S'il vous plaaaaais

C'était un samedi assez ensoleillez et Amaya avait entendu parler que son professeur de physique Somnus prenais sa pause et se relaxer. C'était le moment rêvé pour qu'elle le lui demande des conseils, voir son objectif du jour, le convaincre de lui donné plus de leçon pour qu'elle apprenne à mieux maitriser ses transformations. De ce fait, elle finissait de se préparer pour ensuite le cherchais dans les jardins.

Le soleil était au rendez-vous, il faisait chaud et la demoiselle avait tout prévu pour bien profiter de ce beau cadeau de la nature. Eh oui, elle s'était mise en robe et s'est fait une queue de cheval. Intelligente, quand elle veut !

Enfin bref, au bout de quelque minute, elle le trouve allongé, se relaxer au soleil et surement bien mérité son moment de détente..... Seulement, Amaya ne l'entendais pas comme cela. Non, pour elle c'est une invitation pour qu'on puisse le déranger. Ce qu'elle fait ! Une fois bien approchais, elle se penche sur le côté, les bras derrière le dos et le sourire d'un parfait petit ange.

- Bonjour, professeur Constantin ! J'espère que vous allez bien ?

c'est non d'avance

Le regard perdu vers le ciel, il pense à plein de choses.

Déjà. Comment va-t-il pouvoir placer les mots de la liste dans son cours.
Ensuite, comment gérer les fortes têtes : comme Matthew.
Et puis aussi, comment gérer ceux qui ont aucune maitrise de leurs pouvoir.
Constantin a un gout amer dans la bouche rien que de penser à cette dernière question : il se le dit clairement, il y en a beaucoup trop qui peine à maitriser leur don.

Ça l’agace.
Ça le travail.

Mais ça l’empêchera pas de profiter de sa pause.
Le Samedi est vraiment la meilleure journée pour se détendre.
N’ayant rien à faire de bien spécial, il se contente de rester posé dans l’herbe.

Il se détends, couché, le regard dans un premier temps perdu vers le ciel jusqu’à ce que lentement ses yeux se ferme.
Une sieste sera de mise.

Oui. C’est un bon programme.

« Bonjour… » Entend t-il.

Eh merde.
Pourquoi.
Maintenant.

Il était à deux doigt de trouver le sommeil.
Il entend la voix mais n’a pas envie d’y faire face.

Et pourtant.
L’agacement le force à ouvrir les yeux.
Tourne son regard vers … Amaya.

Le chat de la classe, une fripouille qui ne sait pas tenir en place.
Ça le blase d’avance.

Mais il va essayer d’être polis : c’est le minimum.

« Bonjour Amaya. Ça va et toi ? Je suis occupé comme tu peux le voir. »

Aller, c’est direct et clair.
Il est occupé, qu’elle aille voir ailleurs.

Si seulement c’était aussi facile.

S'il vous plaaaaais

Comment expliquer qu'elle ne risque pas de le lâché avec une excuse qui pour elle, n'est pas réciproque ou franche. Pour elle, elle n'était pas occupée, cela fait qu'elle peut essayer d'insister. Mais elle ne le ferait pas de manière si franche. Loin de là. Elle sourit doucement et aussi l'air angélique, que tous les professeurs savent : Elle n'est pas si angélique que cela, voir le contraire. Donc cela prend tout un autre sens avec lui que feinter l'innocence. D'ailleurs pour elle, Constantin était le professeur qui pouvait l'aider. Elle met un point d'honneur à l'autonomie. C'était pour cela qu'elle mettait en priorité d'être studieuse.

Peu importe ce qu'on pense d'elle. Elle sait qu'elle est loin de plaire, étant donné qu'elle sort de la norme même étant Somnussienne. Enfin, elle mit ses mains derrière le dos et continua à sourire. Se rapprochant doucement, comme pour essayer de l'approcher sans l'agresser avec la question fatidique.

Être occupé ne poserais pas de problème, vu qu'elle pense que la question et la réponse ne dure que 5 seconde. Mais elle ne comptait pas encore, sachant qu'il serait évident qu'il refuse donc compté des heures supplémentaires en ce jour, serait trop ambitieux.

- Je vais bien.... Je peux me joindre à vous ? Enfin si vous ne voyez rien à redire.

Première étape, essayer de l'approcher, de rester, de l'amadouer.

je le redis, c'est non

Déjà saoulé.
Il ne le montre qu’a moitié. Il le sent, Amaya n’est pas là uniquement pour lui passer le bonjour, elle cherche autre chose.

Mais c’est pas lui qui va poser la question.
Car il a pas e n v i e.

Alors il la laisse s’exprimer.
Elle va bien et veut se joindre à lui.

E V I D E M M E N T.

Pire encore, Constantin le sent mal s’il refuse.

Alors il va essayer encore une fois d’être clair. Car clarifier les choses il n’y a que ca de vrai ok.

Il finit par se tourner vers elle.
Il a tellement envie de l’envoyer boulet de suite.

Mais il ne doit pas.
C’est un prof qu’il fasse la part du marché a ce niveau là.

POLITESSE OBLIGE.

« Ecoute si tu veux mais il ne se passe pas grand-chose, je ne fais que me reposer. »

Reste quelques secondes dans le silence.
Elle s’attends probablement à plus, mais ce n’est pas lui qui va lui tendre la perche.
Alors il en rajoute une couche.

« Bref, tu risques de t’ennuyer, je te conseil de faire autre chose de ton samedi. »

Et il se recouche tranquillement.
Ferme les yeux.
Et ce, pour montrer que quoiqu’elle veuille c’est : N O N.

Même si je vous supplie ?  

Elle le sentait elle aussi. Comme un instinct pour les personnes un peu saoulé par sa présence. Mais d'un côté, elle est attirée par lui. Elle ne s'est pas encore décidé s'il serait plus une proie que l'homme qui peut l'aider à la sortir de ce pétrin qui est la transformation. Mais son "instinct", lui dit qu'elle peu titiller encore ses nerfs. Qui sait peut-être qu'il cédera. Après tout, elle fait ce qu'elle veut. Elle l'écoute, le soleil tape et une brise de vent vient balayer ses cheveux vers l'arrière pour qu'elle puisse mieux le fixer.

Comme par hasard.

Elle l'écoute jusqu'au bout, le laissant même un moment de silence.... Attend, elle ne réplique pas dès la première phrase. C'est encore plus inquiétant venant de la boule de poil. Elle baissa son regard un instant, même si elle sait que ses airs de chat battu ne fonctionne pas avec lui. Elle se mordait même la lèvre pour rien lui demandé. Elle ne voulait pas se mettre a dos.... Maaaais s'il devient la proie, cela serait pire qu'a l'heure qu'il est ? D'un côté, elle se dit qu'avec lui, cela serait une mauvaise idée.

- Je.... Je ne veux pas vous ennuyais .... Mais j'ai l'impression que vous, seul pourrais m'aider et ... Enfin, peut être que je me berce d'illusion. Navrée de vous déranger. C'est vrai que vous devez vous reposer. Cela ne doit pas être simple d'enseigner et de supporter certain..... Ou certaine.

Elle avait un léger pincement au cœur, car d'un côté, elle dévoile ce qu'elle pense. Elle sourit toujours et ne pleure pas. Elle aimerait tant pouvoir ne plus dépendre de qui que ce soit.

- Même si d'un côté, cela pourrais sans doute vous débarrassez de moi plus vite.... Enfin pardon, j'ai dit que je ne vous dérangerais pas avec cela.

non c'est non

Couché contre l’herbe il veut fermer les yeux.

Il veut s’évader.
Il veut o u b l i e r.

Et pourtant, elle est toujours là.
Toujours à ses côtés.
Pour combien de temps sérieux.

Il souffle légèrement alors qu’elle parle.
Explique son problème ou du moins commence émettre une demande, il le comprend bien Constantin mais il aimerait ne pas l’entendre.
Elle essaie de se montrer compréhensive.

Ca le fait hausser un sourcil.
« Vrai que je suis pas fan des heures supp. »

Franc.
Concis.
Et véridique.

Il finit par enfin affronter son regard.
Grave erreur.
Elle et sa mine renfrognée.
Elle et ses yeux de chat potté.

Suggère un semblant de solution : ce qui l’arrange elle évidemment.
Il roule les yeux.

« Sérieux … tu as bien choisi ton moment, ca peut pas attendre ? »

Direct.
Cash.

Aucune envie de faire des heures de tuto supplémentaire.
Car il le sait Constantin, quand il commence avec l’un alors ca n’en fini pas.

Mais bon.
Il se doute qu’elle va pas lâcher l’affaire.
Ca le saoul vraiment.