Hot Deal

— Je ne l’ai jamais fait.

Te prendre à la légère. Je prends rarement, jamais ce qui m’obsède à la légère, et t’as déjà montré que tu pouvais avoir envie de m’étouffer avec un coussin. C’est parce que je te prends pas à la légère que tu m’obsède, parce que tu peux m’atteindre. Tu peux trouver la faille, me faire sortir de mes gonds. Quand je me fous de la gueule des autres. Parce que dès la première fois c’est ce que t’as fait.

— Je ne me souviendrais pas de ton nom sinon.

Je perds mon regard au ciel, alors que tu réponds, lâche un simple, hm-hm de connivences, avant qu’un sourire ne fende mon visage, sourire en coin.

— Je me demande ce que tu me réserves Cecil.

Parce que je suis à court d’idée et de procédés pour m’infliger de la douleur. Parce que parfois même me battre suffit plus. Alors si t’as des idées, je crève de les subir. Mais ne me déçois pas. Je veux sentir, ressentir, vivre, survivre, un jour de plus.

Je te laisse entrer seul pour finir ma clope, regarder le ciel un peu plus longtemps, je ressens que du vide, alors que j’étais si plein juste avant. Les soupirs qui s’enchainent à mes lèvres avant que je rentre dans la bâtisse, entre dans la chambre un peu ailleurs, mes iris qui lorgne sur toi, putain de provocation de te voir torse nu. Tant mieux pour moi au moins j’ai la vue.

Mon haut que je vire à mon tour, avant de m’écraser sur mon lit, soupire avant de fermer les yeux.

Le silence pour envelopper les murs.

Encore une insomnie je peux le sentir.

Fait chier.