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Temporis - La fin et le renouveau
Temporis
Temporis
Messages : 2
Nusrie : 11
Jeu 28 Oct - 17:22
Temporis "T" T∅nsberg
Surnom(s) : Temporis
Âge : 20 Ans
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Origine : Norvège
Genre : Feminin
Classe : F
Groupe : Solitaire
Âge découverte pouvoir : 20 Ans
Arrivée sur Sajna : 10/21
Avatar : OC - Tjota
Pouvoir : Contrôle Psionique
Genre : Pouvoir inné

Type : Parapsychologie
Maîtrise : 2/10.
Description : Utilisation d'une réserve Psi qui permet de manipuler son ésprit dans l'espace et d'y crée des altération psychiques, tel des boucliers.
le mental
Distante, calme, et directe, Temporis se bat avec ferveur pour la liberté, sa liberté perdue. La paix est son mot d'ordre, ce qui la rend diplomate, mais résigne à agir si besoin. Introverti, personne n'a encore franchi le masque qu'elle arbore. Elle est cependant chaotique dans sa manière de faire, d'agir et de penser. À l'allure brisée, seule, et abandonnée lorsqu'elle n'utilise pas son pouvoir, elle change du tout au tout dans le cas contraire, comme si le rêve était la vie, et vie le cauchemar. Un cauchemar que Temporis subit au quotidien, dans cette prison qu'est son corps. Elle rêve de tellement, mais reste terre à terre, pragmatique, et centré sur ses objectifs. Timide et maladroite, elle parvient a garder un masque, qui malgré elle est apparut après tout ce temps. Cynique dans absolument tout, elle ne crois pas du tout en la chance. Endure la douleur comme personne, mais a du mal avec le bonheur, l'autodestruction dirait-on.
anecdotes
- Était en passe d'entrer à l'université ayant sauté des classes - Le genre de personne convaincu de l'existence de truc zarb dans la zone 51 - Aime le RNB mais ne l'avoue pas - Danse comme une serpillère mais danse quand même - Adore hurler à la lune quand elle voit des loups le faire dans un film - Voulais aussi un loup et hurler avec lui - Mangeais des glaces et du citron en même temps - Adorait faire essayé ça a ses amis - Adorait les voir vomir après aussi - Echappait a la réalité en lisant - En jouant aux jeux vidéos aussi - S'est vautré pour son premier je t'aime - Ris de l'amour des autre depuis -  Adorait les excursions nocturne - A eu un incident qui à conduit a un accident rendant son corps incapable d'agir - Est alité a l'hôpital depuis des années - Est resté consciente - A perdu son monde physique et surtout numérique - A beaucoup a extériorisé a présent - Prend beaucoup de plaisir pour la moindre chose - A du mal à se faire a son double corps - ADORE LA FRAMBOISE -
histoire

Un seul instant, une seule seconde, un tac qui ne succède au tic.


    Je prends conscience lentement, toute engourdie avec des doigts qui fourmillent et une tête endolorie comme après une interminable nuit de sommeil.
Les paupières lourdes et une motricité encore plus pesante, tout est noir car je peine à ouvrir les yeux.
J'aperçois au travers de la peau de vives lumières dansantes, ajouté à cela un brouhaha indescriptible tout autour de moi, mes oreilles n'en peuvent plus, j'ai cette sensation comme si elles tentaient de se recroqueviller sur elles-mêmes pour se protéger de ce monde chaotique.
Je discerne des pleurs et des plaintes, des pas lourds et d'autres rapide dans un sens puis dans l'autre, des téléphones qui vibrent et sonnent en une symphonie de transmission de détresse et de peine sous l'assaut des doigts et des voix.
Subitement, quelque chose me touche la joue, c'est chaud, liquide, j'ouvre alors par réflexe mes paupières a présent légères, la luminosité de l'endroit manque de me rendre aveugle, mais je discerne devant moi mes doigts qui tentent de me rapporté cette sensation sur ma peau, mais rien, rien que de la peau blanche.
Je laisse alors mon regard vagabondé a la source de tous ces bruits, un homme aux cheveux gris et a l'allure fébrile, tremblant comme une feuille, fait les cent pas le téléphone sur la joue et ses lèvres bougent afin de ne laisser passer que tristesse et désolation.
Une femme recroquevillée sur elle-même dans le coin de la fenêtre, pleure à toute larme dans ses mains remplis de ses propres cheveux noirs et ondulés, comme pour accompagnés la pluie torrentiel dans cette nuit sombre qui se déverse derrière elle.
Des hommes et des femmes vont et viennent inlassablement à différentes allures entre la sortie et le lit devant moi, un grand lit entouré d'appareillages en tout genre, où se trouve un homme au visage empreint de larmes et aux joues rouge, pencher au-dessus de celui-ci.
Sans discontinuer, elles tombent jusqu'à son menton avant de se laisser couler sur les joues d'une fille allongée là, relié de câble et de machines aussi diverses qu'innombrables et pour certaines imposantes bipants et clignotants tout autour d'elle.
Je ressens encore quelque chose, à nouveau ma joue, et encore une fois, il n'y a rien lorsque je vérifie de mes doigts.
Comme les gouttes d'une pluie en accalmie, cette sensation continue, mais ma peau reste sèche.
Je déplace le regard vers cette jeune fille qui n'a pas bougé depuis que j'ai ouvert les yeux, se repose-t'elle ?
Ces instruments médicaux, leurs bips ainsi que leurs indications et leurs relevés sur les écrans au-dessus d'elle indiquent effectivement qu'elle dort, d'un sommeil éternel.
Si ce vieil homme appel, c'est pour prévenir quelqu'un. Si la femme de noirs cheveux pleure et cri, c'est pour exprimer son chagrin. Si ces médecins accourent dans tous les sens, c'est pour essayer une dernière tentative, puis encore, encore une autre, et une dernière...
Si cet homme a l'humide mouton laisse le flot de son chagrin se manifester, c'est qu'il n'y a aucun espoir. Pourtant je scrute ses larmes qui ruissellent le long de ses yeux et s'écoulent sur la jeune fille inanimée, à chaque fois que l'une tombe, l'écho s'en fait sentir sur ma joue.          Plouc ~ Plouc ~ Plouc ...

Tout s'est alors tut atour de moi, seul le son de l'impact de cet océan de malheur sur la pommette de la défunte se fait de plus en plus fort, ma respiration devient frénétique alors que le temps semble se ralentir progressivement autour de moi, tout se grise et s'efface, tout semble se diriger vers le plafond, tout sauf moi.
Un vif halo de lumière s'échappe alors du plafond, il rayonne de chaleur et de bienveillance, émanent de lui un accueil serein et bienvenue, mais quelque chose ne va pas. À son tour alors, la lumière s'envole là-haut accompagnant tout mon univers avec lui, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.
Rien que moi, moi et mes pensées dans ce noir abyssal, infini, sans fin, mes yeux ne répondent plus, restant ouverts tel des yeux de cire, je tente de me déplacer, mais pour aller où ? Je ne suis nul part, entouré de rien, avec l'absence de toute chose, le vide est ma compagnie, rien ne change malgré l'attente, toute reste ainsi durant un instant, une seconde, un tac qui ne succède au tic.



Un simple sourire, une simple visite, un simple adieu...



    "Bonjour, je m'appelle Temporis et je serais votre nouvelle camarade de classe ! J'aime lire et manger des framboises, j'espère m'entendre avec vous tous !" ... Ce sont les mots que j'ai souhaité prononcer lorsque l'appareil afficha une diode verte au lieu d'une rouge sur l'écran, au lieu de cela, j'étais incapable de prononcer le moindre mot et mes maigres gémissements m'ont fait tellement honte que je n'osais plus regarder l'écran, cet écran qui devint à partir de maintenant mon compagnon durant 8 heures par jour, cet écran que je regarde à présent afin d'apprendre et de développer mon savoir dans l'enceinte de ma nouvelle classe, la nouvelle technologie. Je suis allongée là nuit et jour connectée à d'innombrable machine médicale avec leurs aiguilles, respirateur, et... J'ai arrêté de les compter. Mais lorsqu'ils sont venus me dire que de nouvelles méthodes pour aller en classe était en train d'arriver, j'eus cet première réaction : vous vous foutez de ma gueule ?! Aujourd'hui, me voilà devant cet appareil futile a fixer mes nouveaux "camarades" et cette enseignante qui leur explique ma situation alors qu'aucun d'entre eux n'ose me regarder dans les yeux. Ou bien est-ce l'écran qu'ils n'osent pas fixer ? Je n'en sais rien...

