12 raté & 2 touché:

8 raté & 1 touché:

3 raté & 1 touché:

D’une fierté sans égale, lorsqu’elle se rend compte que ses tirs, malgré sa maladresse, on fait mouche. Une façon alors, pour reprendre pleinement conscience de cette guerre qui l’entourait et tenter de disparaître dans un buisson. Ana et sa petite taille, c’était d’une facilité sans nom. À tel point qu’elle fut aux premières loges du suicide d’Andrea.

L’esprit de compétition qui ne l’avait pas fait remarquer Lohan et ses fesses enflammées qui étaient sur le départ. Bien trop abasourdie par l’acte de désespoir de la lycéenne. Yeux grands ouverts face à l’incompréhension, consternée. La mâchoire qui se crispe alors, bon débarras qu’elle se peste dans ses pensées. Un karma qui venait de tourner, pour celle qui l’avait forcé, qui l’avait traîné, durant une longue après-midi pour trouver un costume. Ana qui n’avait aucun désir à s’habiller pour l’occasion de la fête de ce soir, se retrouvait maintenant avec un costume immonde en boule dans un coin de sa chambre. Misérable.

Grincheuse alors, qu’elle s’essaye une nouvelle fois à la discrétion. L’étau se resserre comme diraient les plus intelligents. Pourtant, c’est le noir complet, comme si le casque était tombé sur ses yeux. Un noir luminant, mais il était certain qu’Ana ne voyait plus rien. Désorientée totalement face à une étrange lumière.

BAM. BAM.

Deux balles qui la frappent. De façon rythmée tandis que d’autres semblent lui passer à côté. La douleur, encore. Mais bien plus meurtrière que cette unique balle précédente. Alors la sensation lui fait perdre pied, comme souvent, que son corps s’électrifie et que de léger éclair semble s’aventurer autour d’elle. Vif, soudain. Sans doute inexpliqué que l’un d’eux se sent comme attiré par une présence plus âgée.

Mais plus encore, dans cette rage qui l’anime. Mitraille celle qui passait par là, criant à s’en déchirer les poumons.

6 raté:

7 raté:

Sortir quelqu’un du jeu était une certaine fierté. Il fallait se l’avouer, même pour Ana et l’incompréhension des règles. Bien plus encore, qu’elle ignorait totalement la personne qu’elle avait éjecté de cette guerre. Mais les choses ne se passent jamais comme on aurait pu l’espérer, car malgré sa petite taille qui se fond facilement dans le décor c’est les balles qui sifflent. Encore et encore, auprès d’elle et sa haine de vivre. Une qui parmi tant d’autre, éclate sur son épaule. Un douleur vive qui s’enchaîne, elle dont la respiration n’était toujours pas retrouvé.

Fallait-il mieux pour les autres qu’Ana se calme, mais pourtant -et aussi étrange que cela puisse paraître, lorsqu’on la connaissait, elle se plie aux règles. Grogne, insulte sans même s’en cacher dans sa langue natale. Le corps toujours électrifié, car ce n’était pas quelque chose qui s’arrêtait d’un claquement de doigt.

12 raté & 1 touché: