Il faudrait qu’elle range. Il faudrait vraiment qu’elle range. Une boulette de papier vient s’échouer à côté de la corbeille. Viser, Prudence ne sait pas bien faire ; comme tout le reste. Une pile de papier en équilibre plus que précaire, une agrafeuse en mille morceaux et quelques bouquins ici et là. Elle ne les a jamais lus, se souvient-elle seulement comment lire ? Pas sûr. Un bâillement. Bon, puisqu’il faut ranger. Maudissant son envahissante conscience, Prudence délaisse sa chaise à roulette dans un mouvement brusque, manquant de faire s’écraser sa tour de papier. Ces trucs-là, elle s’en occupera demain. Ou après-demain. Oh avec un peu de chance, ces jours là ne viendront jamais. Et si elle se faisait écraser par un camion poubelle en rentrant chez elle ? Non, elle n’était décidément pas si chanceuse. . Ah les poubelles. Prudence parle à voix haute, s’insulte toute seule pour y avoir penser. Les élèves ne pouvaient-ils pas passer une journée sans remplir les corbeilles à ras bord ? Quel métier pourri. Profond soupire alors qu’elle observe la petite pièce lui servant de bureau, non pas qu’elle y passe beaucoup de temps. Quelques canettes de bière vides vaillamment dissimulées sous la fenêtre, sa propre corbeille à papier débordant de paquet de chips, et serait-ce des bouteilles de détergeant vide qui trainent là-bas, empiétant sur le passage ? Encore un soupire quand elle se penche pour ramasser un nettoyant pour les vitres trainant par terre depuis quelques jours. Quelques pas et elle le repose à sa place, dans le placard déjà plein à craquer. . Voilà, Prudence a rangé. Elle peut mourir en paix. . S’affale à nouveau sur son siège, ses grosses rangers venant frapper le bois du bureau alors qu’elle y pose les pieds sans se préoccuper de salir encore plus son lieux de travail. Ranger lui avait décidemment bouffé toute son énergie, mieux valait ne pas en faire trop. On frappe bruyamment à la porte, Prudence fronce les sourcils, n’aimant pas particulièrement être dérangée pendant sa pause. . « Ya personne ! » . Avec un peu de chance, on la croirait.
Prudence Delacour
Ramos Coatl-Rivera
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Dim 15 Aoû - 16:39
La journée de cours avait touché à sa fin et Ramos avait juste pris le temps de jeter son sac dans sa chambre et de prendre une bombe de peinture dans un tiroir avant de ressortir. La vie recommençait enfin une fois libéré des classes. Habituellement il n'était pas très graphique mais on lui avait filé cette bombe et il avait l'intention de la vider jusqu'à sa dernière goutte. De préférence sur les murs de l'école. Donc il s’en était trouvé un beau, plutôt vide et isolé comme un animal blessé hors du troupeau. La proie idéale quoi. Donc il l’avait attaqué à coup de peinture rouge y inscrivant en grandes lettres “Les populaires sont des trous du cul”.
Ça ne le satisfaisait pas tant que ça en réalité. Mais il manquait d’idées donc il haussa les épaules en se détournant. Ça ferait l’affaire. Il ne fit pas deux pas qu’il entendit dans son dos d’une voix forte et pleine de sourcils froncés un :
“Coatl- Rivera, retourne toi”
A priori le surveillant avait bien pris la peine d’utiliser l’entièreté de son exotique patronyme et l’élève suivit l’ordre, à une cadence désobligeamment lente.
"C'est le deuxième cette semaine. Je t'ai pris la main dans le sac cette fois plus d'excuses."
Son tag s'effaçait lamentablement du mur. A croire que le surveillant avait un somnus de super nettoyage ou un truc du style. Ramos mit les mains dans les poches l'air de montrer que tout ça lui passait tout à fait par dessus la tête.
"Faut pas s'énerver comme ça mec respire quand tu parles. On dirait que tu va etre a cours d'air"
[p]"Et toi on dirait que tu vas aller faire un tour chez la concierge pour une bonne colle ! Suis moi !"[/b]
Le surveillant entra dans le bâtiment pour parcourir les couloirs d'un petit pas nerveux suivi d'un Ramos très nonchalant qui prenait le temps de check ses connaissances au passage.
"Plus vite !"
Le surveillant frappa ensuite nerveusement a la porte de la concierge et ouvrit sans vergogne, peu importe l'excuse fournie par celle-ci. Il annonca ensuite dramatique presque :
"Ce jeune idiot se moque du monde. Il repeint les murs de l'école à coup d'injures et se permet d'insulter des surveillants. Je vous laisse appliquer les sanctions nécessaires."
Puis une fois Ramos entré, il referma la porte dans un claquement brut. Le mexicain s'installa sans invitation sur la chaise en face de la rouquine, un sourire en coin
"Wesh Pru, bien ou bien ? "
Il se pencha en arrière sur sa chaise, avisant du regard l'état de la pièce.
"T'as vu comment il était vener le pion ? J'ai cru qu'il allait s'étouffer avec sa salive"
Il ricana. Ça sentait le chaos et l'abandon dans cette pièce. Sauf Prudence qui avait toujours cette douce odeur de sucrerie. Honnêtement ce n'était pas légal de donner autant faim rien que comme ca. Lui il ne risquait pas de faire le même effet. En général il fleurait les relents de fast food mexicain genre tacos, le tabac et le déodorant pour homme bon marché. Pas le même délire.
D'un coté a l'autre de la table un monde administratif les séparaient et pourtant ils se connaissaient bien, ils avaient même ete de bons amis a une époque. Les retrouvailles autour de cette même table, la premiere fois qu on l'avait amene boir la nouvelle concierge avaient ete un choc pour lui parce que tres honnetement elle était aujourd' hui si loin de ce qu'elle avait été. Il aurait éventuellement aimé l'aider à tout surmonter et quitter ce job galère, mais c'est pas comme si elle voulait de l'aide.
Au moins c'était son domaine de camoufler les bonnes actions. Avec son air irrévérencieux il donnait l'impression qu'il se prenait pour le boss ici presque.
"Bon aller on passe pas par quatre chemin hein, tu veux pas que je te range ton bureau en guise de punition ? Parce que c'est le bordel ici hein. "
Pitié qu’ils n’ouvrent pas la porte pitié qu’ils n’ouvrent pas la porte pitié qu’ils n’ouvre pas la porte. Prudence donnera son rein promis, son foie déjà prêt à la lâcher et bien plus encore. Un petit bout de son âme déjà trop torturée, bousillée. Pitié qu’ils n’ouvrent pas la porte. Un regard de tueur en direction de cette dernière. Non Prudence n’est pas là, Prudence est absente aujourd’hui, si vous voulez bien repasser plus tard- La porte s’ouvre. Et merde. . Prudence se redresse, enlève ses pieds de son bureau dans un semblant de professionnalisme, oubliant bien vite le reste des lieux criaient le contraire. Un surveillant et derrière lui, qui ne parviendrait à se cacher même s’il le voulait, la grande masse d’un Ramos puni. Elle écoute d’une oreille distraite cette histoire de peinture sur les murs, plaque un sourire absolument niais et insipide sur son visage. . « Oh mais bien sûr laissez le moi, on va bien s’amuser tous les deux. » . Sourire qui disparait bien vite une fois le surveillant parti, une fois Ramos installé sur une chaise sans aucune cérémonie. Elle ricane. . « Wesh Ramos. T’es abonné à mon bureau ou quoi ? » . Non vraiment, n’avait-il pas mieux à faire ? Comme séquestrer des gosses et manger leur goûter ? Il passait décidemment bien trop de temps ici, non pas que ça l’agace, au contraire. Ah Prudence ne l’avouera jamais, mais elle les aime ses visites impromptues. Toujours la même rengaine, un surveillant qui râle et un Ramos tout sourire venant s’avachir sur sa chaise. Elle sourirait volontiers si elle se souvenait comment faire. A la place, un petit rictus amusé prend place sur son visage jusque là ennuyé. . « T’as envie de devenir la concierge de la concierge ? Ba vas-y, fais-toi plaisir ! »
