are we the plaything of fiends or merely the dreams that we're telling ourselves
J’ai mal à la tête. Mon crâne va exploser. Je hais ma vie. Pourquoi la gueule de bois existe. Si c’est pas une preuve que ce monde est mal foutu… Franchement je vais rester au lit, attendre que la douleur passe ou mourir en essayant. J’étais bien, couché là. En train d’agoniser la gueule ouverte.
Pourquoi j’étais debout d’ailleurs. Ma chambre était complètement plongée dans le noir, j’avais pas la moindre idée de l’heure qu’il était. Et j’en avais rien à foutre en vrai, aprem ou soir, qu’est-ce que ça change ? Que dalle. Nan le seul souci à mes yeux, c’était pourquoi j’avais ouvert les yeux. Pas pour dégueuler. J’étais en train de mourir physiquement, mais mon ventre ne donnait plus de signe de vie.
Ça me frappe violemment. Encore plus que les coups de mon daron. J’ai ! Je sais. Mon réveil. Bordel c’était à cause de ce petit con que j’étais debout. Je l’avais pas encore assez éclaté il faut croire. Il était si tôt en plus. Quelle idée de me lever aussi tôt. Pourquoi j’avais foutu le réveil aussi, je devais être complètement déchiré hier.
Autant rester et me rendormir. J’étais claqué, et c’est pas comme si j’avais quelque chose à faire aujourd’hui de toute façon. En général j’ai que des cours à donner dans la journée donc bon.
…
..
.
Mais attendez une minute. J’ai pas cours aujourd’hui ? Franchement ça expliquerait beaucoup de chose, le fait que je programme un réveil et mon levé miraculeux alors que je décuve à peine.
Heyyy merde.
Je suis en retard en plus. Bordel je vais encore me faire défoncer par la dirlo. Heureusement que j’ai ce pouvoir de mutant sinon j’étais sacrément dans la merde. Bref, pas le temps de niaiser. Je me redresse d’un bon, faut commencer par se changer et ensuite je bouge. Basique, Simple.
Je regrette. Mauvaise idée le levé brutal. J’ai à peine le temps de faire un pas que je me casse la gueule sur ma table. Renversant le peu d’alcool qu’il restait.
Journée de merde.
J’arrive à ramper jusqu’à la salle de bain pour prendre une douche. Perdu pour perdu. Autant sauver le peu de dignité qu’il me reste. Au moins j’ai le temps d’être un peu plus conscient suite au contact de l’eau froide sur ma peau. Le mal de crâne lui par contre, toujours présent. On commençait à former un solide duo.
J’enfile un débardeur propre, l’un des rares, l’irréductible trônant seul sur la pile de vêtements entassé dans mon armoire. J’enfile un nouveau caleçon et un jean aussi. Jvoulais mettre un short mais je suis dit ça ferait trop touriste. Déjà que j’y vais en Tongue, qui me servent accessoirement de pantoufles chez moi, autant pas abuser des bonnes choses.
Sans plus attendre je me jette à travers le portail. J’ai pas le temps moi, je suis un homme d’action. Un homme d’action particulièrement en retard aussi. Mais ça, c’était qu’un détail. Les détails ça ne compte pas. C’est comme les shots en soirée, après le premier on les compte plus.
Je débarque comme un héros au milieu de la salle. Une entrée parfaite, tout en impro et avec classe. Manquait une petite glissade ou un salto pour plus d’effet d’après moi. Mais je voulais rester humble, histoire de ne pas trop intimider mes élèves. Il faut que je cultive l’illusion qu’un jour, ils seront capables d’atteindre mon niveau. C’est important cette notion en pédagogie vous savez.
Je me laisse tomber sur l’estrade. J’avais la tête ronde comme un ballon et mon petit enchaînement d’action m’avait donné des vertiges. Pas grave, c’était le moment d’assumer. D’oublier ces petits contre-temps et de foncer. Tout donner pour leur faire un cours qualitatif, à en faire rougir de honte Onni le creepy tout en faisant rager O’Neil.
Silence. Silence. Bon la ferme !
Voilà je commence doucement. Je veux juste capter leur attention. Leur faire comprendre que la pause est terminée. Maintenant que je suis là ça commence à devenir sérieux. On rentre direct dans le vif du sujet, pas le temps de niaiser.