Auparavant, mes journées se résumaient à regarder un écran abrutissant de bêtises télévisuelles, depuis des mois à présent j'observe un écran qui déblatère des connaissances pour la majorité inutiles, je ne sais pas ce que je préfère. Nombreuses furent les récréations ou restant seule je m'endormais jusqu'à la sonnerie, voilà qu'à présent l'un des étudiants vient s'installer devant ce qu'ils appellent le B.O.T. "Boite Horrible et Triste". Je sais, il n'y a pas de H, je mets ça sur le compte des cours inutile. Il regarde l'écran, puis le B.O.T., avant de retourner à l'écran, que cherche-t-il ? La scène dure ce qui me semble d'interminable minutes, minutes que je pourrais passer pour dormir en paix, mais au lieu de cel- "Bonjour !" ... Est-ce à moi qu'il vient de parler ? Je... Crois ? J'écarquille les yeux devant cet écran inutile, et le fixe avec un regard qui ne fut plus intéressé par cette technologie depuis des mois. "Temporis, c'est ça ? Euh, oui, je veux dire, c'est écris en haut de l'écran, donc... Pardon, je n'ai pas vraiment l'habitude, c'est assez diffèrent des session de cam que je fais avec mes potes et tout ça, donc..." Il est gêné, il est maladroit, il est hésitant, il est à côté de la plaque, mais il me parle ! Je veux tant lui répondre, mais ce tuyau dans ma bouche m'en empêche, je ne l'ai jamais autant maudit qu'a cet instant. À l'intérieur de serre les poings, a m'en demander si je suis aussi en train de le faire réellement tant j'enrage, mais il me faut réfléchir rapidement, je continue de le fixer avec sa gène et tente alors de cligner des yeux, je cligne encore et encore, tellement vite que m'a vue se trouble à mesure que du liquide s'y accumule. Il a tourné la tête, que se passe-t-il ? L'enseignante arrive devant l'écran, pourquoi ? Il n'a rien fait de mal ! La porte de ma chambre s'ouvre, River entre sans jamais montrer aucune expression, comment en recevoir avec leurs masques en permanence. Il s'avance, et m'essuie les yeux délicatement du bout de ses doigts avec du coton, avant de les humidifier légèrement à nouveau avec un produit dans son autre main, puis s'en va refermant la porte, tout cela sans qu'une minute ne se soit écoulé. "Désolé, j'ai pensé qu'il y avait un problème, alors j'ai prévenu Madame D'or. Ça va mieux ?" Merci. Merci ! Merci merci merci ! Intérieurement, je le criais à plein poumon, encore et encore, de toutes mes forces, et même lorsque le cours débute, je suis tellement enthousiaste que je n'écoute rien pour le reste de la journée. Merci.

Le temps défile, autant que le nombre de classes dans lesquelles j'atterrie. Pour la majorité de ces cours je les connaient déjà par cœur à présent, s'il n'en tenait qu'à moi, je me serais levé de ce lit, réceptacle de mort, afin d'éteindre cette série absurde et lire un bon bouquin, mais il faut croire qu'il y a pire que de ne pas trouver la télécommande, ne pas avoir la possibilité de commander. Depuis cet hiver le B.O.T. ne viens plus tous les jours, et chaque semaine qui passent il se raréfie, a tel point que sa présence est similaire à une garde d'enfant partagé, un week-end sur deux. Les docs disent que mon état est trop préoccupant pour continuer comme avant, car il a empiré, mais pour être franc je ne vois pas la différence, mon corps est resté une prison, mais je m'endors bien plus souvent à présent, sans doute ont-ils raison, quelle incroyable nouvelle ! Si j'arrive encore à rire de moi-même, c'est que ça va en fin de compte. C'est là dessus que l'unique porte de ma chambre s'ouvre, laissant passé une lumière éblouissante dans une chambre illuminé seulement par les diodes et écrans des machines tout autours de moi. L'homme s'avance, encore un autre sans aucune expression, mais même si son visage est masqué, je ne le reconnais pas, pourtant, je connais tous les soignants ici, qui est-il ?
La lumière s'allume et manque de me rendre aveugle, je vois flou quelques instants alors qu'il se rapproche de moi au pas du lit, et pose ses mains sur les barres d'acier qui l'entoure. Il me fixe quelques instants, instants qui me semblent interminables, je suis autant effrayé qu'excité, non pas, car il pourrait être un danger pour ma vie, mais, car je pourrais être déçu et tout cela deviendrait inintéressant si c'était encore un autre nouveau interne. "Bonjour !" Cette voix, je la reconnais, je ne l'ai jamais oublier, et manque d'emballer mon cœur au point que les machines autour de moi bips dans tous les sens, semant un brouhaha dans toute la pièce, avant de rapidement revenir à la normale. "Pardon, tu ne dois pas me reconnaitre" Bien sûr que si, et retirer ton masque alors que tu as déjà prononcé tes premiers mots n'est que superflu, mais... "Alors c'est ici que tu habites ? Chic endroit, vue sur... Euh ... Des arbres, avec un lit qui semble vachement confortable d'ici, et j'y crois pas ! T'as même la dernière console de jeu ? Veinarde !" J'ai payé cher pour cette vue et ce lit, donc je le mérite ! Bon, pour le denier, j'ai jamais eu l'occasion d'y jouer, avec leurs manettes a deux balles, mais je suis sûr qu'il n'y a rien d'intéressant dessus de toute façon. Il rit un peu a ses propres vannes, tandis qu'à l'intérieur je sourie chaleureusement, puis il se place à côté de moi avant de s'asseoir sur le fauteuil "visiteur", très peu servis si je peux dire. "Ça doit bien faire un an ? Je pense que tu ne t'attendais pas à me revoir, après tout, on a très peu parler toi et moi après cette journée-là. Mais tu m'avais marqué, alors je t'ai cherché un peu, et j'ai décidé de venir" ... Espèce d'idiot, si tu es venu accompagner de ta pitié et de ta compassion, tu peux répartir d'ou tu es venu et avoir bonne conscience d'avoir rendu visite à une morte ! Si je pouvais au moins faire un effort dans ma vie, et bouger mon corps, cela aurait été de me mettre sur le côté afin de le plus voir son visage condescendant. "Du coup après ma dernière année qui était avec toi, j'ai trouvé un petit job dans un petshop, le temps d'apprendre les ficelles du métier, et j'ouvrirais le mien !" Je suis tellement fier que trois années de conneries rabâchées a chaque cours t'on permis d'apprendre à t'occuper de chien et de chat ! Je n'aurais pas pu y arriver moi-même, je pense que des félicitations s'imposent ! "Et j'ai appris qu'ils avaient presque arrêté les cours pour toi. J'imagine que ça n'a pas dû être facile. Mais je suis sûr que tu iras mieux très bientôt, Temporis." Et l'oscar de la sincérité lui reviens de pleins droit ! Je préfère encore dormir que de l'écouter déblatéré ses mots sans saveur ! "Écoute, je dois y aller" C'est ça, lève toi et va t'en dans ta vie paradisiaque. Pourquoi abaisse-t-il son masque ? Il affiche un sourire aussi... Aussi... Pourquoi est-il attachant ?! "Je suis un idiot, j'ai oublié de te dire mon nom. C'est Dan. Au revoir Temporis, c'est un plaisir de t'avoir vue en dehors d'un écran" le voilà qu'il me quitte en remettant rapidement son masque, ne laissant qu'un cadre de porte avec un halo de lumière dans une pièce sombre et aux bips incessants. Au revoir, Dan... Tellement fatigué... Je vais reposer mes yeux, juste quelques instants... Yeux qui ne me laisseront plus voir quoi que ce soit à partir de cet instant, en dehors du monde noir qu'ils affichent. Merci, Dan...



Il n'y pas de meilleurs compagnons que soit même.



    Tout cela était si nouveau, si vivant, si bon ! Chaque matin je me réveille et peut décider d'aller prendre un chocolat chaud a la cafeteria de l'hôpital, de voir le soleil autrement qu'à travers la fenêtre de ma chambre, et de sentir la vie tout autour de moi mener son cours ! Cela ne fait que quelques jours que c'est arriver, et je ne me souviens plus de ce qu'il s'est passé, mais là où j'ai un black-out d'au moins plusieurs heures, les médecins affirment que je suis restée morte seulement 4 minutes, et j'ai du mal à l'expliquer. Tout comme j'ai du mal a expliquer mon nouveau corps, mais lorsqu'un tel miracle vous tombe dessus, difficile de demander pourquoi. Chaque jour, j'ai la possibilité de libéré mon esprit de ma prison corporelle pour aller dans celui-ci, une liberté, ma liberté. Mais même une minute de délivrance par jour m'aurait suffi, alors des heures ?! Elle... Où devrais-je dire moi ? Ce nouveau corps est magnifique, il ressemble tellement a mon autre corps, mais est tellement plus vivant, plus fort, tout ce que j'aurais souhaité devenir. Avec lui, je souris à chaque personne que je croise, je regarde tout autour de moi les choses qui m'encerclent, et me délecte de ma routine quotidienne d'évasion. Quand le soleil pointe les premiers rayons sur ma chambre, c'est les yeux grands ouvert d'excitation que je quitte ma prison pour rejoindre mon second corps, dans... Les toilettes. Je le laissais assis à côté de moi auparavant, mais les médecins ont plusieurs fois cru qu'il, enfin que je... Bref, qu'il y avait un problème. Je ne peux pas les blâmer, voir une personne ne plus bouger, ni respirer, c'est troublant. Surtout dans un lieu tel que celui-ci. Lorsque je ne suis pas dedans, son cœur ne bat même pas, comme figé sur place. Et lorsque j'y reviens, je reprends mon inspiration ou mon expiration là où je l'avais arrêté. Mais encore une fois, à quoi bon se poser des questions alors qu'il suffit d'en jouir ?

Chaque matin, je me refais les ongles. Deux fois. Une fois pour moi, et une autre fois pour moi. J'adore la framboise, alors j'en peins la couleur sur les ongles de ma prison, quant à ma liberté, je les peins en bleue, le même bleu que ce ciel, synonyme d'indépendance et de délivrance. Ensuite, je nous peigne les cheveux, et me procure les soins quotidiens rudimentaires sur mon corps a l'allure endormie, avant appliqué par les aides-soignants. Je m'allonge ensuite sur le divan a coté de mon lit, et ai pris l'habitude d'y lire des livres jusqu'à ce que les rayons du soleil illuminent leurs pages, signifiant qu'il m'est temps de manger. Manger, quel mot ! J'avais oublié ce que c'était, toutes ces saveurs, ses goûts oubliés ! Pain au chocolat, sandwich, soupes, j'essaie au fur et à mesure tout ce qu'il se trouve sur les affiches de la cafétéria afin de me décider de ce que j'apprécie le plus ici, et c'est généralement là qu'arrive les bonnes rencontres. À présent, je ris et souris à mes interlocuteurs, partage humour et nouvelles, et parfois n'hésite pas à les embrasser sur la joue en guise d'au revoir. Le contact humain, j'ai oublié tant de choses - Comme cet instrument, simplement fait de bois qui permet d'entrer en harmonie avec tout ce qui nous entoure, une simple corde tirée fait jaillir en moi des souvenirs que je croyait perdus depuis si longtemps, avant... -  Je profite de tous ces instants, jours après jour, mais plus ils passent et plus je sens une lourdeur sur ma connexion avec ce corps, comme si quelque chose pressait dessus au fur et à mesure, pourtant je veille a bien me reposé et à ne pas rester jusqu'à épuisement. Chaque rayon de soleil, chaque brin d'air frais, chaque bouchée de nourriture me refont vivre, mais cela me pèse de plus en plus sur l'esprit, a tel point que je n'arrive plus à penser a quoi que ce soit d'autre. Lorsque je me concentre sur cette lourdeur, j'entends des écho lointains de voix et de plaintes dans ma direction, animées par la même volonté, mais je ne saurais dire laquelle.  Plus je transvase de corps en corps, et plus je sens une résistance, là où il était libre de circuler, je me sens observé, menacée, a découvert.  J'ai l'impression d'avoir des yeux fixés sur mon âme qui joue a saute mouton tous les jours, et leurs voix qui ne cessent de croitrent, j'ai l'impression qu'elles deviennent de plus en plus forte et de plus en plus nombreuses ! Il faut que cela cesse !