. Elle englobe d’un grand geste du bras l’ensemble de son bureau ben bordélique. Grand bien lui fasse, elle, elle n’avait pas la force ne serait-ce que de se lever de sa chaise. . « T’as écrit quoi sur les murs ? Un truc sur les populaires je parie… Tu les a traité de chiens galeux ? de sales cons ? » . Ah Ramos, elle le connaissait bien trop pour son propre bien. Petite lueur de fierté dans le regard, ne peut s’en empêcher. A une époque, elle aurait râlé pour ne pas avoir participé à cette petite dégradation du bâtiment, ronchonné toute la journée pour ne pas avoir été punis elle aussi. Maintenant, Prudence trouvait juste ça particulièrement drôle qu’on lui demande à elle, de lui trouver une sanction.
Prudence Delacour
Ramos Coatl-Rivera
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Mer 18 Aoû - 19:45
« Reformulation, je ne suis pas abonné à TON bureau, je suis abonné au bureau de touts les concierges de ce foutu bahut. C’est limite plus le mien que le vôtre. J’etais la avant toi et j’y serais prêter encore après qui sait.»
Il rit. Ce siège où il était assis, c'était quasiment son trône. Mais il s’en leva quand même lorsqu’elle acquiesca
« J’ai fais tellement de travaux d’interet généraux que c’est limite mon job. On devrait me payer pour ça. »
Il commença avec le bureau, empilant soigneusement certains papiers. Pour un mec avec cette attitude il était bizarrement assez appliqué, il faisait ça plutôt pas trop mal, peut être avec la force de l’habitude.
« Oh franchement rien de bri… He mais tu me connais bien toi dit moi. Les populaires sont des trous du cul j’ai écris. Honnêtement pas ma meilleure. En début de semaine j’avais tagué « Arsène la petite chienne »et je m'étais pas fait gaulé. Peut être que c’est pour ca que le pion m en voulait autant il a reconnu ma superbe calligraphie
Du sourire dans ses mots tandis que ses mains faisaient leur œuvre de fée du logis. Il ouvrit la fenêtre. Puis regarda dehors.
« Je finis vite et après je te kidnappe pour qu’on sorte tu vas pas rester à mourir là dedans, il fait trop beau. Ou alors si tu veux tu vas coller des petits ce sera marrant à voir, ils vont supplier leur mère .
Haussement d’épaules, Prudence s’en fout un peu, parfaitement blasée. . « Ouai mais c’est moi ta concierge préférée hein ? T’as qu’à postuler pour l’emploie après tes études, on partagera ma chaise. » . Si on la virait de son poste, Prudence ne savait honnêtement pas ce qu’elle pourrait bien faire du reste de sa vie déjà bien trop longue à son goût. Peut-être pourrait-elle livrer des pizzas, ça lui parait là un bon choix de carrière pour une femme boiteuse sans permis à la peau toute collante. Prudence ne prend pas la peine de répondre à la suite. Payer Ramos pour ces travaux d’intérêts généraux ? Ah l’école n’avait certainement pas les moyens, fallait-il qu’elle lui révèle son salaire pour briser là tous ses espoirs ? Mais s’il voulait nettoyer son bureau gratuitement, Prudence ne l’arrêterait certainement pas, prenant un malicieux plaisir à le voir empiler des papiers dont elle avait jusque-là oublié l’existence. Ah, pas celui-là. Trop tard et Prudence a bien la flemme de parler pour rien. Tant pis, elle dira que ce document, personne ne le lui a jamais donné. L’ignorance est son meilleur atout. . « Pas terrible ouai… Ah c’était toi !! » Elle se redresse un peu en ricanant. « J’me disais bien que l’écriture me faisait penser à quelque chose… j’ai bien fait de passer devant comme si j’avais rien vu alors. Enfin ça m’a pas empêché d’y retourner plus tard pour nettoyer ton sale travail. » Un soupire plus qu’exagéré vient franchir ses lèvres. « En fait c’est toi qui me donnes tout ce boulot, connard. » . Si l’insulte est lancée dans un froncement de sourcil, Prudence est bien incapable de lui en vouloir, et il le sait. Ça l’amuse même et rend ses journées un peu moins monotones, mais ça, il ne faudrait pas le crier sur tous les toits. Aah ça lui manque de taguer les murs, repeindre les portes et insulter ses petits camarades. Dommage qu’elle soit payer pour y mettre fin. Suivant avec un désintérêt total le petit ménage de son ami, elle finit par marmonner un peu pour la forme, intérieurement plus que ravi qu’on veuille bien la kidnapper. Elle renverse la tête en arrière, fait tourner sa chaise à roulette. . « AH si seulement… un jour tu vas trouver mon cadavre en décomposition en passant par là et ça sera le plus beau jour de ma vie. Enfin de ma mort. » Parce que s’apitoyer sur soi-même est un art qu’elle maitrise à la perfection. « J’men fou qu’il fasse beau. » Ou qu’il fasse mauvais d’ailleurs. Mais l’idée d’embêter les gamins lui fait relever la tête, arrêter ses tours de manège, la scène prenant forme dans sa petite tête déprimée. « Bon ok… mais c’est parce que t’insistes tellement que ça en devient gênant. » .
Prudence Delacour
Ramos Coatl-Rivera
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Mar 24 Aoû - 18:50
« T’es ma pref de tous, mais bon y’a chaise je te la laisse. J’ai de grandes ambitions. Tellement grandes que je serais peut être méga célèbre et je pourrais genre te faire bosser avec moi et on sera plein aux as. »
Il riait parce qu’il n’y croyait pas il avait aucun réel plein d’avenir à part éventuellement utiliser les compétences acquises pendant ses études de construction pour monter des petits projets. Il s'imaginait que c'était encore loin, qu’il pourrait encore traîner avec sa bande de lascars.
Ramos savait bien se servir de ses mains et avait déjà monté des meubles pour se faire de l’argent de poche. Donc au pire il pourrait recommencer. Bref il ne remarquait pas les soucis de papiers de Prudence et une fois ses piles propres finies il s’attaqua à autre chose. Il la laissa parler, d’abord souriant, puis haussa les sourcils.
« He Pru, ils abusent t’as ce pion qui m’a accompagné son Somnus nettoie les trucs à volonté limite. Enfin je sais pas comment ça marche mais il fait ça rapidement sans effort ils auraient dû l'envoyer. Rebelle toi contre ces tyrans ! Regarde tu te fais exploiter pour rien la. »
La Révolution ! En voilà une bonne idée. Le groupe des rebelles n'était pas étrangers à ça, ça complotait à tour de bras dans la bande à Scarlet. Lui ça l’amusait cette idée de tout renverser juste pour créer de l'animation déjà. A sa tirade d’apres il hésita à la reprendre, concerné par ce pessimisme ou plaisanter. Il choisit plaisanter qui était toujours la meilleure option dans toute situation amicale :
«Je mettrais ta photo sur la ofrenda alors. Comme ça tu passera me dire un coucou pour dia de los muertos. »
Qu’il ne fêtait presque pas parce qu’il n’avait pas de photo, rien de particulier et qu’il ne connaissait pas beaucoup d’autres mexicains avec qui partager ça. Il termina une étagère, ouvrit un placard débordant d’objets précairement entassés :
« He ben heureusement que je suis la. Franchement. Tu devrais me dire genre « merci Ramos mon sauveur ». Tu sais quoi j’ai eu une idée vraiment merdique mais très drôle. Mais très merdique. Tu aimes le rodéo ? Tu aime le rodéo sur un gros prédateur hyper dangereux ? »
Oui l’idee fleurissait dans sa tête. Oui il se voyait transporter la petite Prudence pour qu’ils aillent ensemble semer la terreur dans l’ecole. Il avait appris des choses vraiment bien en cours de contrôle récemment. Déjà le Grocodile n'attaquait que assez peu les personnes spontanément. Et sinon ben il pourrait juste donner son artefact de contrôle à Pru si ça devait dégénérer.
