| Surnom(s) ; ama, lys, lucy Âge ; 19 ans - née le 21 mai 2002 Orientation sexuelle ; pansexuelle Origine ; anglaise Genre ; féminin Classe ; F Groupe ; populaire Âge découverte pouvoir ; 18 ans Arrivée sur Sajna ; juin 2020 Avatar ; ding yi - beloved |
Pouvoir ; persuasion Genre ; artefact sélectif - bracelet ( www) Type ; psychologique Maîtrise ; 2/10 Description ; incite les autres à croire, penser ou faire des choses par la parole. - Spoiler:
il faut qu'elle touche de sa main droite son bracelet pour que son pouvoir s'active. c'est du moins ce qu'elle pense, l'ayant très peu utilisé depuis sa découverte. il est évident que le pouvoir de persuasion n'a pas pour but de contrôler autrui. jamais amaryllis ne pourra forcer quiconque, ou changer les gens. elle est juste terriblement persuasive.
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douce • gentille • altruiste • souriante • maternelle • à l’écoute • délicate • droite • intègre • mature • sage • calme • mélancolique • triste • faussement optimiste • coquette • complexée • têtue • lâche • sérieuse • rigoureuse • populaire
amaryllis est terriblement douce. c’est quelque chose d’indéniable. une vérité intangible que personne n’oserait contredire. ça se lit sur son visage. des yeux bienveillants et rassurants, un sourire paisible et délicat, une voix calme et sincère.
elle est solaire, amaryllis.
mais ce n’est pas le genre de lumière qui aveugle ou brûle. ce n’est pas le genre de lumière resplendissante ou trop visible, loin de là.
c’est un faisceau discret, calme, mais qui ne s’arrête jamais d’éclairer et de réchauffer.
elle a toujours été comme ça, amaryllis. depuis toute petite. enfant modèle, elle n’a presque jamais fait de vague. brillante à l’école, sérieuse et rigoureuse, elle a toujours obéit parfaitement à ses parents, ainsi qu'à toute autre forme d’autorité.
peine cependant à joindre les deux bouts à cause de son hospitalisation, la première de classe a bien chuté, mais elle essaye tout de même de rester appliquée. peut-être pour courir après un semblant de normalité ? parce qu’après tout, à quoi bon étudier autant alors qu’on ne finira jamais ses études ?
son éducation joue aussi, peut-être. sage, travailleuse, charmante, polie et délicate, parce que c’est ainsi qu’elle a été élevée. ses bonnes manières lui donnant presque un air trop chic, ou tout du moins, de bonne famille.
son inscription au conservatoire à l’enfance et sa passion pour le violon n’aidant pas à cette image de petite fille un peu trop gracieuse.
elle ne le fait pas exprès, amaryllis. elle est véritablement d’une gentillesse sans limite. altruiste jusqu’au bout des ongles, elle n’hésite jamais à aider son prochain, quitte à faire passer les autres avant elle. on en a abusé, de son indulgence. elle a donc appris à poser ses limites et à dire parfois non.
de toute manière, dans son état actuel, elle se retrouve bien vite limitée et épuisée. trop têtue, cela ne l’empêche cependant pas de faire son maximum pour les autres.
c’est peut-être pour ça qu’elle est devenue populaire aussi vite, amaryllis. arrivée sur l’île il y a un peu plus d’un an, elle s’est rapidement fait connaître pour sa douceur et sa bienveillance. maternelle au possible, à l’écoute et prenant toujours soin des autres, elle est appréciée pour des raisons légitimes.
elle aurait pû, bien sûr, user de son pouvoir pour en profiter et arriver à ses fins… mais, trop droite dans ses bottes, l’idée ne lui a jamais effleurée l’esprit.
quitte à partir dans quelques mois, autant en profiter pour faire le bien, non ?
c’est un peu son leitmotiv, sa raison de vivre à elle. ne supportant ni son cancer, ni son départ sur sajna, il a bien fallu qu’elle trouve quelque chose à quoi se raccrocher à son reste de vie. l'optimisme sans faille qu’elle aborde en permanence devant les autres cache en réalité une profonde tristesse et une profonde détresse.
amaryllis ne veut pas mourir.
amaryllis ne veut pas être ici.
elle n’a demandé à personne d’être malade.
doublement malade.
un cancer, c’est déjà difficile à vivre. alors par dessus être somnusienne ?