Ok c’est moi qui vais vous faire cours, Gabriel Silva. Mais avant faut qu’on revoie les bases. J’vais faire une intro simple où jvais dire des trucs simples. Parce que vous êtes trop con.
Putain je raconte vraiment que de la merde quand j’ai mal à la tête c’est dingue.
Pour faire simple vous allez vous présenter. Histoire que je fasse semblant de retenir vos noms. Le plus important, ce qui m’intéresse le plus. Ce sont vos pouvoirs, je veux une description claire et concise. Pas plus d’une phrase.
Ouais voilà, c’est mieux. Jvais commencer de manière plus légère. Histoire de passer pour un connard, mais pas trop non plus. En plus ça se trouve, certains me connaissaient déjà. Forcément en plus. Mais au moins comme ça je donne l’occasion aux petits nouveaux de se présenter. Et puis ça permet toujours de ressouder les liens.
Déjà je suis sûr que Calli devait traîner dans le coin, j’imagine très bien la gueule qu’elle tire en plus. Ptêtre que Livy s’est tapée l’incruste aussi. Cette grosse barjo. Après elle se débrouille c’est toujours un moyen de montrer aux gamins mes talents de prof. Faut voir la gueule de l’exemple après. Et pour finir Scarlet ? Oui sûrement. La nouvelle leader du Crew, elle avait intérêt d’être là de toute façon sinon je vais la chercher en faisant genre que je pars aux toilettes. Cette méthode fonctionne toujours pour attraper ceux qui grugent mes cours.
C’est toujours quelque chose d’enseigner pour moi. J’avais presque l’impression d’être normal. De me comporter en adulte responsable au moins une fois dans ma vie. On pouvait dire ce qu’on voulait sur mes méthodes, mais force est de constater que les petits génies sortent de ma classe au final. J’suis vraiment un prof d’exception en fait. Je me surprend moi-même c’est dingue.
Le principe même d’aller en cours est à ton image, variable. Si autant tu maintenais tes notes, pour ne pas dire qu'elles étaient très bonnes au contraire de ton comportement, autant être présente en tant que tel, ça relevait du miracle. Le seul effort fut fait pour le cours de Silva, parce qu’en même temps pas le choix, sinon il venait te chercher où que tu puisses être pour te ramener de force. La ballade était drôle deux fois mais pas trente-six.
Cependant Silva étant Silva, il fut hérésie d’arriver à l’heure. Au même titre que se poser la question de lui ramener ou non une bouteille d’eau en cas de base urgent à le faire décuver était tout à fait légitime. Il serait presque à dire que tu te faisais aimable.
Pousse donc la porte avec violence pour entrer, porte qui contre le mur s’écrase tel chiasse de pigeon sur béton, dans un fruit fracassant désagréable. Ton iris unique à la rencontre de ton enseignant. Ah oui, lui il a la gueule de l’homme qui doit décuver.
— J’ai raté un truc j’espère.
Sur un malentendu hein. Refourgue la bouteille d’eau entre les pattes de Gabriel, les excuses pour le retard ? Absentes. Tu étais venue c’était déjà faire un prompt effort. Lui éviter de venir te chercher sur sa pause chiotte, etc… Vraiment une ode à la gentillesse que tu étais.
Instant de latence, sur le « On est sensé s’asseoir où déjà ? » finit par attraper la première chaise venue, pour t’y poser, malgré l’envie forte de virer quelqu’un de sa chaise juste pour faire chier. Soupir à tes lèvres, alors que tu fais un tour d’horizon. Espérons que Livy soit là, parce que sinon l’ennui risquait d’être mortel. Puisse-t-elle avoir une idée s’il vous plait de génie.
Ton iris unique qui rencontre Skye, lui offre un sourire, petit signe de la main. Ton esprit qui semble avoir du mal à se rappeler du reste… Ah si Icare c’était le gars des fêtes non ?
Un truc comme ça. Bref l’ennui.
Des gens bo
the winds are changing and blowing at my face like a warning
Skye regarde l’heure, elle fait la moue. Le prof est en retard, et au vu du ledit prof, elle ne trouve pas ça surprenant. Arrivée pile à l’heure, assise sur sa chaise en ayant sortie ses affaires telle l’élève modèle qu’elle est, elle pose sa tête sur sa main, le coude appuyé sur la table. Les yeux dans le vague, elle fixe ce qu’il y a à l’extérieur tout en patientant.
Puis elle ouvre son carnet pour commencer à écrire quelques notes. Elle enchaine sur un petit gribouillis. Et finalement elle le referme en soupirant.
Il est pas sérieux quand même. Il a un pouvoir lui permettait de traverser l’île en un instant et il trouvait le moyen d’arriver en retard. Comment est-ce qu’il a réussi à être professeur en vrai ? Question qu’elle se posait souvent. La réponse se trouvait certainement dans l’efficacité de sa méthode d’apprentissage. Encore faut-il qu’il soit là pour l’appliquer. Puis finalement il se décide à apparaître, tel un diable sortit de sa boîte, pour demander l’attention. À sa façon clairement.
Tête qui se secoue légèrement en l’entendant déjà les insulter, clairement la politesse et la ponctualité l’ont loupé à la naissance. Mais elle ne fait aucune remarque Skye. Elle préfère écouter, prendre des notes, répondre aux questions qu’on lui pose et réussir ses examens. Avec d’autres, c’est plus facile. Avec lui, le cours en lui-même est une épreuve. Mais bon. La blonde tourne la tête ensuite en voyant Scarlet arriver et clairement, un sourire amusé se dessine à sa remarque.
Lui retourne un sourire et son geste de la main avant de prendre la parole face à la demande du professeur.
« Skye O’Donnell. J’ai un contrôle sur la gravité. »
De toute façon, ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’elle avait cours avec lui. Et s’il a oublié, ce n’était pas son problème. Ça impliquait seulement son sérieux, ce qui était loin d’être présent professionnellement parlant. Il n'a pas que des défauts pour sûr, mais ses qualités ne sont pas facilement remarquables.
Position : président du club d'astronomie + 1er batteur club de baseball
Avatar : Minami Itsuki | Air Gear + irl : Matthew Daddario
Jeu 17 Juin - 17:05
cours de pouvoir bonsoir
Cours de pouvoir.
Youhou. ENFIN BORDEL.
Icare n’attend que ça, le jour où il pourra voler tel un oiseau à travers les nuages.
Alors il est bien présent Icare a l’heure en plus ! Assis sur une table près de la fenêtre car regarder le ciel ca passe le temps. Et compter les nuages ca aide a tenir.
Et … Oh. Le prof est là.
Débarqué en plein milieu de la salle. Son regard tourne vers Gabriel. Et on entendra un *clap clap*
« Cette entrée gère de ouf ! »
Et c’est pas un compliment pour faire lèche botte, on vous entend déjà les mauvaises langues.
Naaan. Icare le pense vraiment. Ses yeux qui il y a 5 minutes s’étaient perdu dans le bleu du ciel reprennent de leurs éclats. Etoile des les yeux il écoute.
Présenter son pouvoir en une phrase. E A S Y.
Mais voilà avant même qu’il dise quoique ce soit c’est Scarlett la retardataire qui débarque.
Petit pique envers le prof. Hochement de tête de Icare qui se dit qu’elle tient bien son rôle de rebelle celle-là.
Et ooooh, Skye son ciel ensoleillé prend la parole pour se présenter. PARFAIT.
A son tour aller.
« Hello et moi c’est Icare, en gros j’ai un pouvoir va vous décoiffer, je contrôle l’air voilà. » clin d’œil en disant ça.
Ça fait peut-être un peu plus qu’une phrase.
Mais. Il l’a dit d’une traite.
Ça passe nan ???
stellaris
Icare Alveston
Lily-Rose Davis
Populaire - Pouvoir inné
Messages : 58
Nusrie : 353
Âge : 18
Classe : F
Pouvoir : Communication avec l'au-delà
Type : Psychologique
Avatar : Qiu Tong (Tamen de Gushi)
Jeu 17 Juin - 18:51
001
Say Hi Hi Hi Hi
Take Me High
Take me away even farther
Les pupilles brillantes de vouloir savoir, les pas de Lily l'avait menée bien tôt à la salle de classe. Elle ne se faisait pas d'illusion sur le fait que cette année n'était pas celle où elle allait briller. Toujours pas celle où elle allait faire de son mieux. Mais elle pouvait toujours essayer, ça ne coûtait rien. Assise sur sa chaise, sagement, Lily triait les surligneurs qui trainaient dans sa trousse par ordre de couleur de l'arc-en-ciel, sans vraiment se préoccuper de ce qui se passait. Personne ne semblait s'activer, c'était que le cours n'avait probablement pas commencé. Pour l'instant sa seule préoccupation était de savoir s'il fallait trier les couleurs pastels à part de l'arc en ciel vif ou comme nuances des autres couleurs. Elle teste un peu tout, de toute façon il y aura forcément quelqu'un pour dire qu'il faudrait travailler non ? La blondinette secoue la tête, dansonnant sur sa chaise, quand tout à coup le drame.
Les applaudissements qui suivent l'arrivée du prof fait tomber le joli surligneur rose de ses mains pile sur l'arc en ciel. Ca embrouille tout. C'est une horreur. Le prof était pas là depuis le début ? Au moins elle n'avait rien loupé. Son doux sourire omniprésent se transforme en petite moue triste. La jeune fille jeta un regard à son camarade, puis à son professeur et enfin aux surligneurs. Le prof commençait son blabla de prof, un blabla de prof original mais... toujours le blabla du premier cours. Regard prof. Surligneurs. Prof. Surligneurs. On pouvait quand même pas les laisser comme ça tout tristes et désordonnés quand même. Et à la fin elle se demandera pourquoi est ce qu'elle ne s'améliore jamais. C'était un boulet incorrigible.
Puis la voix de monsieur Silva s'arrêta. Les yeux un peu plissés elle releva la tête, prête à découvrir ce qui se tramait. Les gens se présentaient, comme c'était mignon ! Ecrivant la date du jour dans son cahier avec une petite fleur- ça aussi c'était choupi- elle entendit les voix s'arreter. Elle relève la tête, regard gauche, droite, gauche, un peu perplexe. C'est que ça devait être son tour. "Je hum... suis Lily-Rose Davis et je communique avec les fantômes."
Ca avait quelque chose d'amusant les présentations.
Rouge à lèvre noir, cheveux violacés plaqués contre le crâne, relevés en chignon, Livy baille. Elle aurait tout donné pour ne pas être dans cette pièce, et ne pouvait pourtant pas s’en empêcher. Il faut dire que ses récentes exactions avaient un peu trop attirées l’attention. Portes cassées, fenêtres éclatées, banc soulevés, … ah la liste était longue. Et ses choix à elle pour arrêter ce carnage, limités.
Mais est-ce qu’elle le voulait vraiment ; maîtriser son pouvoir ? Est-ce qu’elle ne voulait juste pas le laisser exploser à l’intérieur d’elle, exploser jusqu’à tout faire disparaître à l’extérieur ? Elle s’était longtemps posé la question. C’était tellement plus facile, de le laisser la contrôler. Mais sa fierté ne pouvait pas le supporter. Ni sa colère. Car elle aurait besoin de lui, de ce pouvoir, pour se venger. Alors elle allait devoir travailler, encore et encore. Jusqu'à s'épuiser. Jusqu'à tout brûler.
Silva arrive. Toujours plus horripilant. Toujours plus en retard. Les autres se présentent. Ennuyant. Scarlet franchit la porte. Petite étincelle dans les yeux de Livy.
Elle ne devrait même pas être là Livy, alors qu’elle est maintenant à l’université. Alors se présenter ; pourquoi faire ? Elle tout ce qu’elle voulait c’était passé à la partie pratique. Elle devait au moins lui reconnaître ça à Gabriel : c’était peut-être l’un des meilleurs profs de somnus qu’elle ait eu.
Pichenette sur le bureau, histoire de faire trembler le reste de la classe, chaises et bureaux vides, avec ses ondes de choc. Oui, Livy était capable de ne pas éclater les fenêtres et briser les murs quand elle était calme. Des situations qui pouvaient se compter sur les doigts d’une main.
« Tu veux pas accélérer, j’ai pas le temps d’attendre pour tes intros le vieux. » Livy, toujours la même délicatesse, toujours la même patience.
Assis sur une table, parce que les chaises c’est surtout fait pour être ignorées chez lui, il tergiverse avec quelques amis dans le fond de la salle - Nate est toujours au fond de la salle, tout simplement parce qu’il parle beaucoup trop. Qu’il passe son temps à dormir. À écrire des paroles. À composer. À jouer sur son téléphone. Ah, des fois, il lance des boulettes de papier à quelques filles devant lui, mais aujourd’hui, il reste sage. Aujourd’hui, il s’assoit simplement sur sa table, en tailleurs.