Une nuit d'orage, le vent battant les gouttes d'eau d'une pluie tumultueuse contre la fenêtre de ma chambre, je regarde mon éternel ami, ce même plafond qui a toujours été là pour moi durant toutes mes épreuves. Je ferme les yeux, et me concentre. Je ne cherche pas les voix, je ne cherche pas les ennuis, je ne cherche pas à tout perdre, mais tout cela doit cesser. Je me concentre, attentive et en pleine introspection, il est facile d'en avoir l'habitude dans ma condition. L'orage se tait peu à peu, le vent ne siffle plus, les gouttes cessent de rencontrer la fenêtre, les bips disparaissent, ne restent que ma respiration et une sensation de bien-être qui s'amplifie de plus en plus. Mais en quelques instants à peine, un noir poison s'insinue en lui, jusqu'à ne laisser paraître que son némésis, un sentiment d'angoisse et de crainte. Les yeux, ils sont là, ce sont les mêmes que je ressens lorsque je change de corps, ils sont tellement nombreux, que me veulent-ils à la fin ?! "Ce que tu as volé doit nous être restitué" Ils... Parlent ?! Et me réponde, comme s'ils entendaient mon moi intérieur ! Je sens mon corps devenir moite, mon cœur s'emballer, des sensations quasi-unique pour ma prison, mais ils continuent de me scruter, attendant inlassablement une réponse. Je n'ai rien fait, je n'ai rien volé, je n'ai- " Mensonges. Mensonges. Tu nous as destitués, tu nous à tout prix. Tout a un prix, tu dois payer !" La panique m'envahit, ils se rapprochent tous, m'encerclent, et me terrifient sur place ! J'agis comme si je pouvais fermer les yeux de mon moi intérieur, tel une protection contre ce qui m'arrive, mais rien ne se passe. Le silence prend place et s'installe à ses aises. J'ouvre timidement mon regard, et... Le spectacle qui se dessine devant moi est d'une beauté à couper le souffle. Une multitude de flots aux couleurs variés autant les uns que les autres défilent et se croisent de part en part tout autour de moi, je survole au-dessus d'une légère brume violette, entourée d'étoile magnifiques et de sylphes qui parcourent cet endroit. Je me pose tellement de questions, mais intérieurement, je suis rassuré, je me sens en sécurité. Le temps de reprendre mon souffle, et une autre voix me surprend, manquant de me ramener dans mon corps alité. "Tu les a rencontrés, n'est-ce pas ? Oh, ne t'en fais pas, je n'en fait pas partie." Je n'ai aucune idée de ce que c'était. Tout comme vous. Où êtes-vous ? "Moi ? Partout. Mais c'est de toi dont nous devons parler. Regarde ce qui t'entoure. Imagine que tout ce flot, est une rivière. Et que cette rivière chaque personne y a accès à diffèrent niveau. Et, voilà que tu arrives, et prends toute cette rivière pour toi toute seule. Voilà pourquoi ils sont contre toi." Mais je n'ai ja- "Tu ne t'en souviens pas. Je dois dire que c'était impressionnant. Lorsqu'une personne atteint mon univers grâce a ses capacités psionique, de sublime décharge illuminent cet endroit, d'un flot d'éclair et de foudre l'espace se fracture afin de laisser pénétré un nouveau lien, et me rend fier d'avoir une personne de plus sur qui veillé et à qui enseigner. Mais toi... Tu es arrivé avec une force colossale, repoussant tout sur ton passage et siphonnant tous les flots environnants pour ton propre compte avant de disparaître aussitôt." Il m'a fallu quelques instants pour assimilé ces paroles, et encore plus pour comprendre comment j'avais pu faire cela. Cela doit être comme quand je transfère mon esprit dans cet autre corps... "C'est exact." C'est assez troublant, vous entendez mes penser et- "Tu a beaucoup a apprendre. Toi et moi utilisons nos capacités psioniques pour manipuler nos esprits et l'éveillé dans un plan inconnu du matériel et du tangible. Et ce corps, c'est a ça qu'a servis toute cette énergie que tu es venue chercher. Je ne saurais pas dire comment, mais manipuler ainsi un pan de l'énergie psionique de ce plan, et en crée une forme de vie dans un autre... Il a dû se passer quelque chose d'important." Je crois m'étre vu... Dormir ? Ou bien... J'ai du mal à... "Je vois ce que tu veux dire. C'est possible. Mais, si tu es ici, c'est que ce n'est plus le cas. Peut-être, n'est-ce alors pas ta mort qui a causé ce bouleversement, mais ton envie de vivre." Je... Je n'avais auc- "Nous n'avons plus de temps. J'ai ressenti ta présence une fois et ai pu intervenir, mais ne tente jamais de revenir ici, pour ta sécurité. Tu serais en danger, et je ne suis pas omniscient. Va t'en, grandi, laisse tes capacités croitres, vie, puisque c'est pourquoi tu t'es battu, mais ne reviens jamais" Je n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche que mes yeux s'ouvrirent, les yeux de ma prison, regardant mon compagnon, mon plafond. Tout revint subitement, la pluie affolée, le vent rabattant les branches contre la fenêtre, l'orage qui me ramène a la réalité... Je détourne le regard sur la porte des toilettes ou est ma liberté, tellement d'interrogations, tellement d'inconnu. Mais mon cœur palpite de bonheur, vie et liberté étaient mes maîtres-mots. Ce voyage, grâce à lui je me sens différente, ces yeux et leurs regard insoutenable ont disparu, je ressens comme un bouclier autour de mon esprit, une protection, ma maison. Il faut que je saisisse cette chance, j'ai tout fait pour l'avoir sans le savoir et il me faut découvrir tout ce qui m'attend. Désolé, plafond, mais à partir de maintenant, je vais devoir changer d'endroit, et de compagnon. Liberté.
pseudo du joueur
Djo, 30 balais, une femme et une fille avec son maudit lapin j'aime le skyjump, pas fan des avions pourtant, dans la gastronomie c'est à peine si je cuisine chez moi
Temporis
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Andrea Coles
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Sam 6 Nov - 15:01
Bienvenue à toi et merci beaucoup pour l'intérêt que tu portes à Somnus ❤

