Un regard pour les affiches accrochées un peu partout dans l'enceinte de l'école puis elle s'était détournée. Ce n'est pas intéressant, à coup sûr il n'y a que des idiots dans ce club -et il est bien connu que les idiots attirent les idiots. Alors elle était simplement retournée scroller les réseaux sociaux de l'île sur son téléphone.

C'est par hasard en traversant le couloir de l'étage cette après-midi là qu'elle a entendu du bruit. Des voix qui crient, d'autres moins mais des voix toujours aussi bruyantes finalement. Des voix qui attirent, la font s'approcher. Sans se montrer tout d'abord elle se stoppe près de l'entrée pour entendre les mots du professeur O'Neil. Si même lui s'emmerde... Bon. Autant aller bouger un peu ce gros tas de merde, pas vrai ?

Elle n'attend pas que quelqu'un réponde à Constantin, c'est en entrant, la démarche royale et le ton dédaigneux qu'elle s'en charge elle-même.

— À part se faire entendre en piaillant comme des oies ils ne font-

S'arrête brusquement, le corps comme les mots, lorsqu'elle les voit tous assis. Assis ou allongés, affalés n'importe comment sur le canapé.

— -pas grand chose. un silence. Mais vous êtes handicapés à ce point en fait ? Tss. Malditos bufones.

À quoi ça sert un club ou personne ne joue ?
À rien.

Vraiment, faut tout leur apprendre à ces plébéiens. Sans rien dire de plus et comme si elle était au centre de l'univers (elle l'est), Lucrecia se dirige vers les instruments qu'elle observe vite fait avant se saisir de l'un des trois Djembé à disposition. Qui l'eu cru ? Personne puisque c'est un secret qu'elle n'avait jusque là encore jamais dévoilée. Revient prestement devant la troupe d'ahuris qui l'observe -elle a jusque là ignoré toutes les éventuelles indignations et continuera de le faire. Un regard noir adressé à Mickael en réponse au sien puis elle s'assoit sur la première chaise venue. Elle place l'instrument entre ses jambes, prend une inspiration et sans plus attendre commence à jouer. (www)

La rythmique est presque parfaite, les gestes sont précis et l'ambiance totalement transformée le temps d'une démonstration. Courte, simple et efficace, même elle finit par se laisser emporter et esquisse un sourire sur la fin. C'est plus fière que jamais qu'elle se relève dès sa prestation terminée. Pose le Djembé à ses pieds, grand sourire hautain à l'assemblée.

— Voilà à quoi sert un club de musique, ravie d'avoir pu vous éclairer.

Elle se tourne vers Constantin. L'air presque désespérée, bien trop moqueuse en tout cas.

— N'en attendez pas trop, si vous voulez mon avis.

Étire à ses lèvres un sourire à la fois entendu et amusé. Puis elle s'en va simplement avec sa démarche de princesse habituelle. Lève une main pour les saluer, de dos, tandis que l'autre tient la poignée.

— Ciao loosers !

Puis ferme la porte.

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Résumé :
• Elle voit les affiches partout mais c'est nul donc osef.
• L'après-midi elle se retrouve par hasard dans le coin pck elle avait un truc à faire.
• Vous entend brailler trop fort. Elle vous écoute sans se montrer puis Constantin parle, elle devine qu'il vient d'arriver et c'est trop pour elle mdr.
• Elle entre sans vous laisser le temps de rep à Constantin, parle et se fige pck elle est choquée de vous voir tous comme des sacs là.
• Décide de se montrer gentille entre deux moqueries et amène un djembé devant vous (au centre) une chaise aussi.
• J'ai assumé que Micka la regardait mal alors elle le regarde mal aussi voilà.
• Puis elle commence à jouer et surprise omg elle est douée ????? (hahahaha vous venez de découvrir un secret)
• Bref donc elle joue, elle termine, se moque de vous encore mais elle est grave fière d'elle.
• "Constantin ça sert à rien que tu restes, vraiment."
• Elle se casse comme elle est arrivée, c'est-à-dire comme une reine.
DES BISOUS