la respiration saccade au rythme du cœur dans sa poitrine
puis c'est le néant
le vide qui heurte sa vision
une grandeur qui s'affaisse
elle s'écroule et écorche vif
frappe tout sur son passage
déferle contre lui
avec colère et hargne des vagues insipides et violentes
puis lorsque le chaos termine son dessein, qu'il s'apaise enfin Charles lève le bras, laisse sa mâchoire s'avancer, ses dents claquer les paupières qui se ferment et s'ouvrent, là à regarder le spectacle
un spectacle qu'il déteste, qu'il aimerait ne pas avoir à subir puis ça démange la jalousie démange, elle gratte contre ses phalanges qu'elle force à s'ouvrir jusqu'à venir attraper la cause du cœur qui cogne trop fort dans sa poitrine de la sueur qui suinte sur sa nuque et qui coule jusque son échine les journées d'été défilent vite et c'est comme si ce moment là il ne passait pas
T'es sérieux Kenzo putain ? Je t'ai envoyé des messages depuis ce matin pourquoi tu réponds pas ? Tu fais chier. Je me suis inquiété sale connard.
C'est la fureur qui parle, celle qui retourne l'estomac, qui griffonne les parois de sa gorge lorsqu'il voudrait hurler un peu plus à Kenzo que merde, t'as pas le droit de me laisser sans nouvelles, j'étais inquiet. Que quand c'est moi, toi tu râles, par contre quand tu fais l'inverse, j'ai pas le droit de m'inquiéter. Puis d'un coup de pied Charles frappe dans la jambe de Kenzo pour le faire basculer lorsqu'il fait ses pompes sur le terrain du stade.
comme une rancœur qui ne faiblit pas
comme une incapacité à comprendre il n'a pas envie de comprendre alors ses prunelles défient celles de Kenzo
poings serrés et menton levé son pouvoir déjà activé car il connaît Kenzo l'agressivité du Colombien et son caractère et il s'en moque Charles lui il veut des explications
pourquoi tu réponds pas Kenzo tu t'es trouvé de nouveaux amis ?
Tu mala hostia y las putas pecas me ponen a saco @Kenzo Carriedo
Il y a ces gens qui se lassent de tout. Des activités, des relations, du quotidien monotone qui règne sur leur existence, de leur vie tout simplement. C’est un piège dans lequel on risque de tomber, certains plus que d’autres. Car quand on aime trop, les sentiments tendent à s’affaiblir plus violemment. C’est le fardeau de ceux qui se lassent, de ceux qui s’ennuient, de ceux qui se cherchent en permanence.
Mais Kenzo ne fait pas partie de ceux-là. Il n’est pas un grand adepte du changement mais ne s’en plaindra pas non plus. Alors il avait terminé par se faire d’autres amis; une fatalité qui n’a rien d’extraordinaire pour la plupart des gens, mais c’était sans compter sur les sentiments de Charles.
Au fil des années, le colombien est parvenu à s’ouvrir à de nouvelles personnes et malgré ses airs de désintérêt, on peut deviner que ça lui a fait un grand bien. Le fait de créer de nouveaux liens lui permet de ressentir cette chaleur humaine qu’il semble désirer depuis pas mal de temps déjà.
Mais Charles a toujours été ta source de chaleur favorite.
Il y a certaines scènes qu’on ne peut éviter. Après avoir passé la matinée à bavarder avec Andréa et l’après-midi à s'entraîner sur ce terrain, il lui était difficile de voir le temps filer. Même l’idée de passer un simple coup d'œil sur son portable ne l’a pas effleuré. Alors il écoute Charles se plaindre sans vraiment lui donner trop d’importance, l’ignorant pendant son exercice physique avant que le blond ne démarre les hostilités.
Qu’est-ce que tu fous, là ? Il se relève d’un geste brusque, lui empoigne le col d’une main, comme pour l’avertir, et lui donne une dernière chance de passer à autre chose. T’es pas ma mère que j’sache, et t’es mal placé pour me faire ce genre de reproche. Alors Cállate. D’un mouvement vif, sans être trop violent, il le pousse un peu.
Puis il se tourne tout en se demandant quelle mouche l’avait bien piqué, cet idiot. Tout bien réfléchi, c'était sûrement l'un de ces nombreux caprices de diva, à Charles, et comme d'habitude ce sera de l’histoire ancienne dans l’heure qui suit. Du moins c’est ce que Kenzo croyait.
