveillance et de la méchanceté que tu dégages c'est surtout du profond mépris. Comment quelqu'un d'aussi faible mentalement et d'aussi niais peut faire parti de ta famille ?
T'aurais pu espérer qu'elle s'énerve, te remette à sa place mais non. Elle est juste bête à bégayer devant vous, à se confondre en excuses et en justifications.

— « Ecrase. Laisse tomber, accouche. Tu veux quoi ? »

Poses finalement ton regard sur elle (après avoir balayé tes amis juste avant) pour la jauger sans pudeur ; quand elle fait tomber son téléphone tu fais claquer ta langue sur ton palais. Soupires bruyamment, visiblement exaspéré.
Elle cherche les messages, ses doigts tremblent et tu lui arraches facilement ds mains, les doigts vers le haut.

— « Hop hop hop. Qu'est-ce que tu cherches ? Je t'ai rien envoyé, alors commence pas à t'inventer une vie. »

Tu le gardes dans ta main, les bras le long du corps et fais quelques pas en avant pour te rapprocher d'elle. La ressemblance au niveau du visage est frappante, marquante tant elle ressemble au souvenir flou de ta mère, le seul qu'il te reste tellement tu était petit. Ce détail t'execre encore plus.

— « Et arrête de répéter à l'école qu'on est frère et soeur. J'ai pas envie d'être associée à une moins que rien comme toi. »

Les mots sont durs, peut-être parce que tu projettes tes propres insécurités sur elle.

— « Répète, que ça soit bien clair pour toi, dans ce petit crâne. »

Que tu tapotes du bout de ton index.

T'as perdu la tête Arsene, embarqué dans un spectacle, une farce qui te dépasse cruellement toi aussi. C'est toi qui vous as imposé ce décor ! Tout le monde vous regarde, tu peux plus reculer, tu veux pas céder. C'est toi le plus fort, c'est toi qui les dominera tous, c'est toi l'élu ! Celui choisi pour les guider tous - et tu laisseras pas un membre de cette famille t'extraire de nouveau à ce rôle, maintenant que tu as trouvé ta place, tu la gardes.
Tu joues le jeu jusqu'au bout, qu'importe les conséquences.

— « Non. Je te le rends si je veux et j'ai pas envie. De toute façon t'en as besoin pour quoi ? »

Tu te penches au dessus d'elle, prenant le risque de peut-être recevoir une gifle pour ce que tu vas dire.

— « Tu vas appeler qui à la rescousse ? T'as aucun ami ici. »

Tu tires sur l'objet alors qu'elle essaie de le récupérer, manques de le faire tomber au passage. Tu n'es pas insensible à ses larmes, mais tu prends sur toi parce que tu ne tolérerais pas que quiconque d'autre que toi puisse la faire chialer de cette manière.
Quand un mec de ta classe rigole non loin pour se moquer d'elle (de la situation, mais d'elle) tu lèves la tête pour l'interpeller.

— « Owen je te dérange pas trop ? Ça vous amuse, tous ? Baisses les yeux, enfoiré. »

Quand la menace tombe, tu vrilles.
Reportes ton attention sur elle. Cette fois t'as plus du tout l'air de prendre ton pied, t'es sur le point de craquer.

— « Tu- tu vas quoi ... ? »

Serres le portable dans ta main.
Avant de le balancer avec violence contre le mur, le regardant s'exploser en plusieurs morceaux.

— « Tu vas quoi ? »

Que tu répètes, tremblant.

J'ai pas besoin qu'on me sauve.
Sourire mauvais que tu ourles, sourire fou aussi parce que cette affirmation tu l'as clamé haut et fort bien avant qu'elle n'arrive, bien avant qu'elle ne rejoigne cette école.
C'est une phrase de gagnant, une phrase de Hawkins. Mais c'est trop tard, parce qu'au même titre qu'elle n'a pas demandé à être ta soeur, tu n'as jamais voulu être un frère pour qui que ce soit.

— « Voyez-vous ça ! Madame a des gens importants dans son téléphone. »

Ricanement qui se meurt entre tes lèvres, déformées d'une grimace méchante. Tu l'observes silencieux ramasser les restes de son téléphone cassé.