Désolée du retard de passage aussi, on a été un peu pris ces derniers temps ! Me voilà donc enfin.
Malheureusement, avant de traiter ta fiche ta fiche correctement, je me dois de te signaler qu'elle/ton compte ne respecte pas le règlement du forum, que je t'invite donc à aller relire ici: www.
Car déjà, comme tu peux le voir, le format de ton nom ne correspond déjà pas. J'aimerai donc que tu lises tout ça avec attention pour que tout soit dans les normes ✨

Je n'ai pas encore tout lu en détail, mais un autre point m'a sauté au yeux, c'est le pouvoir. Je t'invite à relire l'annexe dédiée: www. car éjà le type ne correspond pas du tout à ce qui existe dans le monde de Somnus (à savoir Physique, Psychologique, Technique et Spécial), et donc pas parapsychologique !

Aussi le pouvoir en lui-même pose soucis car j'ai du mal à vraiment comprendre comment il fonctionne. Je sais que le psonique c'est ce qui est relatif aux pouvoirs psychiques surnaturels; mais là j'ai l'impression que ça permet à ton personnage de cumuler plein de pouvoir psychologique ce qui ne va pas dans l'univers de somnus, car c'est un pouvoir par personne.

Par exemple, le bouclier/barrière magique/psychique c'est déjà le pouvoir du Protecteur, et le clone pour moi c'est la capacité de créer un double qui est aussi déjà prise... Donc il faudra voir ensemble je pense pour trouver quelque chose qui convient !

Voilà, je te laisse faire ces premières modifications avant de m'attaquer à ton histoire.
Si tu as des questions ou besoin d'aide, n'hésite pas à me solliciter !

Ps: le RnB c'est très bien eyes
Andrea Coles
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