Kenzo Carriedo
Charles Mekki
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Mer 13 Oct - 14:16
la colère d'un instant celle qui ne dure jamais bien longtemps
qui reste un peu, qui perfore le cœur s'immisce en lui
puis qui s'échape laisse là les trous béants de son passage
puis revient un peu plus furieuse laisse sur son passage les traces malsaines d'une rage incontrôlable
Charles laisse sa mâchoire s'avancer, presque à craquer lorsque Kenzo daigne ouvrir sa gueule. Lorsqu'il l'attrape par le col pour le bousculer, lui faire comprendre que c'est pas le moment de le faire chier. Qu'il est occupé. Putain. Charles serre le poing lorsqu'il le voit se retourner. Puis il se met à avoir ce sourire si nerveux, la nervosité le fait se perdre. Mais Charles il abandonne pas si facilement. Parce que c'est Charles. Qu'il va continuer jusqu'à que Kenzo explose, jusqu'à que Kenzo s'excuse.
Encore heureux putain. J'me serais déjà barré.
Sa basket revient violemment cette fois-ci, heurte le bas des reins de Kenzo. Puis il ne bouge pas, reste derrière lui. Attend qu'il enrage. Parce qu'il s'en branle, de se prendre des tartes Charles. Il est en colère, de le voir minimiser ce qu'il ressent, sur le moment.
Donc tu te fais des nouveaux copains et tu te conduis comme le roi des enc*lés Kenzo ? Putain. T'es vraiment pire que les petites connasses chez les populaires.
le regret qui cogne dans sa poitrine
un mélange affreux entre la colère et la tristesse qui se fondent
Charles ne supporte pas, un spectacle pareil parce qu'il ne l'a pas prévenu, qu'il ne demande que ça un message par jour c'est pas compliqué non ? c'est pas ce que font les potes ? se donner des nouvelles ?
Un rire jaune qui s'évapore de ses lèvres, qui viennent ouvrir sa gorge. Charles recule finalement, ramasse le sac de Kenzo et vide le contenu par terre, hoche la tête, comme s'il avait trouvé la réponse à ses questions. Comme si c'était évident.
Mais c'est ça en fait. T'es devenue une connasse. Putain la honte mec... Toi qui joue le macho', tu m'étonnes que les filles te passent sous le nez...
le mettre en rogne
un peu pour qu'à son tour lui aussi il soit en tord
qu'à la fin de leur dispute Charles ne soit pas le seul à s'excuser de ses mots
Tu mala hostia y las putas pecas me ponen a saco @Kenzo Carriedo
Il n’a pas saisi la chance que tu lui avais offert, bien au contraire, il a préféré s’enfoncer dans sa haine exaspérante. Éprouvante. Alors il te cherche, il te provoque, il tente de te pousser à bout et t’en es bien conscient. Parce que c’est évident comme le nez au milieu de la figure. Parce que tu l’avais vu venir finalement.
Mais Kenzo va tenter de ne pas lui en tenir rigueur malgré tout. Il parvient à l’ignorer encore quelques instants jusqu’à ce qu’il reçoive ce coup dans les reins. Il inspire, comme pour se contrôler de toute pulsion de violence, et expire en entendant ses mots aiguisés comme des lames.
Tu vas le cogner, tu le sais et l’action puérile de Charles te conforte dans l’idée qu’il est en tort et que tu as raison. Tu n’as rien fait de mal, c’est lui qui te cherche, sans raison. C’est lui qui a tout faux. Il mérite pleinement ce qu’il va lui arriver.
Pour ne rien arranger à son cas, le franco-algérien lui assène le coup de grâce suite à sa dernière déclaration. Quand il te rappelle que tu ne plais pas aux filles. C’est presque comique finalement, mais ces dernières paroles brisent la patience du colombien qui se retourne lentement vers sa future victime.
Si tu crois que j’vais retenir mes coups parce que c’est toi, tu te trompes… Et pourtant il les retiendra, ses coups. Justement parce que c’est lui. Parce que c'est bien beau de ne pas sentir la douleur, mais il reste inconcevable qu’on puisse le défigurer. Alors il le cognera, juste assez pour le faire payer, mais pas assez pour l’envoyer à l'hôpital.
La droite part sans prévenir au niveau de sa joue. Sans trop d’élan mais avec assez de force pour qu’il en souffre. Mais c’est Carlito, il ne sentira rien, alors c’est pas si grave.
