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T'as pas à l'être.Futile de s'excuser pour ce dont on n'est pas responsable. Les excuses ça ne change rien, ça ne change pas le passé, ni ne ramène ce qui a été perdu. C'est comme ça. C'est cruel. Ce sont des faits. Tu balayes ça d'un geste de la main, ça fait... Trop longtemps maintenant. Et même si t'entretiens toujours de bonnes relations, que tu les aimes tes parents, il y a cette partie de toi qui rechigne à espérer ton retour parmi eux. Peut-être qu'eux aussi, voudrons te voir plus Liam que Noah. Peut-être auront-ils fait leur deuil ? Tu ne sais pas ce qui te détruirait le plus. Tu ne supporterais pas, tu crois, de voir la déception autant que l'oubli dans leurs yeux.
Tu ne fais aucune remarque sur les cachets que tu le vois prendre. Tu notes juste, décides de garder l'information pour plus tard tout en spéculant sur ce que les comprimés contiennent. Anti-depresseur ? Anti-douleur ? Autres ? T'es pas sûr qu'il n'irait pas se froisser davantage si tu demandais. Ce genre de secret, ça se révèle plus autour d'un verre, dans un bar, par exemple.
Et quand il te traite d'hypocrite, campe sur votre manque de lutte, sur l'opportunisme dont vous faites preuves, tu hausses les épaules. T'iras le convaincre en un jour et c'est tellement plus simple de camper sur ses positions. Oh, tu n'iras pas le lui reprocher pour le moment, après tout t'as tes idées très arrêtées sur la nature des gens. Sourire, comme-ci t'abdiquait.
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Hm, je préfère dire qu'on l'utilise à des fins plus louables et grandes, mais soit.De ton opinion, y a que les crétins pour se montrer valeureux en temps de guerre. Si pour vaincre il faut être hypocrite alors soit. Quoi que, t'es peut-être pas le mieux placer pour dire ça, après tout, l'hypocrisie n'est devenue une arme que récemment entre tes mains.
Il se lève, l'espace d'une seconde t'as envie de le retenir, après rien ne vous attendait derrière cette porte et tu ne le crois pas quand il dit qu'il a à faire.
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Menteur.Lâché dans un sourire, alors que finalement, tu le laisses partir, ton regard brûlant dans son dos. Quand il est devant la porte tu lâches.
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A bientôt. 
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Mar 10 Aoû - 19:16
Tu ne sais pas pourquoi ça te pèse autant mais si le sujet est sensible, sa blague était effectivement furieusement drôle - pour des babouins comme le frère de Sylvestre ou ces abrutis de sportifs. Aaah... Et voilà. Toi aussi tu te mets à mépriser les autres. A tes yeux il n'y a que ceux qui se battent pour leur liberté qui en valent la peine et qui de surcroit méritent ton respect. Tu n'as pas ce sentiment pour Noah Pierce, hormis une fascination malsaine et équivoque. Tu es faible face aux battements de ton coeur qui tambourinent dans ta cage thoracique, tu es faible face aux pensées perverses et lubriques qui alimentent ton imagination et assèchent ta gorge.