— « Il s'appelait comment ? Jean-Jaques ou Britney peut-être ? Mince, ça fait de moi un meurtrier. J'espère que tu sympathiseras avec le prochain. »

Elle te fonce dessus et te pousses avec ses deux mains. Tu manques de tomber sur Noah et Icare. Tu te redresses alors qu'on t'aide à te relever. T'as grave la haine Arsene, la haine qu'elle puisse te rendre les coups devant tout le monde.

— « Mon problème c'est que t'existe soeurette ! Mais en plus de ça, que tu sois aussi pitoyable que ne l'est ton pouvoir. »

Un pouvoir reste un pouvoir.
C'est là où tu te contredis Arsene parce qu'à tes yeux, tous les possesseurs de pouvoirs ou d'artefacts sont supérieurs au reste du monde.

— « J'ai rien à cacher. »

Goutte de sueurs qui perle le long de ton front.

— « Mais je ferai pas ce plaisir, Sylvestre. »

Tu appuies sur le bouton pour l'éteindre, mais avant que l'écran ne passe en noir, une petite voix parvint aux oreilles de Sylvestre seulement.
Il envoie des sms compromettants à des garçons ! COURAGE FRANGI-.

Sourcils qui se froncent quand elle parle de suicide. Ça ne t'impressionne pas, c'est du bluff pour exprimer sa colère et sa frustration. Faut dire que vous êtes gâtés par les gênes tous les deux : à croire que s'appeler Hawkins est une lourde responsabilité ; un fardeau à porter, aussi.
Tu la toises et fais claquer ta langue sur ton palais, la jaugeant comme si tu allais la dévorer.

— « Papa et Maman avaient déjà trop d'enfants ! Après m'avoir abandonné, t'avoir c'est de la provocation pure et dure ! Tu n'existes que pour me casser les pieds, voilà ce que tu es. »

J’arrive pas à croire que je t’admirais autant.
C'est pas la première fois qu'elle dit ça, tu ne comprends pas en quoi. Ont-ils parlé de toi, ces enflures ? Ont-ils osé t'idéaliser alors qu'ils t'ont vendu à l'état sans rechigner une seule seconde ? Tu sens la veine de ta tempe gonfler, alors qu'une goutte de sueur froide glisse sur ton visage. T'es tellement furax que tu pourrais frapper le mur.

— « On est tous les deux déçus à ce que je vois- »

Elle tourne les talons, annonce qu'elle se casse et tu vrilles. Elle te tourne le dos maintenant ?

— « Reviens-ici j'avais pas fini ! »

Tu te jettes à sa suite, la chopes par sa queue de cheval et tires d'un coup sec pour la ramener contre toi, bloques ton bras en dessous de sa gorge pour lui couper la respiration.
Aveuglé par la rage, et instoppable quand il s'agit d'assoir ton autorité. C'est ta soeur, y'a que toi qu'a le droit de la toucher, pas vrai ?

— « Tu restes là sale cafard ! »

T'as un peu pété un câble pour rien - mais c'est comme ça dès que ça concerne la famille. Tu vrilles parce que ça te touche plus que les autres trucs. Sylvestre te met hors de toi, à te tourner le dos. Si elle n'est pas capable d'encaisser, elle, alors qui le pourrait ?
Tu projettes injustement sur elle tes propres insécurités, tes frustrations vis à vis de tes parents.

— « Je vais te fumer ! »

Peut-être que tu te reposes un peu trop sur eux, tu te donnes en spectacle car tu sais qu'Icare et Noah seront là pour t'arrêter. D'ailleurs, tu te débats comme un lion quand Icare t'attrape le bras pour te retenir, mais lâches finalement ta soeur quand Noah intervient à son tour. Tu grognes, confus et clignes des yeux alors que tu ne la vois pas s'éloigner. La voix de ton ami bien ancré dans la tête.

— « AH MAIS lâchez moi ! »

Tu tires d'un coup sec alors que tout le monde vous regarde. Fronces les sourcils et les toises du regard, la respiration encore saccadée.

— « Putain... »

Heureusement qu'ils sont là.
Mais tu leur diras pas.
Non, tu préfères remettre tes manches correctement et tourner les talons pour aller t'isoler un moment avant la reprise des cours.