c’est trop.
elle déteste l’île. elle déteste le gouvernement. elle déteste le système. elle ne désire qu’une chose: partir d’ici. rejoindre sa famille. qu’importe qu’elle ait un pouvoir, il y a plus important, non ? elle veut passer la fin de ses jours avec ceux qu’elle aime, pas sur un bout de terre artificiel.
mais c’est impossible. elle le sait.
se contente alors d’essayer de rendre la vie des autres meilleure. parce que pour elle, il n’y a aucun espoir. alors quand le sourire tombe, c’est de la mélancolie qu’on lit dans ses yeux, qu’elle tente d’effacer bien vite pour que personne ne le remarque.
parce que pour les autres, il y en a encore, de l’espoir.
parce que savoir qu’on peut mourir demain, ça fait terriblement remettre les choses en perspectives. ça l’a terriblement fait gagner en maturité, amaryllis. ça l’a fait réfléchir à ce qui était important, dans la vie. aux choses qui comptaient et qui en valaient vraiment la peine. à 19 ans à peine, la voilà d’une sagesse terrible. une sagesse qui ne devrait pas se lire dans les yeux d’une jeune fille.
mais la vie est ainsi faite, et faire face à la mort fait relativiser bien vite.
elle cherche donc les petits détails insignifiants. une belle musique chantée par un piano, un coucher de soleil au mois de juin, un papillon qui sort enfin de sa chrysalide, un thé réconfortant après une dure journée de travail, un éclat de rire insouciant…
c’est vain, c’est futile, mais c’est son bonheur à elle.
ce qu’elle souhaite transmettre.
et apprendre aux autres à profiter du temps qu’ils leur restent. parce qu’elle sait à quel point c’est précieux.
coquette depuis toute petite, elle avait arrêté cette manie de vouloir être toujours présentable à l’adolescence, mais ce trait est revenu quand elle a appris sa maladie, comme pour compenser.
parce qu’elle a très mal vécu les changements de son corps. la chimio lui a détruit ses beaux cheveux soyeux, et elle a le coeur qui se serre quand elle se regarde le soir dans la glace, sans sa perruque.
elle déteste également son corps. trop fragile, trop faible, trop maigre. et cette cicatrice sous son sein droit, cette prothèse de silicone qui ne le remplacera jamais… qu’elle porte pourtant, chaque jour, pour un semblant de normalité.
ça la complexe à en crever.
elle aime donc être bien habillée, bien peignée, et légèrement maquillée, mais sans jamais en faire trop. parce qu’il faut être belle sans être vulgaire.
elle déteste sa maladie, elle déteste son cancer. n’en parlera jamais à personne. préféra utiliser son pouvoir pour feindre ses allers-retours à l’hôpital, mentant et cachant le véritable état de son corps. ses cheveux, son sein, sa maigreur.
elle qui est toujours là pour les autres, elle déteste sa propre faiblesse et refuse de le montrer aux autres. rien ne serait plus terrible que de partir en laissant une telle image d’elle-même.
trop lâche. trop peureuse du regard des autres, peut-être, mais avant tout trop faible devant le sien. superficielle sans s’en rendre compte.
c’est peut-être le seul écart qu’elle s’autorise avec ce faux don.u
en temps normal, elle préfère l’utiliser pour aider les autres. bienveillante au possible, il n’est pas rare de la voir faire la médiatrice, usant de sa capacité pour régler les conflits et convaincre les gens de se calmer. l’usant aussi pour apaiser, rassurer, ou galvaniser.
convaincue qu’ainsi, ce n’est pas vraiment de la manipulation.
adorée des plus jeunes et des enfants pour son côté maternelle, elle est là pour accueillir dans ses bras ceux qui sont en difficultés ou qui ont besoin d’aide.
amaryllis vit finalement plus pour les autres que pour elle même. s'efforçant donc d'être présente pour tous, sans être véritablement proche de personne. parce qu'elle à peur que ses proches souffrent de sa disparition future. elle a déjà vu sa famille doublement abattue entre sa tumeur et son pouvoir.
elle ne peut cependant pas tout contrôler, est a indéniablement des amis, mais qu'elle fuit.
elle s'interdit cependant toute relation amoureuse. ce serait trop d'infliger ça à quelqu'un.