Confortable.
La porte claque et des applaudissements retentissent. Nate, lui, n’applaudit pas : il est trop occupé à tomber de sa table dans un sursaut dramatique. Une fois éclaté contre le sol, et après un grognement de douleur, il se frotte l’arrière de la tête comme si sa paume avait des pouvoirs de guérison. Vous savez, le truc inutile là ?
Moins confortable.
Passons. Il reste à terre quelques secondes le temps de se remettre de ses émotions, et lorsque son tour arrive de se présenter, il lève la main depuis le sol, comme un naufragé qui pourrait extirper son avant-bras de l’océan pour atteindre la surface et dire « hey, jsuis là, venez m’sauver please je me noie ».
— Nate ! Contrôle des émotions ~ dit-il enjoué, tout en se relevant de sa chute malheureuse - et ridicule.
Une fois debout, sans surprise, il se réinstalle sur sa table comme si de rien n’était et se tape le plus grand smile de sa vie. Il est content, Nate, il va apprendre quelque chose cette fois - s’il ne s’endort pas avant. agora
Une chose était claire, ce prof grimpai illico dans ton top dix des gens pour lesquels tu as une sympathie sincère. Pas de discours mièvre, pas de caresse dans le sens du poil parce que "nous sommes l'élite". Non, le gars arrive, pose les bases, vous êtes cons, il n'a pas votre temps, vraiment si tous les adultes suceurs et mielleux de ce bahut pouvaient être comme ça.
Tu connais toutes les têtes de la classe, au moins de vu. Assis pas très loin d'Icare, t'écoutes tour à tour tes camarades. Lily, toujours fidèle a elle-même, Livy... Une douceur en cette belle matinée, Scarlett dont il ne faut pas croiser le regard parce que, les guéguerres de populaire, vous comprenez. Une joyeuse bande, tu te demandes comment elle va faire pour ne pas s’entre-tuer dans l'air, mais à défaut d'être intéressant le cours pourra être au moins marrant. Quand arrive enfin ton tour, tu places ton merveilleux sourire, ta dégaine de bon gars et tu te présentes. Au but de quatre ans, l’exercice est d'un naturel troublant.
— Noah Pierce, je verse dans la confusion. En gros, je brouille la concentration, je sème le doute, je trouble les sens. Bref, ce genre de petits trucs, idéal pour soigner les crises d'angoisse.
Et écarter les connards et connasses. Mais ça, évidemment, tu ne le dis pas.
Noah et les psy petit mot doux
Noah Pierce
Ilya L. Pangilinan
Solitaire - Pouvoir inné
Messages : 91
Nusrie : 284
Âge : 20
Classe : F sorry ana TT
Pouvoir : Maitrise du stress
Type : Psycho
Avatar : Shinazugawa Genya
Ven 30 Juil - 0:54
Ilya déglutit. Cours de somnus. Cours de pouvoir. Cours de l'enfer. C'est déjà assez dur comme ça, mais en plus... en plus... Le professeur est M.Silva... Ilya ne veut pas y aller. Mais le pire serait justement de sécher.
C'est donc assis à son bureau en classe, très occupé à colorier des carrés de couleurs sur une feuille pour oublier, qu'il attend le début. Début qui débarque en retard, mais avec une poise impeccable pour un type en tongs, et un 'la ferme' bien placé. Ilya veut dire qu'il est malade, et partir. Si seulement. Tout va bien en vrai, s'il ne bouge pas d'un sourcil, il réussira à se rendre invisible ! On croise les doigts. Mais non. Trop simple. Trop facile. Ils doivent se présenter. Autant se tirer une balle dans la tête direct, ça serra moins stressant. Quelle putain d'horreur.
Quelqu'un rentre dans la salle à ce moment-là, la leader des rebelles, il l'admire beaucoup. Ce qu'elle dit lui fait même lâcher un petit sourire, ça a le mérite de le calmer un tant soit peu. Les présentations commencent, et Ilya se souvient qu'il est dans une classe de pointure, de gens qui se démarque, populaire ou pas. Mais pas de pression hein. L'un est même tombé, mais s'est relevé en rigolant presque, ce qu'il trouve vraiment impressionnant, lui aurait sûrement pleurer de honte. Il a l'air sympathique.
