Sérieux — Rationnel — Sportif — Respectueux — Généreux — Buté
Fiable — Moralisateur — Le big bro — Latino et fier de l’être
Blasé — Gueulard avec ses proches
Kenzo est de ceux qui semblent toujours être en colère.Les sourcils constamment froncés, les poings trop souvent serrés.
Pourtant il n’en est rien.
Bien qu’il soit si simple de lui coller l’étiquette du rebelle aux vues de son allure peu rassurante, il est tout aussi simple de constater dès les premiers mots échangés qu'il n’est pas aussi menaçant qu’il en a l’air. Traitant avec respect ceux qui lui sont inconnus, il paraît parfois même un peu trop sérieux pour les jeunes de son âge.
Il est de ceux qui s’entêtent éternellement.
Têtu et certain de n’avoir jamais tort, il est difficile de lui faire entendre raison une fois qu’il aura pris parti. Solide sur ses positions, il est quelqu’un de ferme et fidèle à ses principes, bien qu’il reste tout aussi enclin à s’adoucir quelque peu face aux jolies demoiselles.
De ceux qui gueulent, tout en prenant soin de vous.
Muni d’une bienveillance hors pair, il est celui qui encourage sans relâche, qui croit en son entourage, qui croit en eux sans l’ombre d’un doute. Qui trimballe cet air d’agacement partout où il se rend, mais qui saura trouver le temps pour filer un coup de main. Qui dit toujours non, mais sera là quand c'est important.
De ceux qui ne sont pas particulièrement sociables mais qui regrettent de ne pas plaire aux filles davantage.
Peut-être un peu trop rabat-joie, ou trop facilement irritable. Peut-être trop dur, ou trop obsédé par ses séances de musculation. Comme s’il était toujours sur la défensive. Ornant cet air blasé auquel on s'habitue sans en avoir le choix.
Il est de ceux qui semblent en avoir marre, tout simplement.
Mais pourtant.Il reste un jeune homme aux épaules larges, résistant sur tous les plans.
D’une réelle honnêteté, mais qui regrettent ses mots blessants.
D’une étonnante galanterie et d’un respect des femmes inculqué par sa mère.
Une force de la nature incapable de vous laisser tomber.
— Fils d’une mère célibataire colombienne au tempérament de feu et d’un père absent, son enfance n’a pas été des plus tendres. Mais bien que les faibles revenus d’Elvira (taxi) ne pouvaient lui procurer de meilleures conditions de vie, lui ne semblait manquer de rien. Comme si cette misérable vie lui suffisait. Ou plutôt ; comme s’il était incapable de se plaindre face à sa génitrice rongée par la culpabilité.
— Sa mère n’ayant pas les moyens d’habiter un quartier chic, Kenzo a résidé dans un quartier pauvre au nord de la Californie et ce dès ses trois ans, avant cela il avait vécu au nord de la Colombie.
( enfance )
— Passant son temps à sortir en quête de divertissements autres que les cris des voisins de palier, il s’était rapidement lié d’amitié avec de nombreux enfants de ce même quartier. Tous étaient pauvres, mais tous semblaient heureux. C’est aussi dès son plus jeune âge qu’il se découvre une passion pour les sports, à commencer par le football.
— Par chance, Elvira se fait remarquer pour sa vitesse et son contrôle de la route par une riche femme d’affaire ; Mme Mekki. Celle-ci l’embauche en tant que chauffeur personnel. Suite à cela, Kenzo rencontre ce qu’il croit être la plus jolie petite fille du monde : Charles. Il déchante en apprenant le réel genre de l’enfant, mais devient tout de même son ami.
— Quelques mois plus tard, Kenzo et sa mère emménagent dans un petit appartement du même quartier, mais bien moins délabré. Kenzo et son ami Charles font en sorte de se voir chaque jour, peu importe l’endroit. Bien que le jeune blond se montre parfois agaçant, Kenzo ne semble pas se plaindre de sa compagnie, du moins jamais très longtemps. Les absences d’Elvira se font de plus en plus nombreuses et longues : ses courses lui prennent tout son temps. Heureusement, la présence de Charles lui permet de ne pas se sentir trop seul durant cette période. Puis, accessoirement, le jeune brun décide de renommer son ami Carlito.
— Dès ses huit ans, Elvira apprend à son fils à s’occuper de la maison et surtout : à prendre soin de lui. Angoissée à l’idée de le laisser si souvent seul et de foirer son éducation, elle profite du peu de temps qu’ils ont ensemble pour lui apprendre à cuisiner et lui inculquer de nombreuses valeurs morales telles que le respect et la politesse.
— Heureusement, le jeune brun devient responsable très tôt, à défaut d’en avoir le choix. Mais il reste tout de même un enfant qui se plaît à attraper les insectes, à jouer au ballon, à courir, sauter, grimper aux arbres. Il passe la plupart de son temps aux côtés de Charles, le présentant même aux autres enfants de son quartier pour qu’ils puissent jouer tous ensemble. Mais n’oublions pas que le quartier de Kenzo reste dangereux, le jeune colombien a même déjà été témoin d’un passage à tabac et de quelques magouilles liées à la drogue. Heureusement, ces manigances ne l’ont jamais attiré.
( découverte pouvoir )
— À ses onze ans Kenzo brise sa première poignée de porte, celle-ci, à peine effleurée, tombe sur le sol sous le regard ébahi de son bourreau. Il se dit que ce sont des choses qui arrivent, que l'appartement n’est pas dans un parfait état. Mais ce n’est qu’une fois le mur de sa chambre presque entièrement détruit qu’il comprendra l’étendu de sa force et surtout ; le peu de maîtrise qu’il avait sur celle-ci.
— Suite à la découverte de son don, rien de positif n’en ressort ; il craint pour ceux qui l'entourent. Kenzo s’isole une bonne période pour ne blesser personne et éviter de détruire le moindre bien matériel. Lui qui a toujours aimé passer son temps dehors se cloître dans cet appartement qu’il ne supporte plus. Et il se sent seul, Kenzo, terriblement seul.
— Mais Charles se retrouve à l'hôpital, et Kenzo l’y rejoint. Les poings serrés, les larmes aux yeux, la haine à la gorge, il se considère responsable de ses blessures. Car c’est bien lui qui a cessé de veiller sur son ami. La mère de Charles est présente elle aussi, mais il est trop difficile pour Kenzo de la regarder dans les yeux. Écrasé par le poids de la culpabilité, il jure à celle qu’il a toujours appelé tata (contre sa volonté) de protéger son fils toute sa vie durant.
— Il apprend que Charles a lui aussi un pouvoir, celui-ci lui permettrait d’être très résistant. Kenzo croit à un miracle, le don de son ami le rassure énormément et lui permet à nouveau de le voir sans risquer de le blesser. De nouveau réunis pour leur plus grand bonheur.
— Mais ce plaisir ne dure pas, Elvira tente d’avoir des réponses à ses questions.
Qu’est-il arrivé au mur de ta chambre ? À la porte de la salle de bain ? Pourquoi évites-tu mi amor abraza ? Tant de questions auxquelles Kenzo se devait de répondre en espérant qu’elle puisse l’accepter. Mais c’est le devoir de toute mère d’accepter son enfant tel qu’il est, et c’est d’autant plus simple tant il est la prunelle de ses yeux. Elvira comprend, mais ignore comment l’aider.
— Un mois après avoir découvert son pouvoir,
on vient le chercher. Le jeune garçon, se trouvant dans le creux des bras de sa mère, lui fait alors ses adieux. Il tente de la rassurer, de lui dire que tout ira bien. Il s’efforce même d’y croire pour paraître plus convaincant car les mots sont tout ce qui lui reste à ce moment-là. Kenzo est incapable de lui rendre son étreinte, il pourrait bien lui broyer les côtes sans s’en rendre compte, le risque est trop grand. Alors la mère et son fils se séparent, laissant derrière eux une traînée de tristesse.
( à Sajna )
— À son réveil, il est aux côtés de Charles, sur cette île où tout lui est inconnu. Mais il relativise et reste optimiste, acceptant avec fermeté ce nouveau départ comme s’il l’attendait. Elvira lui manquera, terriblement même, mais un différent avenir l’attend ici. Puis, avec un peu de chance, il parviendra à maîtriser cette force destructrice qui l'éloigne du reste du monde.