Son grand sourire ne présageait rien de bon mais il était très content.
Sa préférée, bon elle pouvait faire avec. Si l'idée d'un futur tel qu'il le decrit ferait presque briller les yeux de la concierge, la réalité la rattrape bien vite. Prudence ferme les yeux, soupire de frustration. . "Aah si seulement ! Appelle moi le jour où tu seras pas aussi paumé que moi et on en reparlera !" . Car si Prudence a un peu d'espoir pour Ramos, elle doute que le succès tombent du ciel pour des lascars comme eux. Ramos deviendra-t-il éboueur ? Elle le sait un minimum doué dans la construction, mais sait-on jamais... Prudence n'aura alors peut-être pas la pire des carrières. Pessimiste flagrant l'obligeant à balayer le rêve d'un geste déprimé. Non non non pas pour eux, jamais pour eux, jamais pour ceux qui traînent dans la poussière, font les croche-pieds et s'arrachent les goûters. . Elle s'insurge un peu, se redresse sur sa chaise, la bouche pincée. "Comment ça il nettoie des trucs ?? Pourquoi c'est pas lui le concierge ? Enfin j'ai pas envie qu'on me vire hein mais quand même..." N'était-ce pas la moindre des choses d'aider les gens dans le besoin ? Prudence était terriblement dans le besoin, terriblement. Et ne se souvient pas du nom du surveillant ayant surgit 5 minutes plus tôt ; ils se ressemblent tous et ne font que lui ramener des élèves par flemme de les punir eux-mêmes. "La révolution c'est fatiguant Ramos, j'vais perdre de toute façon et on me coupera la tête. Imagine ma tête en marshmallow coupée qui rebondi par terre, ça a l'air marrant quand même..." . Presque perdue dans ses pensées, Prudence se dit que ce n'est peut-être pas si mal, de finir comme ça. On se souviendra d'elle, c'est certain. Finit par ricaner un peu sans se prononcer, pour ne pas le vexer. Mais Dia de los muertos elle ne sait pas trop qui c'est et on lui a toujours appris à ne pas parler aux inconnus, non pas que ce conseil ait été scrupuleusement suivi. . Elle se penche un peu sur sa chaise sans rien perdre des vas et viens de son ami. Elle aime bien le regarder s'agiter, s'animer et remplir la petite pièce de sa grande présence. Ça lui remonte le moral ; un peu. . "Hooo merci Ramos mon sauveur, qu'est-ce que je ferais sans toi." . Un ton bien dramatique et sarcastique suivi d'un ricanement mais honnêtement, elle le pense un peu. Et l'idée d'un rodéo sur un prédateur ? Prudence fronce les sourcils, le grand sourire de l'autre ne présageant rien de bon ; ou au contraire de folles péripéties. . "J'aime pas le rodéo." Attend, que venait-il réellement de proposer ? Son visage s'éclaire et un trop rare sourire fait son apparition. "OH ! Le Crocodile ! Est-ce que ça ne serait pas... La meilleure idée du siècle ?! Oh oui oui tu pourras dévorer les enfants et je crierai des ordres. " . L'idée lui plaît, l'idée lui plaît beaucoup. Ah ce n'est certainement pas tous les jours qu'on lui propose ce genre de chose, comment refuser. .
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