Puis son tour vient, et il veut vraiment se cacher sous la table. Il tremble presque, mais se retient. Il doit faire bonne impression. Ou juste, une impression bien oubliable ! Oui, ça serait parfait ! « Euh.. » C'est mal partit. « I-Ilya Lao Pangilinan.. » Fixe un point dans l'espace, fixe et ne regarde nul par ailleurs, et ça ira. « Je euh, contrôle le stress ? » Putain d'ironie. C'est ridicule à en pleurer. « Apaiser les gens où les faire..paniquer..en gros..hm. Voilà. » Voilà ! The end. Il baisse la tête et retourne à son imitation parfaite de statue. Pas bouger, pas cligner des yeux. Fiou.
Ilya L. Pangilinan
Evan Anderson
Sportif - Pouvoir inné
Messages : 140
Nusrie : 216
Âge : 21 ans
Classe : G + Médecine
Pouvoir : Phobokinésie
Type : Psychologique
Position : Président du club d'athlétisme, joueur de triangle (pro) du club de musique
Avatar : Gojo Satoru (jjk) / Neels Visser
Dim 1 Aoû - 10:00
Cours de quoi ? [feat les psys]
Comme chaque matin, Evan se réveille le cœur battant la chamade. Il regarde autour de lui, le souffle court, jusqu'à être certain d'être bien réveillé. Jusqu'à être bien sûr qu'aucun monstre ne sortira de sous le lit ou qu'une putain de baleine ne surgira pas de la lunette des toilettes - certains ont des peurs inexpliquées, lui, il n'y peut rien. La chambre ne bouge pas. Ok, il est bien réveillé.
Il se lève sur la pointe des pieds, il ne veut pas réveiller Augustin, et va se rafraichir dans la salle de bain. Dans le miroir, les cernes sous ses yeux n'ont pas l'air de s'améliorer. La psy a beau dire, les pensées positives au moment d'aller dormir, ça ne marche pas du tout. Sans prendre la peine de s'admirer plus longtemps, il enfile son bandeau, un t-shirt gris floqué d'une pile de bonbons colorés, un jogging noir, et s'en va courir pour se vider la tête.
Tandis qu'il court, il sort un paquet de schtroumpfs et se met à grignoter. Eh, parait que ça bosse le cardio de savoir mâcher et courir en même temps. Quand il se sent suffisamment en forme pour commencer sa journée, le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Evan s'affale sur l'herbe et en profite pour compter les nuages. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq... Le soleil vibre dans ses pupilles bleu clair, il a oublié ses lunettes de soleil. Pour empêcher sa rétine de souffrir, il lève la main et masque l'astre solaire. Et là. C'est le drame.
- Merde!
Il saute sur ses pieds et court jusqu'au bâtiment somnus. Il dérape tel un faon sur la glace au détour d'un couloir, il se rattrape, puis arrive finalement devant la porte. Il inspire, expire. Eh ! Ses lunettes ! Il les sort de sa poche intérieure et les cale sur son nez. Voilà qui est mieux.
Le cours a déjà commencé. En posant la main sur la poignée, Evan jette un œil aux inscriptions à moitié effacées sur sa main "COURS DE SOMNUS DEMAIN MATIN !". Classique.
Inspire. Expire. C'est la première fois qu'il suit ce cours. Depuis son arrivée, Evan a été l'objet d'un suivi psychologique strict en raison de son pouvoir pour le moins... mentalement dérangeant et totalement non maîtrisé. Mais ça y est, la psy a dit qu'il pouvait tenter le coup. Bien sûr, si son pouvoir se déclenche, ce sera de nouveau session sur session, contrôle, et même, dans le pire des cas, un artefact d'annulation de pouvoir. Mais pas besoin d'en arriver là, pas vrai ?
Il ouvre et se retrouve face à un ensemble hétéroclite d'élèves. Il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs, et tous les âges. Malgré les images qui viennent d'ors et déjà lui envahir l'esprit et voiler son regard, Evan affiche un immense sourire. Il adore rencontrer de nouvelles personnes. Alors sans se soucier s'il interrompt quelque chose, il retire son bandeau pour laisser tomber ses cheveux blancs et il lance d'une voix enjouée :
- Salut ! (Il glisse un regard en direction du prof, qui a l'air d'avoir aussi bien dormi que lui.) Désolé pour le retard, m'sieur, j'avais oublié.