C’est quoi ton putain de problème ? Tes phases de chieuse tu peux t’les garder. La haine au regard, il l’observe se remettre de ce coup. Le reste est dit en espagnol, comme il a toujours eu l’habitude de faire quand la situation devient sérieuse. Et si t’as un problème, dis-le tout de suite ou va crever.
Puis il attend. Il attend un signe qui lui prouve que Charles se calme, ou au contraire, qui lui démontre que les coups ne vont pas s’arrêter dès maintenant. Il serait simple pour Kenzo de prendre le dessus lors d’une bagarre, mais ça ne réglera rien. Alors il est prêt à encaisser autant de coups qu’il le faudra, à en donner aussi, et ce jusqu’à ce que ça passe.
Kenzo Carriedo
Charles Mekki
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Jeu 14 Oct - 18:26
Charles n'a pas envie de sourire, pourtant, c'est les dents qu'il montre. Qui se serrent et sans ressentir le moindre pincement sur la joue, Charles se voit malgré tout vaciller. La mâchoire qui claque, qui se rabat. Par réflexe il crache au pied de Kenzo, voit le sang qui s'y écoule, mélangé à sa salive. Puis le regard, d'un air de lui dire C'est tout ? Tu peux pas faire mieux que ça ? Le blond passe délicatement sa paume sur son menton, désactive un instant son pouvoir puis sent la douleur s'abattre contre ses gencives, arracher la muqueuse de sa bouche qu'il a mordu sans même le vouloir alors il le réactive sans même attendre. Souffle un instant, les sourcils froncés.
Charles ne supporte pas la douleur il n'a jamais pu ni celle physique pas même celle mentale
parce que c'est trop dur
de supporter la cruauté du monde
et qu'il est plus aisé de l'étouffer dès le départ
Pourtant sur le moment, il a envie de voir Kenzo le frapper aussi fort qu'il le peut. Que lui aussi, s'en veuille. Qu'il voit les larmes s'agglutiner sur ses yeux, qu'il prétende que ça fait pas mal, alors qu'au fond, il a le cœur qui se déchire. Alors dans un acte désespéré, Charles retire son pouvoir, supporte la douleur lancinante dans sa joue. La colère qui fait grossir sa cage thoracique à chaque inspirations trop violentes. Mouvoir ses poings nerveusement. Puis il lui attrape le poignet pour l'attirer vers lui et frappe dans son ventre, dans un coin des côtes.
Va te faire foutre sale connard. Comment ça c'est quoi mon problème ? T'es incapable de t'excuser ou quoi ?
Charles relâche la pression, revient frapper son ami dans l'épaule pour qu'il recule. Ses articulations lui font déjà mal. Et parfois il regrette, d'avoir autant usé de son pouvoir, parce que ça le bousille maintenant, de ne plus l'utiliser. De supporter la douleur qui ne s'efface pas, celle qui continue de heurter, de salir, de meurtrir. Celle dont l'effet n'a aucun pouvoir. Alors Charles passe ses paumes contre son visage en râlant à voix haute. Pour que Kenzo entende bien son mécontentement. Que merde quoi. T'as merdé ouai. Toi t'as merdé pas moi.
Putain t'es même pas capable de comprendre le problème. T'es vraiment un énorme teubé Kenzo je te jure. Tu m'étonnes qu'ils aient pas voulu te faire passer...
Les complaintes continuent, plus basses cette fois et Charles patiente. Attend que Kenzo s'énerve pour de bon. Comme d'habitude. Tant pis si cette fois ils s'ignorent mais il reviendra, il le sait. C'est comme ça. On ne change pas des habitudes déjà trop bien incrustées.
Tu mala hostia y las putas pecas me ponen a saco @Kenzo Carriedo
Ta chaussure se tâche de son sang, t’amenant presque à la raison. Tout serait plus simple s’il n’était pas tant détestable, là tout de suite. Puis tu te rassures encore en te répétant que la souffrance doit probablement être le cadet de ses soucis, au blond. Que lui a toujours été le plus apte à subir la violence. Et ça te conforte dans l’idée qu’il mérite d’autres coups.
Charles l’insulte de nouveau avant de lui foutre un nouveau coup dans le ventre, comme pour lui assurer qu’il ne veut pas en rester là. Comme pour lui prouver qu’il continuera jusqu’à ce qu’il craque. Et en toute logique, Kenzo craque. Car Kenzo a déjà bien trop encaissé pour sa jolie gueule. Car Kenzo n’en a plus rien à foutre de ses sentiments à ce connard de Charles ou de la raison qui le pousse à lui casser les couilles pendant sa séance de sport.
Il bouillit à chaque mot qu’il prononce, à chaque coup qu’il donne et il regrette même de s’être retenu tout ce temps. Mais ça ne dure pas.
Alors tu arbores ton air le plus furieux, pas tant différent de celui qui ne te quitte jamais mais juste un peu plus marqué pour être pris au sérieux.
Et dans un élan de haine tes gestes s'enchaînent. Tout comme lui, tu t’es mis à lui cogner le ventre. Parce que c’est moins difficile que d'abîmer son beau visage.
Alors une fois le plexus solaire de Charles heurté par son poing, Kenzo ne lui laisse aucun répit et le frappe de plus belle à l’aide de son genoux mais au niveau de l’estomac cette fois.
Parce que tu veux le voir s’écrouler, le voir payer pour ses crises de nerf qui n’ont pas lieu d’être, pour son comportement de connard tout simplement. Mais en parallèle ça t’enrageait de savoir qu’il n’allait rien sentir. Parce que toi t’es peut-être résistant mais tu ressens chaque putain de parole qui lui sort d’entre les lèvres.
Ferme un peu ta gueule, fumier. C’est toi qui en fait des caisses pour que dalle, une vraie chialeuse.
Dans cet élan de colère naît cette soif de dominance qui le poussait à prendre le dessus. Le dessus sur son ami qui l’avait toujours mené par le bout du nez mais qui allait désormais être confronté à la cruauté de ses poings.
Kenzo Carriedo
Charles Mekki
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Mer 27 Oct - 19:53
Charles sent sa mâchoire se refermer violemment. Ses mandibules s'appuient l'une contre l'autre avec une violence inouïe. Une telle violence qu'il a l'impression, sur le moment, que ses molaires vont se briser. Il sent la douleur lui frictionner les membres, réflexe humain il ramène ses bras vers l'avant, enfonce ses doits dans le cou de Kenzo et y plonge ses ongles pour s'y accrocher.
puis il pince ses lèvres
referme les paupières
sent son estomac se soulever et son souffle partir
Alors Charles crache, tousse, relâche l'étreinte autour de Kenzo et se laisse tomber à genoux. Essaie tant bien que mal d'articuler, de retenir les larmes qu'il sent brûler à ses yeux. Mais c'est dur. Dur quand le moindre coup du quotidien le fait souffrir sans son pouvoir, parce qu'il en a toujours abusé, et que là, il va prouver à Kenzo, que c'est pas une putain de chialeuse. Alors le blond ramène ses bras autour de son ventre, relève l'échine avec difficulté, toujours la mâchoire qui ne se détache pas.
son regard suit les mouvements de Kenzo avec hargne
essaie de retenir comme il peut le surplus d'émotions ingurgités
comme si elles allaient s'agglutiner sur le sol dépérir
Alors, sa main passe sur sa propre gorge, essaie de reprendre son souffle et soutient le regard de Kenzo. La poitrine qui gonfle un peu brusquement, irrégulièrement, comme si ses poumons étaient en désaccord, que son cœur allait finir par s'arrêter.
Va te faire foutre, putain...
Charles finit par laisser gronder sa colère, sa douleur et il baisse la tête en expirant profondément.
Putain t'es trop con, j'ai trop mal tu me fais chier gros débile. Tu peux pas me laisser te cogner, pour une fois ?
Il se laisse tomber le cul au sol, s'allonge et rouvre enfin les yeux. Charles reste là à fixer le ciel bleu, les cumulus qui passent devant lui. Comme s'ils allaient s'écraser sur le sol, contre lui.
Tu mala hostia y las putas pecas me ponen a saco @Kenzo Carriedo
Il les sent, ses ongles, s’implanter dans sa chair. C’est du grand Charles ça, toujours à laisser sa trace quoi qu’il fasse. Mais au moins il tente de se défendre, ce qui reste honorable. Ses griffures, Kenzo en a déjà été victime dans le bon vieux temps et ça prouvait souvent que malgré la différence de force, le blondinet est tout aussi capable de laisser une marque. Moins douloureuse, certes, mais une marque quand même.