finalement un peu martyr de sa propre cause, elle court après un seul véritable objectif qu'elle juge viable. puisque quitter sajna est impossible; puisque survivre de sa maladie aussi; puisqu'il ne lui reste plus rien si ce n'est ce pensionnant et ses élèves… alors il ne lui reste plus qu'à tout donner pour eux, et de rester le plus beau des souvenirs.
| neutral good, infp, poufsouffle • gémeaux ascendant vierge (elle n’est même pas cancer) • née à londres, deuxième et dernière enfant des brown • adore son grand frère qui lui manque terriblement • il était passionné d'astronomie, alors elle aussi • s’habille beaucoup en blanc ou en jaune • joue du violon depuis son enfance, mais à maintenant du mal à tenir son instrument • a d'ailleurs été à un des conservatoires de londres • rêve(ait) de devenir médecin • ne le sera jamais • a un cancer du sein métastatique • a subi une ablation du sein droit • mais possède une prothèse • porte une perruque à cause de la chimiothérapie • est très complexée par son corps et sa maladie • s’interdit toute relation amoureuse car elle sait qu’il lui reste peu de temps à vivre • populaire dans le bon sens du terme • ment sur sa maladie avec beaucoup de mal, car elle passe énormément de temps à l’hôpital • le pouvoir de persuasion aide à tisser d’habiles mensonges • ne parvient donc pas à cacher son cancer à ses amis, mais ment sur la gravité de celui-ci • tout va bien, promis • parce qu’elle veut rester dans la mémoire des gens comme un beau souvenir • ne supporte pas qu’on la prenne en pitié, c’est déjà assez difficile ainsi • déteste la manière qu'a le gouvernement de traiter les détenteurs de pouvoir • parce qu'à cause de cela, elle a été séparée de sa famille au moment où elle en avait le plus besoin • à décidé de vouer la fin de sa vie à rendre agréable celle des autres • tentera par tous les moyens de vous faire rire ou d'égayer votre journée • peut-être par procuration • est terrifiée à l'idée de mourir • son livre préféré est "le petit prince" d'antoine de saint exupéry • sa mère le lui lisait, enfant • elle a recommencé le jour de son hospitalisation • amaryllis à alors fait d'une des citations un leitmotiv • "quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. tu auras, toi, des étoiles qui savent rire."
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c’est une chambre d’un blanc effrayant. les murs blancs, les meubles blancs, des rideaux blancs. elle n’en peut plus de toute cette lumière. ça lui semble aseptisée, irréel.
le pire, peut-être, c’est qu’il n’y a rien qu’elle possède, ici. c’est impersonnel. austère.
elle ne se sent pas chez elle.
même ses vêtements, elle ne les contrôle pas. elle n’a que la blouse blanche de l’hôpital qui lui tombe jusqu’au genoux et qui ne couvre même pas son dos.
finalement, elle n’a rien.
si ce n’est ce petit bracelet bleu que son frère lui a offert le jour où elle s’est fait hospitalisée, il y a plus d'un an.
maigre lueur d'espoir à laquelle elle s'accroche désespérément.
“oui ?”on a toqué à la porte. elle n’a pas la force de sortir du lit pour aller ouvrir. c’est de toute manière proscrit par les infirmières. et elle ne leur désobéit plus. l’époque où elle courait nue dans les couloirs pour échapper aux examens est révolue. la chimiothérapie fatigue beaucoup trop son corps pour qu’elle puisse se permettre ce genre de fantaisie.
“bonjour amaryllis, comment tu te sens aujourd’hui ?”
la porte s’ouvre et dévoile son médecin, accompagné de sa famille, un peu derrière, l’air abattu.
plus que d’habitude.
elle se force à sourire, à paraître.
“bonjour docteur ! bonjour papa, bonjour maman, bonjour frangin !”
elle les accueille avec douceur, toujours aussi lumineuse, malgré les joues creusées par les larmes et son corps qui fond à vue d'œil.
“on a les résultats de tes examens.”quelque chose se noue au fond de son estomac. amaryllis est loin d’être stupide. elle sait qu’il vient pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. il suffit de lire le regard de ses proches.
ce qu’elle ne sait pas, c’est à quel point son cancer s’est aggravé.
“bon… ta maladie est malheureusement métastatique. c’est à dire que la tumeur s’est propagée dans les autres parties de ton corps. l’ablation de ton sein n’a malheureusement rien pû y faire. je suis désolé.”un long mutisme accueille l’information. la jeune fille ne dit rien. elle n’en a pas la force. elle se contente d’écouter, attendant patiemment le moment où cela finira par l’achever.
il n’y a que le sanglot étouffé de sa mère qui brise le silence, forçant le docteur à poursuivre.
“bref. autrement dit, il est passé au stade 4. grâce aux progrès de la médecine, ton espérance de vie est allongée par rapport à il y a quelques années… on pense qu’il te reste...”il a du mal à continuer à cause des pleurs de ses parents. c’est toujours délicat, même pour un médecin, d’apporter ce genre de nouvelles.
mais amaryllis n’a pas envie de s'attarder sur sa misère, alors, la voix rauque, elle ordonne.
“poursuivez.”le ton est sec, trop sec. impérieux. elle s’en rends compte en observant le visage surpris de son médecin, qui commence à balbutier quelques mots flous. elle regrette instantanément son ordre. qu’est-ce qui lui a pris ? alors, elle se reprend, plus douce, comme à son habitude.
“s’il vous plaît, docteur…”une seule question lui brûle les lèvres.
combien ?
combien d’années, de mois peut-être, lui reste-t-il à vivre ?
“3 ans, maximum.”sa mère éclate de nouveau, son père se racle la gorge pour se chercher une contenance, et son frère garde le visage fermé.
c’est trop.
trop de bruit.
trop d'informations à subir.
trop de choses à gérer.
elle n’a ni le temps, ni la force de devoir rassurer ses parents. elle n’en peut plus. elle voudrait être seule pour encaisser, pour pleurer. pour faire face à cette nouvelle qui la brise une fois de plus.
mais elle ne veut pas.
pas devant ses parents. pas devant son frère.
pour eux, elle doit rester forte.
sourire, encore.
les rassurer.
rire.
rester cette petite fille douce et gentille.
au moins pour qu’ils gardent un beau souvenir.
partez, partez, partez.
s’il vous plaît.
laissez-là seule.
elle serre son poignet gauche, celui où se trouve le cadeau de son frère. elle touche le bracelet de ses doigts fins. ça ne suffit pas à l'apaiser. c’est trop.
“partez !”elle pense murmurer, mais le ton est sec, ferme. un frisson lui parcourt l’échine, elle ne sait pas ce qu’il se passe.
mais les personnes devant elle, sa famille, son médecin… eux qui semblaient les pieds bien cloués au sol, finissent par obéir à reculons, et à disparaître par là où ils sont entrés.
alors, enfin seule, amaryllis fond en larme.
*
* *
c’est difficile d’entendre, le mois de vos 18 ans, qu’il ne vous reste que 3 ans à vivre.
ça l’est encore plus, lorsqu’une semaine après l’annonce fatidique, le gouvernement vient vous chercher pour vous envoyer sur une île inconnue, seule, et sans vos proches.
c’est un enchaînement de mauvaises nouvelles, et en une semaine, tout s’effondre.
c’est trop.
qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter ça ?
rien.
c’est peut-être ça le pire.
ce n’est que les aléas du hasard et de la génétique.
elle aurait voulu abandonner. poser les deux genoux au sol et se laisser tomber. à quoi bon, de toute façon, lorsque l’on est condamnée ?
et pourtant, elle s’est relevée.
quitte à mourir dans quelques années, autant que celles-ci soient les plus belles et agréables possibles.
pour elle, comme pour les autres.
voilà un an qu’elle est sur sajna. brisée par l’idée de mourir ici, seule et isolée, loin de sa famille et des gens qu’elle aime.
mais soulagée, aussi, de faire de cette île son cercueil, au milieu de gens qui lui ressemblent un peu; et d’épargner à ses proches de la voir dépérir et perdre le peu de force qu’il lui reste.
alors elle enfile son plus beau sourire, teinte son visage d’optimisme et de douceur, cache sa maladie pour tenter de vivre normalement, et consacre les derniers mois de sa vie à ses camarades.
nébuleuse
rendez-moi mes nusries ptn.
j'avais envie de changer de l'optimisme stupide d'andrea pour quelque chose de plus dramatique. amaryllis est un personnage que je porte très fort dans mon coeur et j'espère qu'elle vous plaira, même si elle est destinée à mourir
(pardon)