Son bandeau finit dans sa poche, au même endroit que le paquet de bonbons qui fait du bruit.
- On m'a dit que vous aviez été prévenu, ajoute-t-il pour le professeur. Je suis Evan.
La psy lui a assuré qu'on avait expressément demandé à Gabriel Silva de ne pas le pousser à bout. Ce serait bête de gâcher une si belle journée ! Evan regarde la classe entière, repousse le plus loin possible toutes les images qui lui viennent en tête, et continue :
- Je suis le phobokinésiste.
Pas la peine d'aller plus loin. Tout d'abord, parce que dans sa tête, tout le monde a déjà fait du grec et sait plus ou moins ce que signifie la racine "phobos". Ensuite, parce qu'il n'a pas envie de tous les faire flipper. Ce serait un comble !
D'un pas nonchalant, il se dirige vers une table à laquelle il s'assied, seul. Pas qu'il ne veut pas faire "ami-ami", au contraire, il balance des sourires à tout le monde et tend déjà des schtroumpfs au mec avec une tête de punk. Juste que, au cas où, il préfère ne pas risquer d'enfermer quelqu'un avec ses peurs les plus profondes.
- Fallait emmener des trucs ? demande-t-il au punk en question à voix presque basse
Non parce que là, à part son t-shirt bonbons, son jog, ses lunettes et ses schtroumpfs, il arrive pépouze.
Loin de moi l’idée de devenir un personnage cliché, mais arriver en retard le jour de la reprise fait partie de mes habitudes.
La veille se déroule toujours pareille, à la manière d’une malédiction que je prends soin d’entretenir ; j’éteins la lumière vers minuit, je m’adosse contre mon oreiller de plus en plus dur pour choisir de m’affaler. Puis la lumière de l’écran m’aveugle, et ce, jusqu’à ce que sommeil s’ensuive. Il faut le dire, commencer un anime pile la nuit où je dois me coucher tôt n’est peut-être pas le plus raisonnable… mais qui a dit que je l’étais ? N’est-ce pas dix fois plus drôle de voir des couleurs danser dans le noir, seul le point rouge du réveil affichant des heures brumeuses ?
La brume du lendemain a toujours le même goût. La même bouche pâteuse, la même façon de m’exclamer « OH MERDE, LA REPRISE ! » d’un air faussement étonné. Je m’habille à cent à l’heure, au diable le bien paraître… Ok, arrêt devant la glace. Arrêt momentané d’environ vingt minutes, le temps que mon esprit se remette de tout ce que je lui fais subir. J’opterai aujourd’hui pour une chemise bigarrée et une jupe plissée, ainsi que mes cuissardes préférées. Un tote bag et me voilà fin prête à briser des cœurs.
Le seul truc que je vais briser, c’est le silence de la salle. Je les vois déjà, tous leurs regards ; la salle qui me zieute dans un jugement visuel… Qu’ils me prennent pour une retardataire. C’est ce que je suis, après tout. Je ne peux pas leur cacher ma véritable nature.
Je me jette sur le banc le plus proche, faisant mine d’ignorer mon manque de discrétion. Ça fait partie du personnage, m’voyez ? Une espèce de tornade blonde qui déblaye tout sur son passage, y compris les places libres.
Esme
Pardon, pardon !!
Au moins je m’excuse.
Le mec à côté de moi a une crinière blanche qui ne me semble pas inconnue… Wait… C’est pas le trianguliste du club de musique ? Purée, qu’est-ce qu’il fout à côté de moi ? J’adore ce genre de coïncidences.
Esme
On se connaît nan ? Ils font quoi, là ? Les présentations ?
Je fais mine d’ignorer le fait qu’en seize ans d’existence, je ne sais toujours pas chuchoter à voix basse. Je fais en effet partie de cette frange sombre de l’humanité qui susurre tout haut. Les regards qui se tournent me le font bien comprendre. Honnêtement… Qu’ils aillent se faire foutre. Je leur souris insolemment.
Parce que bientôt, ça va être mon tour. Alors je monterai sur cette estrade, je les dévisagerai tous – comme ils m’ont déjà dévisagé, c’est à moi de leur rendre la pareille. Je me sentirai comme à l’époque des compétitions, sauf que cette fois-ci je n’aurai pas à pirouetter physiquement… J’aurai juste à laisser ma voix flotter dans la salle.