Après ce court -mais pas des moindres- déferlement de violence qu’il inflige à celui qu’il a toujours considéré comme son meilleur ami, le brun l’observe un peu plus. Toujours la haine aux poings, il se tient prêt à lui en foutre un peu plus sur la gueule. Mais quelque chose le dérange ; en effet, Charles grimace. Tout porte à croire qu’il souffre de la situation bien plus que Kenzo ne l'aurait cru. Lui qui a toujours été insensible aux coups du colombien semble désormais se tordre de douleur, c’est pas beau à voir. Alors Kenzo tilt. Et pourtant Charles se relève. Et vous vous fixez avec cette haine encore confuse. Mais en le voyant souffrir tu te demandes, comment en êtes-vous arrivé là, ta fureur s’adoucit à la vue de son regard humide, de sa chute à peine contrôlée et de sa mâchoire serrée qui démontre sa volonté à rester fort.
ça te fait presque peur qu’il ne se soit pas contenté de venir - comme d’habitude - pleurnicher dans les bras de son kenzo. t’as (juste un peu) la haine.
Après avoir pris conscience de la non-utilisation du don de Charles, le poids de la culpabilité lui retombe dessus. C’est évident; il y a été trop fort.
Tss. Le colombien s’impose dans son champ de vision en se penchant un peu vers lui, agaçé mais incapable de camoufler son air préoccupé. Tu t'immisces entre les nuages et lui si le ciel risque de lui tomber dessus, tu seras là pour l’en empêcher. Qui t’a demandé de désactiver ton pouvoir ? Idiota. Question rhétorique qu’il accompagne d’un soupire exaspéré avant de s'asseoir à ses côtés.
J’vais pas te laisser me frapper pour te faire plaisir, j’suis pas ton putain de punchingball. C’est bien Charles qui a provoqué tout ça, mais t’aurais pu être plus tendre avec lui. C’est toi le plus mature d’entre vous, c’est toi le plus responsable. Alors, comme pour se racheter, c’est sans perdre de temps que Kenzo tente de renouer le contact le plus maladroitement possible. Mais si t’as quelque chose à me dire j’préfère que tu viennes me voir en chouinant comme une fillette, comme d'hab, plutôt qu'en faisant ton gros dur.
Puis, comme si c’était pas assez évident. Et j’avais pas vu tes messages.
Kenzo Carriedo
Charles Mekki
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Mar 16 Nov - 17:31
amertume qui broie son estomac fureur qui fulmine dans son intérieur ses poings se serrent étreignent l'étau de la colère
Charles sent son souffle s'amenuiser. Il sent le goût du métal se fondre entre ses dents, obstruer sa gorge pour finalement le laisser s'écouler de ses lèvres, jusqu'à tâcher le tee-shirt maculé du blond. Qu'importe ce que crache Kenzo. Charles est enragé. Il a envie d'en découdre, de lui faire sentir chaque hématomes qu'il est incapable de ressentir à l'instant même. Difficulté acerbe, celle qui foudroie son égo, celle qui blesse, Charles se relève en laissant ses poumons reprendre un rythme. Ou presque.
Va te faire foutre...
Et Kenzo s'adoucit. Puis c'est Charles qui se calme enfin. L'agressivité découle de ses veines, plonge dans le sol, s'efface enfin. Et lui se redresse sur ses coudes, observe son ami avant de laisser sa tête s'écraser contre ses côtés. Comme si c'était fini. Que là, il y avait une trêve, plus aucune raison de se battre.
Tu pourrais juste t'excuser d'être un gros connard. Ca m'irait aussi tu vois ?
comme le ciel qui recouvre ses couleurs les ombres qui se dissipent disent au revoir à la pénombre
Charles réactive finalement son pouvoir, remonte avec une vivacité accrue son échine, fait craquer ses épaules un immense sourire aux lèvres. Comme si rien ne s'était jamais passé. Qu'il venait à peine d'arriver, à peine de découvrir Kenzo sur le terrain. Puis il se penche à son cou, approche son visage du sien et tire légèrement sur son débardeur.
Tu sens les poubelles. C'est grave. On va à la mer ce soir ?
Sans demander son reste, Charles soulève sa carcasse tout à coup plus légère. Vide de rage. Vide d'aigreur. Qu'il ne veut passer qu'un bon moment maintenant. Parce que rien ne s'est produit auparavant, n'est-ce pas ?
Tu mala hostia y las putas pecas me ponen a saco @Kenzo Carriedo