Esme
Esmeralda Matis pour vous servir. Je peux léviter. Hâte qu’on fasse connaissance !
Pour raterrir lestement à ma place. Quel dommage que je ne puisse pas leur faire une petite démonstration de mon pouvoir… Ça passerait limite pour de la frime. Non, je reste sagement pour écouter les présentations des autres, et devenir un élément actif du jugement qui les attend.
Esme arrive en retard parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Après une entrée en toute indiscrétion, elle s'assied à côté d'Evan qu'elle a déjà croisé au club musique. Elle va se présenter devant tout le monde puis regagne sa place, toute fière.
Invité
Iruka Kirishima
Solitaire - Pouvoir inné
Messages : 59
Nusrie : 132
Âge : 17 ans
Classe : E
Artefact : pouvoir inné
Pouvoir : Hydrokinésie
Type : Psychologique
Position : club de Natation || club de musique
Avatar : Haruka Nanase (Free!Iwatobie) || Lucas Wong (irl)
Ven 6 Aoû - 2:41
le retour en classe
cours psychologique
Son corps suivait à la perfection les mouvements précipités des vagues qui ondulaient sous la pression des battements de ses bras, il allongeait ses membres, il se laissait transporter par le courant, il s'évertue à maintenir l’unité qu’il créait avec son élément depuis trop longtemps. Le temps passait et Iruka n’avait pas la moindre conscience de l’environnement autour de lui, encore moins lorsqu’il parvenait à finalement retrouver un bride de sa conscience. Iruka ne faisait toujours qu’un avec son élément, l’eau lui permettait de plonger librement dans son monde intérieur, quitte à mettre la réalité en arrière plan, l’eau et son âme s'unifie à chaque fois.
Le temps n’avait plus d’emprise sur Iruka, si bien qu’il cessait de penser, il en oublia presque son cours principal, le temps de comprendre ce qui se passait, il se trouvait déjà sous la douche afin d’enlever tout le chlore de la piscine. Son temps était compté, il ne lui restait seulement 10 minutes avant de rejoindre la classe des psychiques au bâtiments somnus. Le cours demeure important, il ne pouvait se permettre d'arriver en retard et encore là, il avait observé son planning, il se souvenait qu’il avait M.Silva comme professeur principal.. pas certain que son excuse soit valable.
Iruka passa quelque seconde à la cafétéria afin de lui permettre de prendre quelque chose de rapide à manger ainsi qu’une bouteille d’eau et le voilà à présent sur le bord d’entendre résonner le tintement de la sonnerie principale. Son sac de cours sur ses épaules, il remarqua plusieurs élèves déjà présents dans la classe, Iruka trouva un coin tranquille afin de ne pas être trop dérangé. Toutefois, le prof débarqua quelque seconde plus tard, à voir la tête qu’il fit devant le groupe, le manque de sommeil demeurait trop présent sur son visage pour oser s’excuser de sa piètre ponctualité. Fort heureusement, plusieurs retardataires semblaient suivre le même chemin, finalement il ne serait pas le premier et encore moins le dernier. Il laissa son attention se porter davantage en direction de quelque camarade qu’il avait pu observer au club de musique, dont une en particulière, une blonde qu’il semblait aussi avoir déjà vu au club de natation ainsi que celui qui maîtrisait l’élément de l’élément de l’air.. intéressant.
- Je suis Iruka Kirishima.. mon pouvoir est l’hydrokinésie..
Iruka ne comptait pas s’attarder sur son pouvoir, l’explication restait simple, il serait facile de comprendre quel type d’élément il parfait à contrôler.
- Je manipuler et crée l'eau
Iruka reprit sa place sur sa chaise, il prit le temps de sortir tout ce qu’il avait besoin pour le cours, si on osait lui en demander davantage, peut-être qu’il était prêt à en montrer davantage et élargir ses explications..
Accueil
Jeu 17 Juin - 15:10
Une chose était claire, ce prof grimpai illico dans ton top dix des gens pour lesquels tu as une sympathie sincère. Pas de discours mièvre, pas de caresse dans le sens du poil parce que "nous sommes l'élite". Non, le gars arrive, pose les bases, vous êtes cons, il n'a pas votre temps, vraiment si tous les adultes suceurs et mielleux de ce bahut pouvaient être comme ça.
️ Kanae de Never-Utopia
